Introduction
Le char T-35A est un Béhémoth soviétique un char lourd un monstre d’acier que l’on voit avant la 2e Guerre mondiale souvent parader sur la Place Rouge de Moscou et qui tel un un géant aux pieds d ‘argile s’ecrouler lors des premieres phase de l opération Barbarossa Ce fut l’une des nombreuses réalisations de l’industrialisation soviétique et son image est apparue sur des affiches, des films et même sur des médailles et des récompenses. Le char T-35A est l’un des chars les plus étranges de l’histoire - Il faut dire que ce char a de quoi impressionner les cœurs, les âmes et les imaginations du peuple soviétique et des attachés militaires étrangers et nous verrons dans la suite de l article dans sa description pourquoi Cce fut le seul char 5 tourelles qui fut mis en production. Mais avant voyons l historique de son développement Historique Le T-35 fut développé par 2 bureaux d ‘études Le T 35 1 ou A par le bureau OKMO (Opytniy Konstruktorsko-Mekhanicheskiy Otdel, du «Département mécanique de la conception expérimentale») de Kharkov, et en parallèle le T-35-2 par le bureau d’études AVO-5 de l usine Bolchevique et le T 35 -2 Ce bureau dirigé par NVBarykov, avait également aidé une équipe mixtes d’ingénieurs soviétiques et allemandes avant sa dissolution en 1934, La directive était de développer un char lourd puissamment armé destiné à appuyer l'infanterie soviétique. Ce bureau dirigé par NVBarykov, avait également aidé une équipe mixtes d’ingénieurs soviétiques et allemandes avant sa dissolution en 1934 ,L’équipe dirigée par l’ingénieur allemand Grotte a travaillé sur le char TG-5 100 tonnes à quatre tourelles, armé d’un canon naval de 107 mm. De la même manière que les T-37 et T-37A étaient des véhicules différents portant des noms similaires, les deux chars T 35 paraissaient être semblables mais étaient en gros des véhicules différents. Les prototypes initiaux T-35-1 et T-35-2 ont tous deux été évalués par l'Armée rouge, mais ils n'ont pas été acceptés. Cela était dû à une nouvelle directive émanant du dirigeant soviétique, Staline qui s’intéressait lui-même au projet et avait décidéque les nouveaux chars T-35 et T-28 devaient se partager le plus possible.
Le projet initial était de fabriquer la première machine avant le 1er novembre 1933. Cependant, la première machine de production (numéro de châssis 148-11) ne sortit de la chaîne de production qu'en janvier 1934. Six engins furent produits à temps pour participer au défilé de novembre 1934 à Moscou, suivi de quatre machines supplémentaires la même année.
D'autres améliorations furent apportées durant sa courte e période de production avec notamment l'application d’un sur blindage des tourelles coniques redessinées et d'un groupe motopropulseur amélioré. Mais malgré ces modifications ce véhicule restera un engin pataud trop lent et mécaniquement peu fiable Description rapide Le char T-35 mesurait 9,72 mètres de long sur 3,2 mètres de large sur 3,43 mètres de haut et pesait 54 tonnes. Le char comptait dix membres d'équipage: trois membres d'équipage dans la tourelle principale (commandant, mitrailleur et chargeur), deux dans les tourelles de 45 mm (mitrailleur, chargeur), un membre d'équipage dans chaque tourelle mitrailleuse et le conducteur. Le char était alimenté par le moteur issu du secteur aéronautique M-17L d’une puissance de 580 ch, capable de le propulser à une vitesse pouvant atteindre 28 km / h sur route et à 14 km / h en Tout terrain. Le chassis était fabriquée à partir de plaques de 20 mm d’épaisseur sur les côtés, 10 mm sur le toit et le plancher et 30 mm sur le glacis et l’avant Les côtés du chassis recevaientt quatre ancrages pour les bogies du char et un pignon d’entraînement à l’arrière et un barbotin à l avant.
