Le Ludus de Carnuntum Petronell Bad Deutsh Altenburg
English Translation
Merci à Bryaxis pour son autorisation pour les photographies
Voir article sur les Amphithéatres Romains
Voir les 4 Articles sur les Gladiateurs
La cite possédait un Ludus une école de Gladiateurs situé à proximité de l' Amphithéatre
Le terme ludus est utilisé dans la langue pour désigner le jeu, le spectacle, la plaisanterie, mais aussi l'école élémentaire la salle de gymnastique , ou un lieu de la formation. Pour cet article il sera utilisé pour l’école de la gladiature ou Ludus Gladiatorius.
Les combats entre gladiateurs ou Munera, ont d'abord été introduits à Rome vers le milieu du IIIe siècle en temps que jeux funèbres, pour célébrer la mort de personnes connus. Avec le temps et le succès croissant de ce type de spectacle, la Munera est devenu un puissant moyen de propagande aussi elles ont été utilisée par des personnage de la Cite comme ascenseur électoral surtout à partir du Ie siècle Av JC
Ce passage de statut de spectacle improvisé et occasionnel en spectacle professionnel exige l’utilisation de gladiateurs non amateurs et entrainés d’où augmentation du niveau de compétitivité et de préparation des gladiateurs
ainsi ont été construits les premiers gymnases spécialisés les, ludi ou en son sein sous le contrôle de laniste, sont formés des gladiateurs étaient destinés à combattre dans l'arène.
Ces hommes sont des esclaves ou des condamnés à mort
Tout au long de la période républicaine la maintenance et la formation des gladiateurs, ainsi que la construction et l'entretien du ludus, étaient l'apanage exclusif des citoyens fortunés.
Il est très probable, que chaque ville possédant un amphithéâtre possédait son Ludus Gladiatorius
Parmi les premiers Ludi républicains le plus célèbre fut celui de Capoue fondé C. Aurélius Scaurus. Valerius Maximus témoigne que ce ludus a servi pour former les légions
Armorum tractandorum meditatio a P. Rutilio consule Cn. Malli collega militibus est tradita: is enim nullius ante se imperatoris exemplum secutus ex ludo C. Aureli Scauri doctoribus gladiatorum arcessitis vitandi atque inferendi ictus subtiliorem rationem legionibus ingeneravit virtutemque arti et rursus artem virtuti miscuit, ut illa impetu huius fortior, haec illius scientia cautior fieret. Valerio Massimo, Factorum Dictorum Memorabilium II, 2.3.2
La technique d'utilisation d'armes a été enseigner au consul Publius Rutilius qui forma son collègue , Cn Mallius: Contrairement à ses prédécesseurs le Consul est venu à l'école de gladiateurs de Gaius Aurelius Scaurus et ensuite les enseignement servirent à former les légions avec des techniques d’ attaque et de défense, .
Mais c’est aussi de Capoue, et plus spécialement du ludus de Gnaeus Cornelius Lentulus Batiatus, qu’en 73 Av JC part la révolte de Spartacus.
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Tout aussi célèbre étaient les ludi de Pompéi, Alexandrie, Praeneste et Pergame.
Le ludus de Pompeii
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Introduction
Tout d'abord voyons ce texte de Pétrone dans le Satiricon
Et nous avons la possibilité de nous réjouir avec 3 jours de spectacle de gladiateurs avec des affranchis prenant la place des gladiateurs. Notre Titus est généreux et plein d'initiatives et il n'est pas du genre de faire les choses à moitié .Croyez-moi, vous êtes comme un frère pour lui. Il y aura les plus grands champions dans des duels à mort, avec une grande finale qui pourra être vu par tous les spectateurs.
Il a mis les moyens avec l'héritage de son père qui était de 30 millions en or Dieu ait son âme Mais son pécule ne sera pas entamé -et ainsi on se souviendra toujours de son nom grâce à ce spectacle
Attention Pétrone ne parle pas ici de Titus Empereur Romain fils de Vespasien qui a régné 10 ans après sa mort survenue en 66 Ap JC à Cumes
Les Gladiateurs mais que savons-nous de ces hommes ?
