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France 1978 Revue de Détail Legion Etrangère 2e REP Kolwezi
Article écrit par :
Claude Balmefrezol
Mis en ligne le
24/12/2018 à 09:10:18
France 1978 France Legion Etrangère 2e REP
Collection Privée
Merci à Michel et David
Merci à Charles Janier en sa qualite de Maître es Legion
Voir Les Fiches de Michel et David
Historique Voir ICI
History Click HERE
1e Vague d'Assaut
2e Vague d'assaut
Pourquoi 2 types de treillis pour une seule operation ? Voila la reponse
.
En 1978 le 2ème REP était composé de six compagnies, la CCS (Commandement et Services), la CAE (Appui et Eclairage), et quatre Compagnies de Combat, la 1ère, la 2ème, la 3ème et la 4ème.
Le 2ème REP a sauté sur KOLWEZI en deux vages :
1- la 19 mai 1978 : la CCS plus trois Compagnies de Combat : la 1ère, la 2ème et la 3ème.
Ce premier élément régimentaire s'est équipé en quatrième vitesse lorsque l'ordre lui a été donné de s'organiser pour sauter quelque
part, ils ne savaient pas où.
Les quatre compagnies qui ont sauté dans la prtemière vague étaient équipées du treillis vert armée F1.
2- dans la journée du 20 mai la 4ème Compagnie de Combat et la CAE ont perçu à CALVI le treillis camouflé. Et le soir du 20 mai ces deux
compagnies ont sauté en deuxième vague sur KOLWEZI.
Voilà pourquoi dès le deuxième jour de l'intervention du 2ème REP à KOLWEZI on peut voir sur les photos de l'époque des Légionnaires-parachutistes qui portent le treillis F1 et d'autres le treillis cam. Mais on ne voit jamais les deux treillis sur une même photo.
MERCI CHARLES
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Présentation Geographique
Tiré de ce site
Situé dans l’un des plus riches bassins miniers du Katanga, la ville de Kolwezi doit son existence à l’exploitation du cuivre et du cobalt par l’Union Minière du Haut-Katanga, UMHK.
En 1900, le Comité Spécial du Katanga,CSK, confie la concession couvrant le plateau de Manika au Directeur Robert WILLIAM qui fait déjà, à cette époque, des prospections près de la frontière congolaise dans la Rhodésie du Nord (l’actuelle Zambie). Dès 1901, Robert WILLIAM envoie au Katanga une mission de prospecteurs conduite par GREET et HOLLAND.
En août 1903, après une rude période de recherche, cette équipe de prospecteurs découvre une importante gîte aurifère à Ruwe, aujourd’hui MUTOSHI. Ce fut une grande découverte qui marqua le début des premières exploitations minières industrielles dans la contrée. Au-delà de l’or, l’étain de Busanga fut aussi exploité.
En 1906, alors que la prospection prend fin, suite à une exploitation sans cesse croissante des minerais, Mutoshi et Musonoï prennent un véritable envol. Jusqu’en 1929, ces sites connaissent un développement spectaculaire. Ce fut un véritable Eldorado. Et déjà dans la cervelle des colons trottent l’idée de créer dans la contrée une cité européenne moderne.
La naissance proprement dite de la ville minière de Kolwezi remonte aux années 1938. Le procès-verbal de la réunion du 31/12/1938 donne plus de précisions sur l’emplacement et les circonstances qui ont concouru à la naissance de cette agglomération.
KOLWEZI a pris son essor grâce à la création de la région des mines de l’Ouest, sur le chemin de fer de Lubumbashi à Dilolo et Lobito. Le comité Spécial du Katanga (CSK), l’Union Minière du Haut-Katanga et la compagnie Foncière du Katanga intéressés par la création d’un centre européen à Kolwezi fixent leur choix sur le plateau de Manika qu’ils estiment être plus proche des camps indigènes des travailleurs de l’UMHK.
En 1938, le Territoire de Kolwezi est créé. Il dépend administrativement du District de Jadoville (l’actuelle Likasi), situé à 180 Km vers le Sud. Ce territoire est dirigé par un administrateur du territoire. Le tout premier à exercer ces fonctions fut Monsieur VIKINOCK que l’on surnomma BWANA MAFUTA.
A sa création, le Bureau du territoire de KOLWEZI était situé dans le bâtiment de l’actuel PSR (ex BSRS). Aussi vaste que le Rwanda et le Burundi réunis, cette entité s’étendait jusqu’à DILOLO, frontière avec l’Angola.
