Ligne de Front N° 70 Janvier Février 2018
+ Panzer en Normandie
Des fauves en cage
La puissance des chars allemands n’est plus à démontrer. Avec leurs canons de 7,5cm et de 8,8cm, les Panzer IV, les Panther et autres Tiger sont capables de toucher leurs adversaires à longue distance. Par ailleurs, les fauves germaniques sont dotés d’un blindage frontal susceptible de mettre en échec la quasi-totalité des projectiles adverses tirés aux distances usuelles de combat. Conçus pour le front de l’Est, ils sont globalement supérieurs aux productions ennemies. Pour autant, ces engins sophistiqués sont-ils à la hauteur du défi représenté par le débarquement des Alliés dans une Normandie bien différente des steppes russes ?
+ Le baiser mortel au Dragon
Walter Gerhold et le torpillage du croiseur Dragon
Son visage est l’un des plus connus de tous les récipiendaires de la Croix de chevalier de la Croix de fer, mais, finalement, on ne connaît pas grand-chose de Walter Gerhold, l’une des stars des actualités allemandes de l’été 1944. Pourquoi cet homme a-t-il été placé sous les feux des projecteurs de la propagande nazie ? Tout simplement parce qu’il s’est adjugé, à lui seul, un croiseur de 4 850 tonnes : l’ORP Dragon.
+ Typhon sur Moscou
Le XL. Panzer-Korps dans la tourmente
Le 2 octobre 1941, la Wehrmacht déclenche l’opération « Taifun » (typhon), la grande offensive qui doit mettre un terme défi nitif à la résistance de l’Armée rouge et permettre la conquête de la capitale de l’Union soviétique : Moscou. Chargée de cet objectif stratégique, la Heeresgruppe Mitte a été considérablement renforcée : trois armées (2., 4. et 9. Armeen) plus trois groupements blindés (Panzergruppen 2, 3 et 4) ont été rassemblés sous son autorité, totalisant 13 Panzer-Divisionen, 8 divisions motorisées et 48 divisions d’infanterie.
+ Flaktürme
Les donjons du III. Reich
En 1940, afin de lutter contre les raids aériens menés par la Royal Air Force (RAF) contre les villes allemandes, Hitler ordonne la construction de monstrueux Flaktürme (tours de défense antiaérienne) hérissés de pièces lourdes. Ces mastodontes de béton vont alors lutter de manière acharnée contre les bombardiers alliés dans un combat aussi impressionnant que vain.
+ « Diables verts » dans l’enfer blanc
Les Fallschirmjäger dans la bataille de Kirovograd
En raison des pertes infligées aux troupes parachutistes lors de l’invasion de la Crète en mai 1941, Hitler décide de ne plus mener d’opérations aéroportées de grande envergure. Dès lors, les Fallschirmjäger de Kurt Student sont engagés sur tous les fronts pour colmater les brèches. Si leurs combats en Afrique du Nord, en Italie et en France sont bien documentés, il n’en est pas de même pour ceux qui se sont déroulés sur le front de l’Est.
+ DOSSIER : la « Mort noire»
- Les « Diables noirs »
L’infanterie de marine soviétique dans la « Grande guerre patriotique »
Si la flotte soviétique elle-même, la RKKF – pour Raboche Krestyansky Krasny Flot, la Flotte rouge des ouvriers et paysans jusqu’en 1946 – de l’amiral Kouznetsov, apparaît comme un acteur secondaire, parfois marginal, du gigantesque conflit germano-soviétique, pour qui s’intéresse au front de l’Est, l’image du fusilier-marin soviétique, à l’allure singulière, n’est pourtant pas inconnue.
- Polundra !
Les opérations amphibies soviétiques en Extrême-Orient
Alors que l’opération « Tempête d’août » permet à Staline de conquérir rapidement la Mandchourie à la mi-août 1945, l’Armée et la Marine soviétiques lancent des débarquements sur l’île de Sakhaline et dans l’archipel des Kouriles afi n d’étendre la zone d’infl uence soviétique dans la région avant l’inéluctable reddition du Japon.
- Les yeux de la flotte
Les Spetsnaz de la Marine soviétique
La genèse des forces spéciales soviétiques, les fameux Spetsnaz (contraction de Spetsial’noïe Naznatchéniyé, littéralement « force d’emploi spécial »), est indissociable de deux « bêtes de guerre » de l’Armée rouge : Ilya Grigorievitch Starinov, qui en est le promoteur avant la Seconde Guerre mondiale, au point d’avoir été surnommé « le grand-père des Spetsnaz », et Viktor Nikolaïevitch Leonov, qui incarne à lui seul toute la justesse de leur emploi dans la Marine.
+ Camionetta Desertica AS 42 Sahariana
Le meilleur engin de l’Armée italienne
Si, dans bien des cas, les matériels du Regio Esercito (Armée royale italienne) de la Seconde Guerre mondiale sont inférieurs à leurs homologues, certains sortent du lot et peuvent même tailler des croupières aux meilleures productions de leurs adversaires.