Le Char T 72 Ural
Lire ce site en anglais et russe
Le char T 72 Ural a été conçu à l’origine comme une version moins chère du char ( MBT) T 64 qui avait été conçu par l usine de Kharkov et qui était à la pointe de la technologie de l ‘époque
entre temps d'autres bureaux d’études influents avaient fait par de leur doléances avaient dénigré le bureau d’étude de l ‘usine Kharkov, en disant que le T-64 était « moderne « donc complexe
De plus ce char n'avait pas été bien accueilli par les troupes blindées de l'armée soviétique.
En effet le T 64 avait comme particularité avec un système de chargement automatique mis au point en 1964 par le bureau d'études Vagonka . Celui ci était en compétition avec le bureau d’étude de Nizhni Tagil qui avait commencé entre temps de modifier le le chargeur automatique du T 62. En 196 c’est donc le chargeur du T 62 modifié qui sera accepté pour armer un nouveau char qui deviendra le T 72 après la décision de mise en production de celui en 1971 après des essais de prototypes. Mais chose rare Il faut décidé de construire simultanément des chars T 64 et T 72
C’était donc un compromis entre les militaires exigeant le char le plus sophistiqué possible pour rivaliser avec les meilleurs de l'OTAN comme le T-64 et des militaires qui souhaitaient le plus grand nombre de chars comme le T72 qui était plus simple et moins cher.
|
Object. 432 |
Cette décision créa une situation difficile pour l'Armée Rouge car la plupart des composants des deux véhicules étaient différents,
Le seul composant commun était la munition du canon de 125 mm.
La production des T 72 a commencé à l’usine Ural de Nizhni Tagil.
La fabrication a ensuite été étendue à l'usine de machines de Chelyabinsk après la fermeture de la ligne de production des T-55 et T-62 destinés à l'exportation. Les usines d’Omsk et de Kharkov ont ensuite été utilisées pour produire le T 64 puis le T-80.
|
Les dessins et des coupes transversales sont montre un char des premières séries produit par L’URSS au début des années 70
Globalement on s’aperçoit que ce char est un mélange entre la lignée des T-62 dont il est issu avec des influences du T-64
Comme sur le T-64, l’équipage n’est composé que de trois hommes, grâce à l’utilisation d’un chargeur automatique. Le siège du conducteur (20) est situé à l avant du châssis au centre alors que le commandant et le tireur sont placés dans la tourelle, le tireur (18) se trouvant à gauche du gros canon. On peut voir que le T-72 à une silhouette basse et aplatie avec ses points positifs et négatifs
Le canon principal est une pièce imposante à âme lisse de 125 mm, utilisant des munitions en 2 parties ( charge et projectile séparés)
Environ la moitié des munitions est stockée dans un magasin à cassettes rotatif (16) situé sous la tourelle, le reste étant stocké dans des racks situés dans la tourelle et le châssis
Le moteur (13) est monté transversalement à l'arrière du châssis séparé par pare-feu
La transmission (14) est située directement derrière le moteur, à l'arrière du char. La suspension est composée par des barres de torsion qui traversent le fond du châssis qui a six Galets avec barbotins à l ‘arrière.
|
|
|
Sur ce dessin montre un T 72 de début de production construit au début des années 70
On devine bien la filiation avec le T-62 à l’origine du dessin, mais avec quelques influences ultérieures du T-64.
Comme sur le T-64, l’équipage est composé que de trois hommes, grâce à l’utilisation d’un chargeur automatique.
