Ligne de Front N° 78 Mars Avril 2019
+ Arracourt 1944
La plus grande bataille de chars à l'Ouest
À l’été 1944, le désastre consécutif à l’opération « Bagration » [voir Ligne de Front précédent], qui se traduit par la destruction pure et simple de la Heeresgruppe « Mitte », conduit les Allemands à renouer avec un type d’unité qui a disparu de l’ordre de bataille de la Heer à l’issue de la bataille de France quatre ans plus tôt : la Panzer-Brigade. La brigade blindée consistait alors au regroupement, dans une même entité, des deux Panzer-Regimenter de la Panzer-Division, avant que le dédoublement de celles-ci, ordonné par Hitler en prévision de l’invasion de l’URSS, ne conduise chacune d’elle à céder l’un de ses deux régiments pour créer les nouvelles divisions, rendant de facto l’échelon inutile. Ces Panzer-Brigaden Typ 1944 n’ont plus rien à voir avec les illustres formations cuirassées qui les ont précédées.
+ Crimes, arnaques et répression
« La Carlingue », figure de proue de la Gestapo française
L’appellation générique de « Gestapo française » recouvrait en réalité une constellation de cellules gestapistes disséminées aussi bien en Zone occupée qu’en Zone dite « libre », mêlant agents allemands et « collabos » de tous horizons. Si la Gestapo officielle du III. Reich ne comptait que quelques milliers d’agents en France, elle a pu s’appuyer sur de nombreux citoyens français qui, souvent, furent chargés des basses besognes au service de l’occupant nazi. Une des cellules parisiennes, appelée « la Carlingue », longtemps assimilée à la Gestapo française dans son ensemble, en fut l’avatar le plus tristement célèbre.
+ Une Brigade nord-africaine pour le Reich
Pègre et « Gestapo » contre Résistance en France (janvier - août 1944)
Le 28 janvier 1944, une unité composée de Nord-Africains encadrés par des truands issus de la pègre parisienne est officiellement créée par le chef de la Gestapo en France Karl Bömelburg et le SS-Standartenführer Helmut Knochen. Il s’agit de la Brigade nord-africaine, une police auxiliaire issue des ambitions d’Henri Lafont, le parrain tout puissant de la « Gestapo française » de la rue Lauriston, et de Mohamed El Maadi, un nationaliste algérien pronazi.
L’Armée allemande se trouve alors confrontée aux actions de plus en plus spectaculaires de la Résistance qui ne cesse de monter en puissance et de menacer directement la machine de guerre du III. Reich.
Ils ont déclenché une guerre perdue d’avance !
1939-1942 : les erreurs stratégiques de l’Axe
(1re partie : une alliance aux pieds d’argile)
Précisons-le d’entrée. La Seconde Guerre mondiale est ingagnable par l’Axe dès lors que ses machines de guerre sont en inadéquation avec les objectifs poursuivis, que l’initiative est perdue du fait de l’ennemi et que les armées germano-italo-japonaises passent à côté d’opportunités de grandes victoires. Hostilités déclarées sans que certains programmes d’armement ne soient arrivés à leur terme, absence totale de coopération entre partenaires, incapacité à éviter la guerre sur deux fronts pour l’Allemagne, et à obtenir, s’agissant du Reich et de ses deux alliés, la bataille décisive dans la guerre courte privilégiée par leurs états-majors, entrée dans le conflit des États-Unis, tardive mobilisation de toute l’industrie dans la guerre totale… sont autant de raisons de l’échec final de l’Axe. Bien d’autres causes existent et pas une ne s’avère plus importante que l’autre. Toutes forment un ensemble indissociable.
Panzer-Brigaden !
Des Panzer-Divisionen miniatures
À l’été 1944, le désastre consécutif à l’opération « Bagration » [voir Ligne de Front précédent], qui se traduit par la destruction pure et simple de la Heeresgruppe « Mitte », conduit les Allemands à renouer avec un type d’unité qui a disparu de l’ordre de bataille de la Heer à l’issue de la bataille de France quatre ans plus tôt : la Panzer-Brigade. La brigade blindée consistait alors au regroupement, dans une même entité, des deux Panzer-Regimenter de la Panzer-Division, avant que le dédoublement de celles-ci, ordonné par Hitler en prévision de l’invasion de l’URSS, ne conduise chacune d’elle à céder l’un de ses deux régiments pour créer les nouvelles divisions, rendant de facto l’échelon inutile. Ces Panzer-Brigaden Typ 1944 n’ont plus rien à voir avec les illustres formations cuirassées qui les ont précédées.
Artilleurs contre cosaques !
L’Artillerie-Regiment 34 face aux charges de Cosaques de l’Armée rouge (juin 1941)
Lors de l’opération « Barbarossa », la 34. Infanterie-Division du Generalleutnant Hans Behlendorff, une formation de la 1. Welle – 1re vague de mobilisation – levée dans la région militaire de Coblence, est placée sous le contrôle du XII. Armee-Korps qui comprend également la 29. Infanterie-Division (mot.) et la 31. Infanterie-Division. Le 28 juin 1941, l’état-major de ce corps d’armée donne l’ordre à la 34. Infanterie-Division de se rendre dans le secteur Nord-ouest de Pasinicze. En effet, une énorme poche s’est créée lors de l’avancée des troupes allemandes dans la région de Bialystok et le XII. Armee-Korps a pour tâche de fermer ce Kessel (chaudron) au sud-est, non loin de Slonim.
« En pointe toujours ! »
Le Bataillon de Choc, 1943-1945
Si l'armée française développe, dès le premier conflit mondial, des groupes spéciaux chargés d'effectuer des coups de main (les fameux corps francs), aucune unité spéciale n'est véritablement sur pied lors de la défaite de 1940. Mais la prolifération des maquis en France occupée, l'observation attentive des différents belligérants et l'obstination d'un officier va mener à la création du Bataillon de Choc, une des unités françaises du XXe siècle les plus mythiques.
Type 95 Ha-Gō
Le char de la jungle
Le théâtre d’opération asiatique est fondamentalement différent de celui rencontré en Europe et les Japonais s’aperçoivent vite que les chars destinés à l’exportation ne sont pas en adéquation avec leurs besoins. Dans ces conditions, plusieurs programmes sont lancés dont un portant sur des chars légers capables de se mouvoir dans des zones forestières denses.
+ Actualités
- Musée des blindés de Saumur : une incroyable collection !
- Musée d’Histoire militaire russe de Padikovo: consacré aux matériels russes
- Recensions