Le train de roulement se composait de quatre bogies. Chaque bogie était composé de quatre bras de suspension à ressorts enroulés par 2, avec deux paires de roues entre eux. Il y avait un pignon d’entraînement à l’arrière du réservoir et 6 galets de renvoi, identiques aux galets du T-28. Le train de roulement possédait 135 patins d’une largeur de 526 mm. Entre les bogies se trouvaient des supports qui se fixaient à une jupe en métal qui se trouvait à l'extérieur du chassis. Ces jupes étaient constituées de 5 plaques de 10 mm d’épaisseur, fixées au bogie et au support du rouleau de renvoi. Cette jupe était attachée à un cadre à l'intérieur et chaque pièce de jupe pouvait être retirée. La jupe était fixée à l'aile, qui allait de l'avant à l'arrière du char . Production Entre sa naissance en 1933 et son retrait du champ de bataille en 1941, 61 véhicules seulement ont été construits. La production a commencé en 1934 et, en 1939, 61 véhicules ont été produits, dont 10 T-35 à tourelle conique. Tout au long de la production, des améliorations ont été constamment apportées.
Chaque char avait un numéro de châssis, et ceux-ci étaient fabriqués par lots, ne dépassant souvent pas 5 engins. Le numéro de lot était toujours composé de trois chiffres, un trait d'union, puis d'un ou deux chiffres. Les premières machines de production avaient comme les numéros de châssis «148», en commençant par «148-11». Ces machines étaient principalement identifiables des autres T-35 par les tourelles. La tourelle était construite avec un sur blindage sur les flancs de la tourelle et l'antenne circulaire était fixée par six bras à la tourelle. Le lot suivant de chars, reçût les numéros de châssis commençant par 339 et il se distinguait par huit bras d’antenne reliant l’anneau à la tourelle. Aucune modification majeure n’a été constatée entre les châssis «330» et «288». La tourelle principale était maintenant équipée de deux bandes de support de tourelle. Cela était probablement dû à des problème de blindage (fissuration ) de la tourelle Par contre les chars construit en 1936 châssis numéro «288» et «183» sont revenus à une bande de support de tourelle alors que l’on retrouve les renforts sur les chars snumero de chassis «537». Vie Opérationnelle Le char T-35A semblait être un char puissant et invincible et on le voit souvent lors des parades militaires soviétiques. Ce char frappes les esprits du peuple soviétique et des attachés militaires étrangers. C’est l’une des nombreuses réalisations de l’industrialisation soviétique: son image est apparue sur des affiches, des films et même des médailles On a put voir sur la Place Rouge, jusqu'à 20 T-35 ce qui constitue un formidable outil de propagande pour l'Union soviétique. Bien qu'il ne soit pas un bon char de combat, il était le symbole de la nouvelle force industrielle et militaire acquise par l'URSS au cours de la décennie précédente.
Les Allemands connaissaient bien le T-35A et avaient des renseignements à son sujet avant l’invasion. Un bulletin de renseignement allemand utilise la désignation T-35A pour l’un des véhicules qu’il a identifiés. Cependant, sa forme est fausse. Ils imaginent une tourelle conique T-35 avec un canon de 45 mm monté au centre de la coque avant.
Le document allemand identifie également le char lourd SMK à deux tourelles comme étant le T-35C. Le T-35 est parfois cité comme ayant participé à la guerre d’hiver contre la Finlande, mais selon les sources soviétiques, ce n’était pas le cas. En fait, deux autres prototypes de chars lourds à tourelles multiples ont été envoyés au front pour des tests: le T-100 et le SMK. Le char lourd KV-1 (avec tourelle unique) a également participé au même test lors de la bataille de Summa .Donc il ne faut pas présente ce char en combat dans la neige car cela n 'est pas possible comme sur ce box art qui est faux
De nos jours il ne reste qu’un seul T35 survuvant au musée de Kubinka Mais en janvier 2016, la société métallurgique russe Ural Mining and Metallurgical Company (UMMC) a annoncé la récréation d’une réplique complète du char T-35 utilisant des dessins soviétiques. La réplique T-35 est complète à tous égards, sauf qu’elle n’a pas de moteur ni de transmission. Le char doit être placé dans un Musée Le T-35 était un monstre pesant plus de 50 tonnes avec cinq tourelles sur deux niveaux et avec u équipage de 11 personnes. La grande tourelle centrale était équipée d'un canon de 76,2 mm et d'une MG coaxiale de e 7,62 mm. Sur sa droite. Deux des quatre autres tourelles étaient armées avec un canon de 45 mm et d’une MG DT coaxiale, tandis que l'autre paire de tourelle était équipée de MG DT.