Les Gladiateurs sont Pessumae sortis homines Des hommes de la pire condition
Beaucoup de choses ont été écrites et ces textes ont entretenus des légendes et des erreurs. Ces erreurs ont été exacerbées par le cinéma qui donnera souvent une image fausse de la gladiature. Toutefois ces dernières années cela change avec une approche plus rigoureuse de ce « métier ». Ce qui a fait que cette approche a été plus rigoureuse vient de la relecture des témoignages antiques de l‘exploitation des vestiges archéologiques trouvés. Cette nouvelle lecture a permis aussi l’émergence parmi les groupes d’histoire vivante de troupes de gladiateurs qui font revivre avec pour la plupart beaucoup de sérieux cette profession un peu particulière
Le but de cet article est de tenter de vous expliquer et faire revivre cette profession via les différents types de gladiateur ,de leur armement et de leur évolution et de transformation au cours des sept siècles durant lesquels ils ont fait le spectacle dans les amphithéâtres romains
Pour se faire devant le manque de données dans les textes des anciens auteurs, c’est surtout sur les informations provenant principalement des vestiges archéologiques comme les épigraphes, les représentations des gladiateurs, sur les bas-reliefs les pierres tombales les statuettes et les fresques mais aussi d’autres objets, comme les armures et armes tels que des boucliers, casques protège-tibias trouvés à Pompéi . Malgré cela, le sujet sera toujours ouvert et ce chapitre ne pourra jamais se refermer, car les fouilles archéologiques pourront à tout moment permettre de compléter nos connaissances et de nous faire résoudre certaines énigmes ou aussi d’en faire surgir d’autres
Je tiens aussi à vous faire une description des différentes classes de gladiateurs qui ont évolué durant les 7 siècles de gladiature , avec un armement en rapport avec leur spécialité
Il faut aussi savoir que tous n’ont pas existé simultanément. Il faut donc faire une différenciation temporelle entre le gladiateur républicain et celui de l'époque impériale. Cette transition date de l’époque du principat d'Auguste, qui a introduit une réforme de la Gladiature déjà commencé sous César
Cette réforme qui codifie les classes de gladiateurs, évoluera toutefois au fil des ans.
Une autre différence entre les classes de gladiateurs peut être faite en fonction de la lourdeur de l'armement, c’est pourquoi les gladiateurs peuvent être définis comme léger, moyen et lourd.
Place donc aux « catcheurs » de l’Antiquité.
César ce qui vont mourir te saluent . Mais sont les gladiateurs ?
Le Terme de gladiateurs vient de Gladius car il combatte avec l’épée romaine ou gladius d’où leur nom.
Il faut toute de suite distinguer les gladiateurs professionnels ,des condamnés à mort (noxii ad gladium damnati) des gladiateurs amateurs issus des ennemis de Rome damnati ad ludum, , des damnati ad bestias qui sont plutôt des sujets rebelles ou des traitres.
Criminels condamnés à mort (noxii ad gladium ludi damnati, kakourgoi, katadikoi)
Les 'autorités mettaient souvent à la disposition des editores munerum des criminels condamnés à mort par les tribunaux. Les uns devaient être déchirés par la dent des bêtes féroces [Venatio], les autres périr sous le glaive
Les premiers damnati ad bestias sont des esclaves et des affranchis ; les seconds noxii ad gladium damnati frappait les criminels de naissance libre, ou ceux qui appartenaient à la classe des honestiores, comme les décurions, les vétérans et les fils de vétérans.
S'ils n'etaient pas exécutés en prisons ils pouvaient aussi, à la suite d'une décision spéciale, être envoyés dans l'arène, pour y être exécutés au milieu des combats de la gladiature (ad gladium ludi deputari).
Mais cela n'en faisait pas des gladiateurs et ce n'est que par un abus de langage qu'on les a appelé gladiateur .On pouvait les livrer désarmés à leur destin qui n'était rien de plus qu'un égorgement.