|
Sur ce deuxième dessin on voit l intérieur du châssis du T-72
Il faut noter la à quel point ce char est bas et trapu . Le carrousel de munitions est situe sous le puits de tourelle ce qui ne laisse pas beaucoup de place au commandant et au mitrailleur. La grande culasse de l’arme de 125 mm (25) occupe le centre de la tourelle et on devine les instruments de vision du commandant (27), le stockage des munitions de ma MG coaxiale (29) et de la radio (30) . La MG coaxiale est une PKT (26) et elle est située coté droit du char à coté du commandant . L’autre côté est réservé au tireur avec tous les instruments comme le viseur nocturne TPN (7) monté à côté du télémètre TPD (6), Au dessus se trouve les manivelles pour l’élévation du canon (5) monté en dessous (en site ). À gauche de la manivelle se trouve l'indicateur de déplacement, ou le cadran pour l orientation en azimut (24), même s'il n'est pas très bien dessiné ici. La manivelle pour la rotation de la tourelle est identifiée, en numéro 23 ainsi que l’emplacement du circuit hydraulique principal du tireur.
|
Nous somme ici face au poste de conduite du char
Tout est dans le style du confort à la soviétique Le siège est bien rembourré fixé à des supports boulonnés directement au plancher Les leviers de direction (2) se trouvent de part et d'autre des pieds du conducteur. L’emploi de ces leviers semblent un peu anachronique dans un engin par ailleurs assez moderne. À la droite du pilote se trouve son sélecteur de vitesse (4) et les composants du système de protection NRBC (3 et 19).
|
|
Nous avons les pédales d’embrayage, frein et l’accélérateur en 21 ce sont des éléments du système de freinage Le pilote de dispose que d’un seul épiscope de vision monté frontale C ‘est un épiscope de vision diurne grand angle TVNE-4E. Pour ouvrir la trappe il faut la lever de quelques centimètres, puis elle pivote sur le côté Le mécanisme est contrôlé par un levier cylindrique que nous voyons fixé au plafond et qui pend juste derrière (à droite) du levier de vitesse.
Lorsque le canon est pointé à midi il y a si peu de place entre l'écoutille et le tube de canon que le pilote ne peut pas utiliser sa trappe. Dans ce cas, il a une trappe de secours sous son siège Le siège étant vissé directement sur celle ci . la trappe s’ouvre grâce à des charnières. Mais selon la position du siège ( position avancée ) il est impossible de manœuvrer cette trappe. Ainsi son utilisation en cas d'urgence est discutable.
|
Pour évacuer il ne reste plus au pilote que la tourelle et ses trappes . Cette difficulté de sortie via la trappe du pilote est un problème récurant des chars car en général les chars modernes présentent une silhouette basse L’avant du carrousel de munitions n'est qu'à quelques centimètres de l'arrière du siège du conducteur.
Les réservoirs d'e carburant
Deux réservoirs sont situés aux deux angles avant du chassis à côté du conducteur. Ces réservoirs de carburant fournissent un minimum d'armure. Cette décision a été prise délibérément, car le système d'alimentation en carburant est conçu pour utiliser les réservoirs d'essence avant en dernier.
|
Le carburant diesel peut agir comme une forme de blindage liquide dans les espaces clos. Toutefois la capacité d'un réservoir de carburant à supporter un tel effet dépend de la rigidité de ses parois. Des tests ont montré que même les réservoirs de carburant à parois minces sont capables d’arrêter un jet de charge formé dans une mesure limitée. Le facteur principal est l’énergie du jet; Lorsque l’énergie du jet de charge formé est élevée, une onde de choc puissante est générée et des parois plus épaisses sont nécessaires pour refléter efficacement l’onde sans se rompre.
Un réservoir de carburant ( diesel et non essence )à paroi mince suffira pour un jet de charge de forme faible Les essais soviétiques des réservoirs de carburant des T-34 et T-54 ont montré que tant que la pénétration résiduelle du jet de charge ou du projectile perforant est faible, même les réservoirs de carburant à paroi mince sont en mesure d'absorber complètement la menace sans rupture ou explosion.
Au cours des combats à Grozny, un T-72 a été frappé latéralement par une ogive RPG ou SPG sur le poste de conduite. Bien que non protégé par du surblinfage ce T-72, a surveuc grace aux reservoirs de carburant qui ont arreté la charge ( cela équivaut à plus de 400 mm de blindage.