Le conducteur était assis à l'avant entre les deux tourelles avant avec la tourelle avec canon de deux hommes à sa droite et la tourelle monoplace MG à sa gauche. Le commandant était assis dans la tourelle centrale sur la droite avec le mitrailleur à gauche, On trouve aussi dans la tourelle le mécanicien et chargeur en même temps e et l'opérateur radio juste derrière le commandant. Le chef de char avaient beaucoup de taches à accomplir . Il n y a pas de possibilité de passage entre la tourelle centrale et les autres tourelles car une cloison les sépare. On devait sortir du char pour passer d’un compartiment à l autre .Pour les tourelles arrières on trouve positionnée la tourelle équipée d’un canon de 45 mm à gauche et la tourelle MG à droite. Une cloison pare-feu sépare ces tourelle de compartiment moteur et transmission situés à l'arrière du char Sur l illustration en voit la position avant avec le siège du conducteur à l ‘avant et les silhouettes des 2 tourelles . On voit en détail l’armement de la tourelle MP Contrairement à celle ci la tourelles canon possède un petit plancher de tourelle pour les deux membres de l’équipage, Pour la tourelle principale, on voit le siège du tireur et le grand carrousel de munitions positionné sous le siège (le siège du commandant situé de l'autre côté de la tourelle en possédait un également). À l'arrière de l'anneau de la tourelle se trouve les siège situés plus bas du mécanicien /chargeur ainsi que la silhouette du moteur qui cache le siège de l'opérateur radio Cette tourelle principale avait un plancher de tourelle suspendu complet avec des panneaux d’accès pour récupérer les munitions stockées en dessous. Derrière le compartiment principal de la tourelle (à droite sur le dessin) se trouve les tourelles à l'arrière, équipées de la même façon que celles avant . Ensuite on trouve le compartiment moteur avec positionnés derriere la coison pare feu le moteur, la transmission, les radiateurs Nous commençons notre étude du T-35 par la partie avant zone du conducteur, avec un dessin
Le conducteur dirige le véhicule avec les doubles leviers traditionnels montés sur le sol de chaque côté de son siège et il a a sa disposition trois pédales d’embrayage, accélérateur et frein Le siège est rembourré avec du crin de cheval recouvert de cuir. Il est réglable en hauteur et peut glisser vers l'avant ou vers l'arrière. Il a devant lui le tableaux de bord et un grand volet de vision articulé avec fente de vision protégée par des blocs de verre épais et amovibles («triplex»). À sa droite vers le bas se trouve un râtelier pour les munitions de 45 mm pour la tourelle avant droite et juste derrière La tourelle MG avec des chargeurs tambours pour la MG de 7,62 mm . Le mitrailleur possède lui aussi un siège rembourré en cuir réglable en hauteur se repliant contre la cloison lorsqu’il n’est pas utilisé. Sous le plancher passe les axes de transissions et les conduits électriques Cette photo de l avant du T-35 du musée Kubinka nous procure une bonne vision de l’agencement de la zone du conducteur malgré l’absence de certains équipements Le dossier du siège du conducteur est en bas à gauche avec le volet de vision principal placé directement devant. Ce poste de conduite possède une large trappe en deux parties permettant d’y accéder Mais il faut savoir que la tourelle MG placée directement derrière lui bloque l'ouverture des écoutilles à moins que la tourelle ne pivote d'au moins 40 degrés vers la gauche. Le tableau de bord principal est placé devant le conducteur et deux autres panneaux se trouvent de part et d’autre de son volet de vision Le grand trou à gauche du panneau principal était destiné au tachymètre et à droite se trouvaient des espaces vides pour l'ampèremètre et le voltmètre du système électrique. L’ouverture rectangulaire en forme de boîte abritait l’interrupteur de démarrage de la magnéto et, à gauche, l’interrupteur principal. À gauche de la boîte, l’ouverture de l’interrupteur de magnéto et au-dessus se trouve le sélecteur d’alimentation . Le bouton de klaxon est le plus grand bouton sur la partie inférieure du panneau. Les deux panneaux plus petits encadrant le volet de visualisation contenaient des jauges de température, de