Lorsqu'un condamné revenait sain et sauf du combat, ou bien on le réservait pour une exécution prochaine, ou bien on l'égorgeait séance tenante ; car une sentence capitale devait avoir son effet dans le délai d'un an ; ni le public, ni le gouverneur de la province ne pouvaient l'annuler ; ce droit n'appartenait qu'à l'empereur seul.Les noxii condamnés à mort en Italie et dans les provinces devaient être souvent envoyés à Rome pour y subir leur peine dans l'amphithéâtre Cf l'Apotre Paul
Parfois les editores de toute catégorie se procuraient des noxii pour leurs munera ; ils devaient alors s'adresser au gouverneur de la province, qui donnait au personnel des prisons les ordres nécessaires ; en même temps ils déposaient entre les mains du procurator Augusti une caution, qui ne devait en aucun cas être inférieure à six aurei (20 €), et ils s'engageaient par serment à faire exécuter, sous leur propre responsabilité, la sentence de mort.
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damnati ad ludum, |
noxii ad gladium damnati |
damnati ad bestias |
Les guerres de l'Antiquité sont cruelles et les vaincus sont souvent massacrés
Les Assyriens aimaient à empiler en pyramides les têtes de leurs ennemis, à tapisser les murs des villes rebelles de la peau de leurs chefs écorchés vifs les Athéniens réduisirent en esclavage les femmes et les enfants, massacrent les mâles aptes à porter les armes et émasculent les jeunes garçons.
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Assyrie |
Egypte |
Les Syracusains laissèrent mourir de faim dans les Latomies les Athéniens du corps expéditionnaire fait prisonnier.
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Opsrey |
Les Romains exhibent les chefs ennemis, avant de les étrangler et faisaient périr dans l'arène leurs meilleurs guerriers, obligés de s'entre-tuer. Les différents classes des gladiateurs y trouvent là leurs origines (Samnites, Gaulois, Thraces) Toutefois, ces prisonniers de guerre ne sont pas de vrais gladiateurs
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Prise d'une ville |
Guerriers Captifs |
Vente esclaves |
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Jean Leon Gerome |
Le gladiateur est un combattant spécialement entraîné pour exécuter des performances dont l'issue peut être, parfois, mortelle.
Mais comme ils coûtent très cher la mise à mort du vaincu n'est pas une fin en soi et souvent la mort n’est pas présente à la fin du combat. Ces gladiateurs professionnels sont soumis à la rude discipline du ludus, Par la suite lorsque les gladiateurs seront sous les ordres directs de l’Empereur ils recevront le même entraînement que les hommes libres «volontaires sous contrat» ( auctoritas).
Ils combattront avec un armement spécifique, en général des coutelas plutôt que des glaives ou spatha, selon des règles (lex pugnandi) soumises au jugement d'un arbitre.
Ces gladiateurs seront entourés par des entraîneurs, masseurs, diététiciens.
Nous savons que nous pouvons devenir gladiateur par 4 voies comme durant l'époque républicaine
Il y a l'esclave , le captif ,le condamné et le volontaire
Reprenons ces classes
L'esclave
L'esclave peut etre vendu par son maître ce qui est un bonne façon de de se debarasser d'un esclave en levendant à un lanista mais il est interdit de vendre à un proxénète ou à un laniste un esclave ou une servante sans motif valable. Dailleurs les lois deviendront de plus en dures sur cet point et rapidement cela sera interdit
On trouve aussi l'esclave fugitif ou celui condamné par la justice
Celui ci n'appartient plus à son maitre et devient « esclave par condamnation ». Ils peuivent finir dans les mines ou dans d'autres travaux forcés ou aussi finir dans l’amphithéâtre Il faut savoir que sa condamnation est irrevesible et qu'il ne pourra jamais etre gracié car un esclave qui avait cessé d’appartenir à son maître et ne devait plus par la suite retourner sous sa puissance. Digeste, XLVIII, 8, 12.
Par contre, un esclave fugitif ne peut pas s’engager valablement dans la gladiature, c et que l'esclave fugitif devait être rendu à son maître mais il arrive que les esclaves préférent être employés dans l’arène pour éviter d’être recherchés ou pour éviter unchâtiment parce qu’ils ont détourné de l’argent ou commis quelque delit plus grave.