Ecran de fumée
LesT-72 de permiere série sont aptes à créer un écran de fumée en injectant un carburant diesel dans le collecteur d'échappement via le TDA (appareil à fumée thermique), alors que les version suivantes utilisent les DREBS
|
Le permier modèle est une méthode peu coûteuse et extrêmement utile de dissimulation rapide apour une consomation de10 litres de diesel par minute de fonctionnement continu.
En injectant du diesel dans le collecteur d'échappement, le collecteur chaud évapore instantanément le carburant, qui est éjecté du port d'échappement par les gaz d'échappement. Au contact de l'air ambiant froid, le brouillard diesel se condense en un épais brouillard blanc. et mettre en echec les missiles AC car il brouille les systèmes de mesure mais il ne protège pas contre les projecteurs infrarouges tels que les AN / VSS-1 et AN / VSS-3A, qui fonctionnent dans la plage des 785 à 1000 nm
Il est possible de créer une fumée plus dense en montant le regime moteur mais on augmente aussi le taux de consommation de carburant de 10 fois. La fumée brouille alors les systèmes de visée dans la plage de longueurs d'onde de 400 à 3 000 nm, ce qui le rend efficace pour dissimuler le char aux systèmes d'imagerie infrarouge actifs
Par contre il est totatelement inefficace contre les dispositifs d’imagerie thermique comme le viseur thermique de réservoir AN / VSG-2 installé dans le M60A3 (TTS), qui fonctionne entre 7 600 et 11 750 nm.
L
e conducteur ne doit pas changer de vitesse lorsque le TDA est en action s’il souhaite maintenir un rideau de brouillard continu, car la modification de la charge du moteur aura une incidence sur le volume de brouillard produit. Il n’est pas recommandé d’utiliser le système plus de 10 minutes et il faut laisser un intervalle de 3 à 5 minutes entre chaque utilisation. Si le conducteur respecte toutes les directives, le système peut être utilisé un nombre infini de fois.
|
On pourrait penser qu'avec seulement deux membres d'équipage dans la tourelle, il y a une bonne ergonomie donnant un espace de vie confortable pour l ‘équipage . Il n ‘en est rien et c’est pluton l’inverse qui se produit Chaque espace disponible est utilisé à outrance et l’équipage à l impression de se trouver à l’étroit
Il y eu au début trois types de T-72 utilisés par l’Armée rouge le T-72, le T-72A et le T-72B.
Le T-72A a été fabriqué de 1979 à 1985 et intègre de nombreuses améliorations par rapport au char d origine qui sont
l’installation du viseur télémétrique laser TPDK-1 pour le tireur, en remplacement du télémètre de coïncidence TPD2-49 du T-72,
Installation un nouveau viseur nocturne du tireur TPN3-49 avec le projecteur L-4 à la place de son projecteur original TPN1. -49-23.
Le T-72A possède également un système DREB ( défense rapprochée des engins blindés )type 902B,
un canon 2A46 à la place du 2A26M2 d'origine,
un dispositif de vision nocturne du conducteur TVNE-4B
Un moteur V-46-6.
Les versions Pacte Varsovie et Export du T-72 seront comprennent le T-72M, qui est la version d'exportation du T-72, et le T-72M1, qui est la version exportation du T-72A soviétique.
Les versions d’exportation T-72M et T-72M1 incluent des armures de coque frontale et de tourelle renforcées.
Les exportations de ces versions étaient nombreuses et comprenaient des membres de l’ancien Pacte de Varsovie, ainsi que des pays suivants: Algérie, Angola, Inde, Iran, Iraq, Syrie, Algérie, Koweït, Libye, Finlande et Yougoslavie.
Des licences de fabrication ont été fournies à divers pays comme la Tchécoslovaquie, Inde, en Iran, en Irak, Pologne et Yougoslavie ce qui a permis à la Croatie d’en construire_.
