Air Combat N°12 - Mai Juin 2015
Tiré de ce site
DOSSIER : Vers la fin de l'US AIR FORCE ?
Une super-puissance condamnée
Le titre de cet article peut interpeller le lecteur. Qui viendrait imaginer que la plus grande force aérienne du monde actuel puisse avoir atteint son apogée et que les choix politiques et doctrinaux opérés ces dernières années puissent la conduire, si ce n’est à sa perte, du moins à une forte diminution de sa voilure et de son éventail d’emploi ? Loin d’être théorique, c’est pourtant vers cette hypothèse que de nombreux analystes stratégiques se tournent.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Le F-16 Fighting Falcon
Un rapace de légende
En 1975, les visiteurs du salon du Bourget découvrent un appareil aux formes futuristes : le General Dynamics YF‑16. La foule se presse autour de l’exposition statique pour admirer la bête. Mais c’est lorsqu’il réalise ses démonstrations en vol que le public prend conscience qu’une star est née. Ses évolutions, sous très fort facteur de charge, sont sans égales. L’appareil n’est pas encore en service dans l’USAF, mais on lui promet déjà un bel avenir. À cette époque, bien peu pouvaient prévoir que plus de 40 ans plus tard, cette machine de 14 millions de dollars unitaire connaîtrait un tel succès. À ce jour, grâce à ses améliorations, ce sont plus de 4 550 exemplaires qui ont été livrés, et le F‑16 n’est pas près de disparaître du ciel…
Les héritiers du GLAM
Le transport aérien VIP en France
Au début du XXe siècle, l’aviation est naissante. C’est donc à bord de trains ou de bateaux que se font les déplacements officiels des rois, présidents et ministres de tous les pays. Désormais, à l’heure d’internet et des avions modernes, les communications nombreuses à des fins diplomatiques ou économiques sont largement facilitées. Chacun connaît l’avion présidentiel américain « Air Force One ». Mais qu’en est-il de la France ?
Le falcon anglais tire sa révérence
La RAF fait ses adieux au BAE 125 " Domine "
Le 28 mars dernier, la RAF (Royal Air Force) a définitivement mis un terme à la carrière du vénérable Dominie, équivalent du Falcon français et, comme lui, en service dans de nombreuses forces aériennes en tant qu’avion de liaison VIP. Auparavant, le 18, le dernier appareil avait cessé ses fonctions outre-mer, à Bahreïn.
Le Dragon au service des têtes couronnées
54 années de vols VIP
En dehors des avions d’affaires américains et des Dassault Mystère (devenus Falcon), peu de pays dans le monde peuvent se targuer d’avoir livré autant d’appareils de ce type, reconvertis en avions de liaison militaires pour transporter des autorités ou du matériel aux quatre coins du monde ou, plus noblement, pour devenir les montures des présidents et têtes couronnées de 18 nations, dont 7 l’utilisent encore de nos jours. Air Combat revient sur la carrière de cette bête de somme.
Les Gripen suédois en alerte
La protection d'un espace aérien neutre
Dans le dernier Air Combat, nous vous révélions les simulations d’attaque des Tu‑95 russes de la VVS au large des côtes de l’OTAN. Mais la Finlande et la Suède sont toutes deux des pays neutres, non-membres de l’Alliance atlantique. Pourtant, ces deux nations ont également été victimes d’intrusions et de violations de leur espace aérien à la fin de l’année dernière. Focalisons-nous sur les moyens autonomes que possède l’une d’entre elles, la Suède, dont l’armée de l’Air se doit de pouvoir réagir 24 heures sur 24 et qui a constaté la même intensification des « tests » de la VVS sur son territoire.
L'Iran attaque Daesh
Phantom II contre la barbarie
Depuis que les forces aériennes de la coalition sont entrées en action contre Daesh en Irak puis en Syrie, peu de personnes connaissent le rôle que joue l’Iran, parfois discrètement, en appui des autres nations. Alors que le F‑4 Phantom II a tiré sa révérence dans nombre de pays
– le dernier en date étant l’Allemagne –, il continue à œuvrer au combat au sein de l’IRIAF (Islamic Republic of Iran Air Force).
RDA-CIA
Quand les hélicoptères de la CIA sautaient le rideau de fer
John Pointdexter est alors conseiller national pour la sécurité auprès de Ronald Reagan. En ce lundi de janvier 1986, la conférence de presse à laquelle l’amiral doit sacrifier revêt une signification toute particulière. Tout au long du week-end, une rumeur n’a cessé d’enfler, ordre a été donné de lui tordre le cou. C’est donc avec autorité que le conseiller prend la parole :
« la spéculation continue à aller bon train dans la presse concernant un soi-disant transfuge soviétique. À la connaissance du gouvernement des États-Unis, un tel transfuge n’existe pas, ni ici ni dans un quelconque pays étranger. » [1]