Les captifs ou prisonnier
suite aux différentes guerres les peuples vaincus vont fourn ir un lot impressionats de captifs qui seront soit esclaves ( pour la plupart) soit gladiateurs pour les plus forts et bien batis . La campagne de Judée sous Titus ou celle de dacis sous trajon en sont un excellent exemple
Les condamnés de droit commnun
Lex est dura lex
Chez les romains on ne plaisantait pas
Pour nous qui vivant dans un monde moderne et protégeant l etre humain on peut trouver que les peines prononcées par les tribinaux romains sont lourdres
Pour un rien vous pouvez etre condamné pour un delit mineur à la rélégation, l’exil, les travaux publics, les chaînes , pour un delit un peut plus graves aux mines, à l’amphithéâtre, ou la déportation Par contre de nombreux crimes étaient punis de mort. on trouve donc Summa supplicia sunt crux, crematio, decollatio. Mediocrium autem delictorum poenae sunt metallum, ludus, deportatio. Minimae relegatio, exilium, opus publicum, vincula. Sane qui ad gladium dantur, infra annum consumendi sunt.
Les supplices les plus sévères sont la croix,(memenur de revoltes ) le feu, la décollation. La condamnation aux bêtes était réservée aux brigands et pirates . Mais Il faut savoir que les condamnés à la gladiature doivent succomber dans l’année. Digeste, XLVIII, 14, 1.
S'il manque de condamnés pour les amphitéatres , les tribunaux sur ordre peuvent augmeter le nombre de condamnés
Les Volontaires
Les auctorati, ssont des affranchis, souvent d’anciens gladiateurs ou des hommes libres qui aimaient la bagarre et qui se laissaient tenter par une carrière glorieuse et rémunératrice. Sous Caligula de nombreux d’hommes libres se firent gladiateurs. Mais l'empereur obligea aussi des citoyens à combattre soit en duels soit en groupes
Mais il faut savoir que ces hommes libres appartenaient aux catégories sociales les plus défavorisées, aussi l’amphithéâtre était pour eux un moyen d’échapper à la misère
A cote de ces des prisonniers de guerre et des esclaves des condamnés à mort, on trouve des hommes libres qui décident de devenir gladiateur pour d’obscures raisons Honneur dette ou goût du risque
Un peu comme les volontaires incorporant la Légion étrangère Française. IL faut savoir que quiconque en tant qu’homme libre devenait gladiateur devenait aussi par la loi Infamis .Seul l ‘espoir de vaincre dans l’amphithéâtre avec à la clef des récompenses et devenir un héros pouvait laisser une lueur d’espoir à ces citoyens libres ayant choisi cette carrière de paria de la société
Pour confirmer ces dires l'écrivain Juvénal parle d'un certain Gracchus aristocrate romain qui a choisi de combattre dans l'amphithéâtre comme rétiaire . Il est d'après Juvénal la honte de Rome et il ajoute que son adversaire qui a été contraint de se battre contre lui craignait plus l'ignominie de cette situation que le fait de pouvoir d'être blessé
Un homme libre qui devient gladiateur devenait auctoratus qui est un statut intermédiaire entre homme libre et l’esclave , et il dépend d'un Laniste .
Sa condition est similaire à celle de l'esclave; le juriste Gaius parle de lui comme auctoratus meus, Mais le fait de voler un Gladiateur au laniste est considéré comme un vol
Le gladiateur vainqueur reçoit une palme parfois une couronne de lauriers et des cadeaux
Il traversait l'arène en courant, sous les acclamations de la cavea avec un glaive de bois (rudis)
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Rudiarius |
Ce glaive était offert au vainqueur (rudarii) ce qui signifiait qu'il était définitivement libéré de son obligation de combattre. Il pouvait alors se choisir une nouvelle vie, ou rester dans le monde de l'arène comme instructeur (doctor) Mais nombre de rudarii choisissaient de rempiler, comme ce Flamma aux 21 victoires qui, quatre fois libéré, se réengagea quatre fois.