Le T-72B est fabriqué depuis 1985 et sa version exportation est connue sous le nom de T-72S. Les principales différences entre les réservoirs T-72A et B résident principalement dans l’installation du stabilisateur 2E42-2 avec entraînement élévateur électro-hydraulique et d’un entraînement transversal électromécanique au lieu du stabilisateur électro hydraulique 2E28M d’origine. Il existe également un système amélioré d’armes guidées, un blindage réactif explosif ERA amovible
et un moteur amélioré, le V-84, à la place du V-46-6.
La planche montre une partie du poste du tireur
Le mécanisme principal d'élévation de l'armement (5) est montré ainsi que le viseur du télémètre TPD2-49 (6) et le viseur nocturne TPN1-49-23 IR (7). Le mécanisme de chargement automatique (10) occupe la majeure partie de l’arrière de la tourelle.
On peut voir sur le dessin le mécanisme de levage, et d’éjection. Le carrousel à munitions (16) se trouve sous le sol de la tourelle et le panier de la tourelle (17) .
NRBC PROTECTION
La ventilation est contrôlée à partir du boîtier de gestion de la ventilation et de la filtration KUV-11-5-1S. Le système de ventilation comporte un éjecteur de poussière intégré à l'entrée d'air afin de garantir une alimentation en air pur dans des conditions de fonctionnement normales.
Le schéma ci-dessous - tiré de "Matériel électrique spécial du T-72" publié par le département militaire de l'Université de technologie d'Omsk - nous donne une vue en coupe du système. La sortie d'air du ventilateur en mode de fonctionnement normal est marquée (21). L'air est aspiré par le ventilateur, traverse le surpresseur d'air et sort par la sortie (21). Un éjecteur de poussière est installé à l'entrée d'air pour garantir que de l'air propre est fourni dans le compartiment de l'équipage, même dans des conditions très poussiéreuses.
|
Le ventilateur aspire l'air d'un port situé sur le toit de la coque, situé juste derrière l'anneau de la tourelle.Lors de Franchissements, le système de ventilation est désactivé et la prise d'air est fermée pour empêcher l'eau de pénétrer dans le compartiment de combat et pour éviter d'endommager le moteur électrique.
.
|
L'une des caractéristiques les plus connues du T-72 est le remplacement du chargeur dans la tourelle par un chargeur automatique avec un carrousel à munitions.
Le carrousel contient la principale réserve de munitions avec 22 obus et de 22 gargousses
Les obus sont rangés dans la partie inférieure du carrousel et les gargousses au dessus. Chaque projectile est emballé dans un container séparé contenant également un étui semi-combustible au-dessus du projectile. Dans le T-72A, il y a aussi 22 obus et gargousses stockés dans le châssis et la tourelle. Par la site il y aura 5 projectiles situés près du poste de tireur et de commandant prêts à l emploi
Séquence de tir
Une fois que le tireur a sélectionné le projectile à charger, le carrousel tourne sous le sol de la tourelle pour aller chercher son projectile Il s’arrête sous le palan à chargement automatique situé à l’arrière de la tourelle. Le tube est ensuite automatiquement élevé dans la position de chargement appropriée et le treuil à chargement automatique amène le projectile (munition en 2 parties ) à partir du carrousel.
Le projectile est d'abord engagé dans la culasse et après le tir la culasse s'abaisse et la charge est ensuite éjectée. Le tube revient ensuite automatiquement dans l axe de visée précédente
une nouvelle munition est alors engagée et le tube est prêt à tirer
Après le tir, la douille est est éjecté par l'arrière de la tourelle via un petit orifice situé sur le toit, le char a une cadence de tir de 1 coup chaque 8 secondes.
|
Voici un croquis simple de la mise en ouvre du système de chargement automatique type 2A46M. C
Le carrousel de munitions (12) situé sous le plancher de la tourelle comporte 22 cassettes situées autour de son périmètre, chacune avec un projectile en dessous et une douille dessus. Les douilles sont du même type, quel que soit le type de projectile.