Dans les années 1950, KOLWEZI passait pour l’une des plus belles villes du Congo. Si pas la plus belle. Avec ses rues tracées à l’équerre et bien fignolées, ponctuées de très belles villas spacieuses finement construites, dans un environnement aéré et verdoyant. Sa proximité avec le fleuve Lualaba, son climat agréable teinté d’une douce chaleur tropicale qui alterne avec une fraîcheur australe, fait de Kolwezi un lieu prisé par les occidentaux. Les touristes viennent même de la lointaine Rhodésie pour passer le week-end au bord du fleuve, sur les plages de Katebi et de Wansela.
Le 23 juillet 1971, par l’ordonnance n° 71-177, KOLWEZI accède au statut de ville. Cette date constitue une étape importante pour l’essor de la ville qui est en réalité le centre névralgique de l’Union Minière du Haut-Katanga devenue «Gécamines». Quelques mois plus tard, le premier commissaire urbain de Kolwezi est nommé. Il s’agit d’Alemo Longwama. La ville compte alors deux communes : Dilala et Manika.
En 1976, par l’ordonnance n°76-299 du 6 octobre 1976, les territoires de Lubudi et de Mutshatsha sont annexés à Kolwezi qui acquiert ainsi le statut de ville Urbano-rurale. Mutshatsha est le terminal de la ligne électrique des chemins de fer, donc un centre important de la SNCC regorgeant d’importants gisements CU et CO, cassitérite. Et Lubudi est un territoire riche en minerais de cuivre, de cobalt et où est exploité le ciment par la CIMENKAT.
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La construction de la ville
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Comme cela se passait dans les autres villes du Haut-Katanga, la gestion du patrimoine foncier était du ressort du Comité Spécial du Katanga, CSK, qui fut créé en 1900 et auquel fut concédé un large pouvoir en matière d’administration, de gestion et d’aliénation des terres urbaines, suburbaines et rurales.
La colonie, la BCK et l’UMHK avaient le droit d’occuper en toute priorité et de manière gratuite, les terrains nécessaires à leur établissement et pour le logement de leurs travailleurs. A Kolwezi, l’UMHK se tailla la part du lion avec plus des ¾ du territoire municipal. Même les communes de Manika et de Dilala se trouvaient de plein pied dans la concession de l’Union Minière qui y avait ses carrières, ses terrils et ses cités ouvrières.
La COFOKA - Compagnie Foncière du Katanga - créée en 1923, avait pour mission principale de s’occuper du logement du personnel européen des entreprises ayant participé à sa création, parmi lesquelles l’UMHK occupait une place primordiale. A Kolwezi, la COFOKA construisit le quartier résidentiel et commercial du centre ville sur la concession de l’Union Minière.
Quand fut prise la décision de créer une ville, le plateau de Kolwezi était tout indiqué à cette fin par l’UMHK et la COFOKA en vue de l’implantation du quartier européen à l’Est de la première cité ouvrière de l’UMHK, actuelle cité Kolwezi, cette dernière établie en 1937. Ainsi, les maisons des cadres blancs et celles des travailleurs n’étaient pas éloignées du concentrateur de Kolwezi ainsi que des carrières de Musonoï et de Kolwezi.
Le plan géométrique de la ville blanche fut tracé sur terrain en deux périodes : de 1939 à 1946 pour la partie Ouest qui inclut le centre ville, et de 1947 à 1951 pour la partie Est.
L’Union Minière créa à Kolwezi plusieurs quartiers d’habitation pour ses travailleurs : les cités ouvrières de Kolwezi créées en 1937 et étendues sur 102 hectares ; Musonoï créée en 1945 avec ses 189 hectares, UZK sur 34 hectares en 1953 ; au Nord-Ouest, Luilu sur 110 hectares en 1956. Au Nord-est, Ruwe sur 32 hectares en 1956.
Ces quartiers étaient à proximité des mines et des usines dont ils logeaient la main-d’œuvre. La cité Kapata créée en 1962, deux ans après l’indépendance du Congo, comptait 90 hectares et se trouvait non loin des carrières de Dikuluwe, Mashamba Ouest et Kamoto.
Bien au-delà des différents types de maisons d’habitation, poussèrent des églises, des hôpitaux, des foyers sociaux, des cadres de divertissement et de loisir comme la cité de la verdure et le cercle Manika, et bien d’autres édifices qui firent de Kolwezi une ville complète et agréable.