La vie d'un Gladiateur
Tout d'abord le gladiateur prête serment : Il est connu grace à Petronne dans son Satiricon 117
in verba Eumolpi sacramentum iuravimus : uri, vinciri, verberari ferroque necari, et quicquid aliud Eumolpus iussisset. Tanquam legitimi gladiatores domino corpora animasque religiosissime addicimus. Répétant les mots d’Eumolpe, nous jurâmes de nous laisser brûler, enchaîner, bâtonner et tuer par le fer, et de faire tout ce qu'il pourrait nous ordonner. Comme les gladiateurs légalement engagés, par ce serment sacré, nous nous remettons corps et âme à notre maître.
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La vie d'un gladiateur est faite de larmes et de sang comme on le dit en latin auctoramenti verba sunt: 'uri, vinciri ferroque necari' ou être brûlé, enchaîné, tué par le fer. Le fouet est omni present surtout pour le nouveau et aussi pour les gladiateur qui manquent d'ardeur au combat .Vnus alicuius flaturae fuit Thraex, qui et ipse ad dictata pugnavit. Ad summam, omnes postea secti sunt ; adeo de magna turba " Adhibete " acceperant. Le seul à avoir quelque trempe était le Thrace, mais, lui aussi, combattit comme à l'école. Bref tous, après cela, furent fouettés, tant la foule avait crié : « Rossez-les. » Pétrone, Satiricon
Ensuite le Gladiateur devient Tio ou et il s’exerce contre un mannequin de paille ou un poteau palus avec une rudis, sorte d'épée en bois. Nous avons des grafittis de Pompéi qui sont tres explicites:
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Apres son entrainement il entre dans l arêne et apres quelques combats il deveint secunda rudis, puis prima rudis, ou primus palus puis summa rudis pour finir veteranus
Nous voyons maintenant les differents classes de gladiateurs ou Armaturae
Les gladiateurs appartiennent aux trois grandes catégories dont les noms ont varié avec les époques. Ces 3 categories ont elles meme des subdivisions
La République, connaît trois « Armaturae : les Samnites (Samnites), les Gaulois (Galli) et les Thraces (Thraeces). Sous l'empire on classe les gladiateurs à pied selon la forme et la taille de leur bouclier : parmularii au petit bouclier rond, scutarii au grand bouclier rectangulaire.
On peut les classer aussi selon qu’ils sont légèrement ou pesamment armés. Les principaux gladiateurs légèrement armés sont les poursuivants (secutores) et les attaquants (provocatores). Les principaux gladiateurs lourdement armés sont les mirmillons, les thraces et les hoplomaques alors que les retiarii, « rétiaires », sont une classe à part.
Les autres classes sont les parmularii avec des petits boucliers ronds et les scutarii avec des grands boucliers allongés
Les parmularri sont les descendants des Thraces :
Ils sont equipés d'ocrea sur les 2 jambes et combattent avec une arme spéciale la sica qui est une dague recourbée semblable à une faux retournée (falx supina) en forme de « défense de sanglier » Il pouvait ainsi contourner les defenses de sont adversaire et porter des coups à l’abdomen de l’adversaire C’était l’arme traditionnelle des brigands et des assassins, les sicarii.
Dans ce groupe on peut rattacher le provocator, « attaquant ».
les scutarii, sont les descendants des Samnites et des Gaulois, que l’on reconnaît à leur grand bouclier rectangulaire, et à leur casque souvent fermé par des ailes (pinnae). qui se répartissent en trois sous-catégories : les murmillones ou mirmillones, « mirmillons », descendants des Gaulois , les contraretes « contre-filet » ou mieux « contre-rétiaires » spécialisés dans les duels contre les rétiaires les hoplomaques », descendants des Samnites. Ils « combattent avec des armes pesantes », lourd bouclier rectangulaire et épée longue (spatha). Seule leur jambe gauche est protégée par une ocrea qui s’arrête sous le genou. Ils portent un casque à aigrette.
Et enfin les secutores (« poursuivants, chasseurs »), descendants des Samnites, variante des hoplomaques qui sont les adversaires traditionnels des rétiaires,mais les secutores s’affrontaient également entre eux.Ils portaient un casque sans arête, avec ou sans visière, pour offrir moins de prise au filet du rétiaire, un bouclier long et une jambière à la jambe gauche.
Le Ludus de Carnutum