Lors de l’approvisionnement du carrousel les munitions chargées dans le carrousel, sont enregistrées par par le tireur . Ainsi il connaît l'emplacement et le type de chaque projectile dans le carrousel.
Au combat le tireur sélectionne sur son écran de contrôle le projectile choisi par le commandant, le carrousel tourne automatiquement jusqu'à ce que le type de munition soit aligné avec le palan de chargement.
Le système amène le projectile au tube et lorsque celui ci atteint l'élévation correcte pour le chargement (+3 degrés), le tube peut faire feu(projectile (7) et le boîtier (6) )
Il peut y avoir aussi 2 cycles de tir (8 et 9). Sur le système placé dans le T-80, ces opérations sont combinées en une seule et le tube a une cadence de tir supérieure au 8 coups / minutes du T-72.
La cadence de tir peut sembler rapide toutefois au combat les secondes paraissent des heures et inconvénient majeur le tube doit revenir dans l axe du tir précédant ce qui impose toujours une correction avant de pouvoir tirer à nouveau e qui prend du temps supplémentaire. En effet après le tir le tube revient automatiquement à l’angle d’engagement précédent et le tireur doit alors ajuster sa visée avant de pouvoir retirer
L’éjection automatique pose aussi un problème en cas de combat en conventionnement contaminé ( NRBC) car la trappe expose le char à une éventuelle contamination
Mais cela n’a jamais sembler un problème pour les Soviétiques qui devaient penser que la contamination possible éventuelle était moins importante que le fait d’évacuer les douilles. Sur ce dessin particulier, le plancher de tourelle (12) et la plaque de fond de coque de réservoir (11) sont tous deux identifiés.
|
Voici un dessin plus détaillé du chargeur 2A46M avec la plupart des composants principaux identifiés,
le chargeur étant à nouveau vu du côté droit (du côté du commandant). Le chargeur électromécanique est actionné par des moteurs électriques et comprend le carrousel, le palan à container l’éjecteur de boîtier, le bras de refoulement, le verrou électro-mécanique du canon afin d’immobiliser le canon pendant son chargement), une unité de mémoire afin de remettre le tube dans l ‘axe de la dernière position de tir du tireur, la boîte de distribution, le panneau de commande, la plate-forme de chargement et l’indicateur "tours à gauche / containers vides".
Stocker les munitions dans des magasins séparés par des cloisons de l'équipage du char, comme dans le cas du M1 Abrams et du Léopard 2, ou du Leclerc n ‘est pas d’actualité dans le T 72 Le résultat est que si un T-72 est touché cela provoque généralement un incendie des munitions mortel pour le char
|
On a vu le résultat lors des Guerres du Liban en 1982 et la guerre du Golfe.
Si le stockage des munitions sous le plancher de la tourelle contribue à réduire la hauteur totale du véhicule, cela entraîne en contrepartie une réduction de l'espace libre de l'équipage et entraîne en cas de coup au but la destruction quasi certaine du char et de son équipage ce qui n ‘est pas vrai pour les chars occidentaux de la 3e et4e génération avec es obus placés dans la nuque et protégés par un système anti incendie ( liquide et cloison pare feu protégeant l’équipage )
|
Toujours en utilisant les mêmes croquis voici un autre agrandissement d'un dessin montrant la tourelle côté Le poste radio au centre de l'image est un R-123M, qui sera remplacé par le R-173 dans les versions T-72A et ultérieures. Il fonctionne en mode FM dans la plage de 30 000 à 76 000 kHz avec 10 fréquences présélectionnées.
Et contrairement à la plupart des radios des MBT occidentaux, le R-173M utilise un laryngophone qui fait partie du casque en cuir du tankiste ,Le même système de micro est également utilisé en intercom du char.
|
Le commandant dispose d’un tourelleau mobile équipé de deux épiscopes de vision TNPA faisant face à l’arrière et trois dispositifs de vision orientés vers l’avant (27).
Alors que les deux dispositifs extérieurs sont de simples blocs de vision de jour TNP-160, le dispositif central est la principale source de vision du commandant.