pression et de niveau pour l'huile, l'eau et le carburant, dont l'un est encore visible à gauche Les pédales au sol sont celle de l’embrayage, un accélérateur et un levier de pompe à pied pour pressuriser l’air afin de démarrer le moteur avec le démarreur mécanique au lieu du système de démarreur électrique. Un levier de réglage du démarreur électrique est situé à l'extrême droite du long tableau de bord et en dessous se trouve le bouton de la commande de changement de vitesse. Au-dessus ce ce levier se trouve un boîtier rectangulaire boulonné à la plaque de blindage avant qui abritait un grand compas de véhicule (qui a été retiré et obturé). À l'extrême droite, on peut voir apercevoir le râtelier pour les munitions de 45 mm. Cette vue montre le volet de vision avant du conducteur partiellement ouvert. Il est articulé au sommet et un bloc de verre triplex est installé dans le support qui recouvre une fente de vision mince dans le volet. Un grand coussinet frontal recouvert de cuir est monté au-dessus des blocs de verre. Le volet de vision peut être fermé à clé par la poignée à droite et les crochets doubles sont visibles au bas du volet. L’intérieur du char est peint en blanc et les sols sont recouverts de tapis de caoutchouc noirs. À gauche du conducteur, on aperçoit un volet de vision latérale de la coque, également protégé par des blocs de verre triplex. En raison de la hauteur des ailes avant de part et d'autre de son volet même ouvert, le conducteur disposait d'un champ de vision très étroit, et il ne voyait pas directement à la droite ni à gauche et il devait pour cela communiquer avec le commandant, via un système téléphonique, pour obtenir des instructions afin de manier les char 'Ici nous avons une vue de la zone du conducteur vers le bas montrant les trois pédales ,On y voit , le levier de vitesses avec pommeau rond à la droite du siège. Juste en avant ce ce levier de vitesse on voit en bas des deux bouteilles d'air comprimé, montées dans la paroi avant du compartiment. Ce sont les réservoirs de stockage d’air de 150 lb / po2 qui ont été utilisés pour aider au démarrage mécanique du moteur, en particulier par temps froid. On trouve aussi les leviers qui contrôlent les embrayages et les freins latéraux de chaque côté du siège avec leurs poignées en caoutchouc noir. A l ‘extreme droite de la photo on voit le ratelier de munitions de 45 mm pour la tourelle avant droite Ces tourelles équipées de mitrailleuses DT équipaient de nombreux chars soviétiques comme les T-28 russes . Leur conception était tres proche de celles utilisées dans les véhicules blindés blindés britanniques de l’époque. Le dessin montre la DT MG montre sa rotule ce qui permet une élévation de +/+ 30 degrés azimut et +/ -20 degrés en site.
Le tireur manœuvre manuellement la tourelle à l'aide d'une roue dentée et d'un volant visibles à gauche de la MG (3). Une fente de vision et un bloc de verre de protection ont été aménagés sur la partie gauche de la tourelle (2) et deux blocs de vision de rechange sont stockés dans un petit boîtier situé à droite du canon (5). Le mitrailleur était généralement assis sur un siège pliable vissé sur les plaques ventrales du véhicule blindé et il pouvait viser via une mire passant par un petit trou . Les chargeurs tambours en réserve sont rangées dans des racks empilés le long du mur de coque à sa gauche (ou à droite, dans la tourelle arrière de la MG. Une grande trappe situé sur l’arrière du toit de la tourelle basculait vers l avant afin de protéger le mitrailleur lors des sorties car lors de cette phase il il était exposé aux tirs ennemis. . La mitrailleuse légère DT était la version équipant les chars de la MG DP conçue par Vasiliy Alexeyevich Degtyarev, et apparue pour la première fois en 1926 (T signifie "Tank", alors que P signifie "Pekhotniy" ou Infantry). La version DT fut montée pour la première fois en 1929 sur les chars . Cette MG était une arme tirant des munitionsde 7,62 mm, très fiable et elle fut utilisée jusqu'en 1947 par l'Armée rouge. Le mécanisme de commande du modèle 1929 de DT était identique à celui du DP. Les principales modifications apportées à l’arme étaient le remplacement de la longue crosse en bois par un