La colonie reçut du CSK les terrains du plateau de Manika au Sud-est du centre-ville pour y établir la cité indigène où les populations africaines y construisirent leurs propres maisons sous l’orientation d’artisans qualifiés. Etablie un peu plus au Sud, aux marges de la ville européenne, la cité indigène de Manika fut construite à partir de 1941. La préoccupation majeure de l’administration coloniale était d’y établir la population africaine qui ne dépendait pas, soit directement ou indirectement, de l’Union Minière. Il s’agissait des néo-citadins attirés par la prospérité économique de Kolwezi et qui s’étaient installés dans les environs des villages Mwangeji, Djoni, etc.
Les premiers lotissements de la cité furent attribués aux entreprises pour y établir leurs travailleurs, ainsi qu’aux missions religieuses. A partir de 1948, des terrains plus petits (300 m2) furent attribués aux particuliers. L’expansion de la cité fut vertigineuse et impressionnante. Etendue sur 175 hectares, de 5500 habitants en 1950, elle en comptait près de 16500 en 1955, soit le triple en 5 ans seulement. En 1952, la cité de Manika avait acquis le statut de Centre Extra-Coutumier et regroupait la majorité de la population de la ville.
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L’origine du nom de la ville
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Deux versions s’affrontent sur ce sujet. Selon les tenants de la première version, à l’origine de ce nom remonte une banale scène de recrutement des travailleurs indigènes à qui l’on demandait d’où ils venaient avant de les embaucher. A cette question, ils répondaient : « Kol a Ruwej », ce qui veut dire : « je viens de chez Ruwej ». Par mauvaise audition, le blanc entendait : Kol Wej. Et c’est de-là que serait venu le nom de Kolwezi.
Selon les tenants de la deuxième thèse, Kolwezi tirerait son nom d’une rivière dont la source se trouvait du côté de l’actuel aéroport de la ville. C’est la thèse la plus répandue et la plus officielle. Malheureusement, au jour d’aujourd’hui, cette rivière n’existe plus.
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Description administrative
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a. Statut actuel
La ville de Kolwezi fût créée par l’ordonnance n°71-177 du 23 juillet 1976…. Rattachement des territoires de Mutshatsha et de Lubudi.
Elle est une entité hybride, c’est-à-dire urbano-rural ayant deux communes (Manika et Dilala) et deux territoires (Lubudi et Mutshatsha).
b. Limites territoriales
- au Nord par le District du Haut-Lomami ;
- au Sud-Est par la République de la Zambie et le District du Haut-Katanga ;
c. Coordonnées géographiques
- La latitude : 10° 11
- La longitude : 20°27
d. Hydrographie
La ville de Kolwezi est baignée par le fleuve Congo et les lacs de retenue de Kando, Nzilo et de Dikolongo.
Les principales rivières sont :
- Territoire de Lubudi : Pande, Dikulwe,Dipela, Kalule-Nord, Kalule-Sud.
- Territoire de Mutshatsha : Mukuleshi, Lufupa, Lindi (Ludi) et Musonoi.
e. Superficie : 36.933 Km2 repartie comme suit :
- commune de Dilala : 154 km2,
- commune de Manika : 59 km2,
- territoire de Lubudi : 17.861 km2
- territoire de Mutshatsha : 18.859 Km2. (23ha/km2)
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Situation géographique
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Le territoire de Lubudi est limité au Nord par le territoire de Bukama, au Nord-Est par le territoire de Mitwaba, au Nord-Ouest par le territoire de Kamina et au sud par le territoire de Mutshatsha. Sa latitude est de 26° et 10° de longitude. L’altitude moyenne est de 1394m.
Type de climat
Lubudi est dominé en majeure partie par le froid. C’est principalement pendant la saison sèche qui s’accompagne des vents moins violents. A Kansenia, il fait très froid. Surtout aux mois de mai et de juin.
Deux saisons d’inégale durée sont observées: 8 mois de saison de pluies (de septembre à avril) et 4 mois de mai à août la saison sèche soit 4 mois.
Faune et flore
- Au nord, la savane boisée dans la chefferie de Mwana Mwadi et dans une partie de la chefferie de Mulumbu et celle de Bayeke.
- Au sud, les chaînes des montagnes à Fungurume, Kakanda, Kamenia, Tenke et Lubudi
- Au Sud-ouest, des clairières et plateaux à Biano, en chefferie des Bayeke ;
- A l’Est, le parc National de l’Upemba avec ses chutes touristiques.
- Bois Lusanga dans chefferie Mwana Mwadi.