Dans la plupart des modèles T-72, il s'agit d'un viseur de désignation de cible, TKN-3.
Le TKN-3 est un viseur binoculaire qui permet au commandant de repérer une nouvelle cible en faisant pivoter cette coupole, puis de passer la main au tireur en appuyant sur un bouton de la poignée de visée . Contrairement aux chars occidentaux, le commandant n'a pas la même image que son tireur car il n'y a aucun lien entre les deux optiques. Ce système de vision TKN-3 est courant sur tous les chars soviétiques / russes depuis de nombreuses années,
|
Voici le dessin du TKN-3 du chef de char
La tête de visée périscopique avec le miroir principal est installe dans la tourelle . La vis de fixation (5) maintient l'unité et le levier (6) permet de commander l'ouverture ou la fermeture du capot de protection Les lentilles (8) sont entourés d’œillères en caoutchouc souple qui les protègent . Un coussinet frontal (3) est également fourni pour protéger la tete lors de son utilisation Pendant la prise de visée, le chef de char les poignées (1 et 11) à deux mains et contrôle la rotation de la tourelle à l'aide de ces poignées.
Si le commandant détecte une cible à portée de vue, il peut amener le canon principal directement sur sa ligne de visée en azimut en appuyant sur le bouton (2) situé sur la poignée de commande gauche.
Il passe ensuite la main au tireur i. Mais si le commandant appuie sur le bouton (10) situé sur la poignée de commande droite, il garde le contrôle de la vision et de la rotation de la tourelle. Contrairement à la plupart des chars occidentaux, le chef de char n’ a pas la possibilité de tirer . Cela est réservé au tireur et si un problème se pose à son niveau le char ne peut tirer . Le TKN-3 possède une vision de tir nocturne avec infrarouge intégré;
Son grossissement est de 4,2x en nocturne et de 5x en diurne .
Le TKN-3 a également un champ de vision angulaire d’environ 10 degrés en mode jour et de 8 degrés la nuit.
La nuit, le commandant peut également utiliser le projecteur infrarouge OU-3GK monté sur la tourelle pour améliorer sa visibilité, mais sa portée effective n’est que de 400 m environ.
|
Le canon 2A46 de 125 mm a été conçu par le bureau d’études Petrov à Perm. Il s’agit d’une arme très puissante et précise. En tant que canon à ame lisse, il peut tirer un certain nombre de projectiles différents, y compris un missile guidé dans les versions les plus récentes de l’arme.
La désignation 2A46 est la désignation industrielle de l'arme, mais elle porte également le nom de D-81TM et a été baptisée Rapira 3 par les Russes.
Les munitions classiques tirées de l’arme incluent la munition antichar hautement explosive 3WBK10 ou 3WBK7 (HEAT), une à fragmentation hautement explosive 3WOF22 (HE-FRAG) une à perforation de blindage 3WBM3 (ou 3WBM6 / 7/8) stabilisée par ailette. , rejetant le sabot (APFSDS). Ces types de munitions seraient également communs aux T-64, T-80, T-80 ukrainiens et T-90, car ils utilisent le même tube
La visée en maximale en site du canon n’est que de -5 / +15 degrés en raison du manque de hauteur libre à l’intérieur de la tourelle Le canon possède un bloc de culasse à coin coulissant qui s'ouvre à gauche et les munitions sont tirées électriquement.
En cas de dysfonctionnement du système de chargement automatique des manivelles permettent de charger manuellement l'arme, mais la fréquence des tirs tombe ensuite à deux coups ou moins par minute.
Une fois le carrousel vide , l’équipage doit le recharger à la main à partir des munitions stockées dans la char (tache pénible ) Les munitions sont très fragiles ( Ici des munitions type auto-consommables Zh40. )
|
|
À l'exception des munitions dans le carrousel on trouve des munitions rangées derrière les sièges du tireur et du commandant, les munitions situées derrière les sièges du chef de char sont visibles ici dans la partie supérieure de l'image.