Végétation dominante
- Savane boisée
- Savane herbeuse (plateau Biano)
Le sol de Lubudi a 3 caractéristiques en fonction de l’endroit :
- Le sol humifère
- Le sol sablonneux
- Le sol sablo-argileux aux groupements Mukabe - Kasari Mbebe et Mwenda Musoke, chefferies Mazangule et Mwadi et la Cité de Fungurume)
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Mines
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Le territoire de Lubudi est potentiellement riche. Loin d’être un scandale géologique, il est tout simplement une catastrophe. On va jusqu’à affirmer que chaque mètre carré de ce territoire vaut des tonnes de minerais. Et c’est avec raison ! Les grandes entreprises minières du pays se trouvent sur cet axe. L’une d’elle, TFM, est allée jusqu’à investir près de 2 milliards de dollars pour l’exploitation minière. Boss Mining, quant à elle, y a investi des centaines des millions de dollars. Encore, il n’y a pas que le cuivre et le cobalt…
Dans la Cité de Lubudi, chef-lieu du territoire, la Cimenterie du Katanga, CIMENKAT, exploite voici plus de six décennies le ciment. Ce ciment qui a servi à la construction de presque toutes les usines et les maisons de la Gécamines. Les villes de Lubumbashi, Kipushi, Likasi, Kolwezi et Kamina n’échappent pas à la règle. La contrée de la Cité de Lubudi produit aussi de la farine calcaire, du clinker et du gravier.
Le territoire de Lubudi est aussi riche en or, cuivre, cobalt, cassitérite 4 en diverses pierres précieuses et dans bien d’autres minerais.
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Agriculture, pêche et élevage
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La terre de Lubudi est généreuse et féconde. Elle produit dans ses prairies des herbes de pâturage pour le petit et le gros bétail ; dans ses plaines et collines, des produits agricoles en abondance dont la qualité et la saveur sont incomparables. Déjà à l’époque coloniale, des fermiers blancs y cultivaient des grandes étendues des terres dont les produits étaient coulés sur les marchés des grands centres de consommation du Katanga.
Dans la chefferie de Bayeke, où l’on trouve plusieurs qualités de sol (humifère, sablonneux et sablo - argileux), des vastes étendues sont exploitées pour différentes cultures vivrières notamment : le manioc, le maïs, la pomme de terre, le haricot, l’arachide, la patate douce, la tomate, le riz, le soja, etc. Les tomates du coin sont bien potelées et les oignons aussi beaux et gros qu’un poing de boxeur.
Les terres de Fungurume, de Mukabe – Kasari, Kansenia ou de Mwenda Musoke produisent en grandes quantités de maïs, de l’ail, de l’échalote, du haricot et toute une gamme variée des produits vivriers. En vue de rentabiliser les potentialités du coin, le gouverneur du Katanga et son Gouvernement viennent de doter le territoire des plusieurs tracteurs agricoles pour redynamiser et mécaniser l’agriculture. Des moniteurs agricoles sont déjà à pied d’œuvre pour l’encadrement des paysans. On croit qu’à la longue, on pourra quadrupler la production agricole.
Si la pêche ne connaît pas une grande expansion - avec raison! Il n’y a pas de grands cours d’eau poissonneux- l’élevage, par contre, prend de plus en plus des proportions. Lubudi possède les plus beaux pâturages de la province. On y comptait plus d’une dizaine des fermes pastorales à l’époque coloniale. Aujourd’hui encore, toutes les potentialités sont intactes et des fermes sont encore là. La ferme BIANO avec ses milliers de têtes de gros bétail exploite dans la plaine de la BIANO. La ferme KYAKWADI, elle, fait l’élevage de gros et de petit bétail.
Hydrographie
Les principales rivières du territoire de Lubudi sont : Pande, Dikuluwe, Dipeta, Kalule Sud, Kalule Nord et Lubudi.
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- Luambo-Kisanfu : 96 km
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- Tenke – Fungurume : 25 km
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- Luambo-Bunkeya : 50 km
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- Lubudi – Kando: 20 km
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- Nguba-Mukula-Kula: 208 km
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- Lubudi – Kwembe: 12 km
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- Kolwezi-Mukula-Kula : 206 km
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- Kansenia – Lubudi: 60km
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- Lubudi – Kayo (Parc): 14 km
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- Kalutenge – Dilenga: 70 km
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- Munanga – Lubinda: 25 km
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- Kansenia – Mutobo: 20 km
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- Kalonga – Bunkeya: 61 km
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- Tenke – Kando: 20 km
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- Buyobya – Nanga: 30 km
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La situation Militaire
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Photoscopes Walk Around
Mitrailleuse AA52
Fusil MAS 49 -56
PM MAT 59
PA MAC 50
Mortier 81
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