Elles comprennent deux projectiles sous-calibrés et deux cartouches propulsives (noires). Il y a un grand réservoir de carburant sous le plancher entre l'arrière du plancher de la tourelle et la cloison pare-feu, Certains munitions sont arrimées verticalement dans les renfoncements de ce réservoir de carburant.
À l'avant, il y a un autre réservoir de carburant à la droite du conducteur. À l'extrême gauche de l'illustration, vous pouvez voir que des munitions supplémentaires rangées de la même manière mais à l'horizontale.
Un certain nombre de munitions sont stockées contre les parois à l’arrière du T-72 Notez à nouveau que dans le carrousel, les étuis de propulseur sont placés dans chaque casier au-dessus du projectile correspondant. Bien que cela soit difficile à voir dans cette illustration, l'emplacement des deux types de boîtes de munitions de MG est également indiqué, principalement du côté de la tourelle du commandant.
|
L'agrandissement de ce dessin, nous place coté tireur dans un T-72 début de production avec un télémètre binoculaire à coïncidence. Un viseur télémétrique laser remplacera ce matériel dans le T-72A et les blindés ultérieurs n’auront plus qu’un seul oculaire, contrairement à ce que vous voyez ici.
Avec ce viseur télémétrique laser la tache du tireur est la même qu’avec le matériel antérieur Celui ci doit mettre en route l’entraînement gyroscopique du viseur TPD-K1 (ceci pour le T-72A ou 72M1). Une fois l la mise en route de faite le mécanisme de levage via le stabilisateur de champ de vision se mets en route. Les systèmes sont maintenant prêts et le tireur peut commencer à scanner le champ de bataille tout en utilisant ses appareils de visions de la tourelle via les poignées qui sont en duplex avec celle du chef de char
Il attends alors que le chef de char lui une cible pour lui. Contrairement à la plupart des chars occidentaux, les poignées du tireur ne s'inclinent verticalement mais horizontalement
Bien que cela n'apparaisse pas sur ce dessin, la trappe du tireur s'ouvre vers l'avant et comporte une ouverture circulaire pour l'installation du schnorchel de combat pour les passages humides.
|
Devant la trappe se trouve un périscope de jour TNP-160, tandis qu'un bloc de vision TNPA-65 est monté dans coffre blindé .
|
|
Voici le dessin du viseur télémètre laser TPD-K1.
Les commandes situées en haut du viseur prêt du plafond de la tourelle comprennent
le sélecteur de munitions de secours (11) pour les cas où l'électricité n'est pas disponible. Les données balistiques sont stockées sur des disques incurvés et, lorsque le chargement automatique est fonctionnel, ce commutateur n'a aucun effet.
Les voyants (10) sont à côté du sélecteur d'urgence.
Sur le côté droit du viseur se trouvent un bouton de réglage pour la correction (16) et des voyants pour le télémètre laser READY (20), indiquant que le système est prêt à fonctionner. Les deux autres voyants sont SETTING (22), qui s’éteint une fois la mesure prise puis s’allume à nouveau lorsque le laser est à nouveau réglé pour s’allumer normalement, avec un intervalle de six secondes environ.
Le dernier voyant indique si le système est en mode AUTO / HAND (23).
À côté des voyants se trouve un boîtier qui contient la lecture numérique du télémètre (21) et du voyant de la portée rapproché (24) et du bouton de réglage (25).
Les trois interrupteurs situés au-dessus des poignées sont destinés aux commandes de stabilisation de la vue (2, 29, 30), avec leur voyant (28) à droite.
Sous l’oculaire se trouve le bouton de réglage dioptrique (6) et à gauche le réglage de la luminosité (7) du graticule.
Le petit panneau de commande supplémentaire attaché ci-dessous et à gauche sert pour les commandes du stabilisateur.
Cette photo montre le tireur assis à son poste travaillant sur le système de chargement automatique dans un T-72. Cette image donne une bonne idée e de l'intérieur de la tourelle et so encombrement. Le très grand angle de l'objectif de la caméra déforme les bords de la photo et donne à l'intérieur un aspect plus spacieux qu'il ne l'est réellement.
Il a le viseur télémètre TPD-K1 derrière son épaule gauche.
L'équipement qu'il manipule semble faire partie du système d’éjection sa main gauche est sur le levier d'ouverture qui actionne le bloc culasse
Deux moteurs contrôlant l’action de le chargement automatique se trouvent à l’arrière de la tourelle; le premier actionne le treuil ramenant les munitions du carrousel à l'arrière de la culasse et le second ouvre le volet d'éjection via un moteur électrique .
|
|
Une fois que le tireur a utilisé son télémètre laser (ou son graticule stadiamétrique) pour déterminer la distance qui le sépare de sa cible, il sélectionne e le type de munition via le bouton situé à proximité des poignées du stabilisateur.
Il appuie ensuite sur le bouton de chargement situé sur le panneau de contrôle de son chargeur automatique
. Ce dernier prépare ensuite le canon pour le tir, le tireur veillant à tenir son bras droit à l'écart du mécanisme de chargement.
Si le tireur engage une cible en mouvement, l'ordinateur de balistique situé dans le viseur prend en charge le suivi de la cible et fait pivoter la tourelle.
Le réticule de visée se déplacera ensuite latéralement pour fournir l'angle d'introduction nécessaire.
Le tireur doit ensuite réaligner le point de visée du graticule sur la cible, puis tirer avec l’arme en appuyant sur la gâchette située à l’avant de la manette
La MG coaxiale 7,62 mm PKT est également utilisée de la même manière, mais bien sûr, le bouton de sélection des munitions situé en haut de la vue doit être réglé en position MG coaxiale.
Cette image montre la vision que nous avons dans le graticule du viseur TPD-K1, mais sans le cercle de portée laser éclairé.
L'échelle de visée se situe en haut de la vue et la ligne horizontale avec les triangles au centre est le repère principal, avec des repères d'angle d'attaque de part et d'autre.
Sous les marqueurs principaux se trouve une échelle verticale pour les deux graticules balistiques, l’un pour les tours HEAT à gauche et l’autre pour les tours HE-FRAG à droite. L'échelle à l'extrême droite est un télémètre stadiamétrique (qui utilise la taille de la cible pour déterminer la portée) qui calcule suivant ses données à savoir avec une base de hauteur de cible moyenne d'environ 2 m
Grace à ses données il détermine la distance approximatives en conséquence, de 40 à l'extrémité gauche de l'échelle à 5 à l'extrême droite. , par incréments de 5.
|
Voici la MG 7,62 mm PKT
C ‘est une Pulemyot Kalachnikov (PK),mitrailleuse polyvalente de 7,62 mm, dont le mécanisme est basé sur le fusil d'assaut Kalachnikov.
Les différences notables par rapport au fusil d’assaut sont la système de récupération des gaz située sous le canon et la crosse creuse ressemblant à celle du fusil de sniper SVD.
Le PKM tire des cartouches 7,62 x 54R montée sur bande métallique .
Le modèle PK de base pour les troupes à pied est monté sur bipied et est alimenté par une bande de de 100 cartouches transportée dans une boîte fixée à droite Son poids est d’environ neuf kilogrammes pour une longueur de 1,16 mètres
La majeure partie de l'arme est construite en métal estampé et en acier forgé.
Le PKS est un PK monté sur un trépied léger (4,75 kg). Il utilise une bande de cartouches de 200 ou 250 coups placé dans une caisse placée à la droite
Le PKT est la version du PK montée sur char
|
Les chars soviétiques, les VCI l’utilisent comme mitrailleuse coaxiale. Son canon est plus long et plus lourd que le PK
Le PKT possède un solénoïde à l'arrière pour le tir électrique télécommandé bien qu'il dispose également d'un déclencheur manuel d'urgence..