type métallique rétractable avec une crosse de pistolet en bois et un magasin de munitions à tambour plus grand, d’une contenance de 60 cartouches. Lorsqu'il était monté sur un char la MG possèdait un viseur optique séparé . Cette illustration montre la crosse en métal depliée ou pliée. Le tambour de munition ressemble au type britannique Lewis, mais son boîtier extérieur reste fixe alors que seul l’anneau intérieur tourne autour de la broche pour permettre l’alimentation de l arme Cette arme entièrement automatique avait une cadence de tir effective de 120 coups par minute à une Vo d’environ 839mps). La portée maximale était de 800 m) et un total de 10080 cartouches pouvaient être embarquées dans le T-35 afin d’approvisionner les 5 à 7 mitrailleuses DT . Les premiers chars étaient équipés du canon 1932, modèle 45 mm, 20K, qui fut remplacé par le modèle 1934 avec une culasse à ouverture semi-automatique verticale à la place du type à inertie antérieur. Le tireur était assis à gauche de l'arme sur un siège à hauteur réglable avec le chargeur à droite du canon, chargé de faire fonctionner le DT MG coaxiale Les canons avaient un débattement de 200° en azimut avant de toucher des butées qui les empêchaient de toucher les autres tourelles. et +20 à -6 degrés en site Toutes les tourelles possédaient deux viseurs un viseur périscopique PT-1 dans le toit et un viseur télescopique TOP monté dans le mantelet. Ce dessin montre à l’équipement de la tourelle avec ses volants ainsi que les sièges et la pédale de tir pour l’arme de 45 mm. Les sols sont recouverts de tapis de caoutchouc noir texturé. Vingt-deux munitions de 45 mm sont rangées dans trois râteliers situés sur le pourtour de la tourelle, tandis que d’autres sont logées dans des bacs verticaux situés sous la tourelle et sur les parois de la coque. Les trappes sont situées sur le dessus de la tourelle couvrant la majeure partie de l’arrière de celle ci , tandis que le périscope et le ventilateur d’échappement sont montés sur la partie avant fixe de la tourelle 226 munitions de 45 mm sont transportées par le char et reparties entre les deux tourelles moyennes , On trouve moitié munitions AC et moitié explosifs HEFRAG. Les tourelles possèdent deux fentes de vision avec des blocs de verre remplaçables montés sur les parois arrière droit . Des trous unis de bouchons permettaient de « voir » aux alentours Cette vue supérieure de l’intérieur de la tourelle montre le stockage de munitions Le canon modèle 24 K modèle 1924 est doté d'un long bouclier de recul des deux côtés de la culasse et d'un sac en toile situé au-dessous pour récupérer les douilles automatiquement éjectés au cours du recul.
Les grandes zones noires du dessin représentent les planchers partiels avec des tapis en caoutchouc sous les deux sièges. Le viseur télescopique du tireur à gauche du canon 24 K et le DT MG du côté opposé (chargeur) sont bien visibles sur le dessin. Les deux fentes de vision avec verre sont également visibles du côté de la tourelle du chargeur. Les deux sièges ronds étaient rembourrés et recouverts de cuir. Ils étaient réglables en hauteur La petite poignée de verrouillage de la tourelle se trouve juste en avant du volant transversal de la tourelle devant le tireur. Cette tourelle est très similaire à la tourelle montée sur le BT-5 moins l’équipement radio indispensable pour le BT 5 Le canon de 45 mm était conçu pour son utilisation sur le T 35 comme arme antichar alors que le canon de 76 mm de la tourelle principale était conçu pour l’annihilation de l’infanterie et des fortifications. Comme pour les trappes d’accès du pilote les trappes de tourelles moyennes pouvaient être bloquées par le débord de toiture de la tourelle principale si celle-ci se trouvait sur elles à ce moment-là.
La tourelle principale abritait un canon KT-28 de 76,2 mm et une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm La tourelle se tourne soit manuellement à l'aide d'un volant et d'un engrenage à vis sans fin ou par un entraînement électrique à trois vitesses. L’élévation se faisait uniquement à l’aide du volant Celle ci était positionnée au plus haut du châssis dominant l’engin et les quatre autres tourelles afin de permettre au canon de 76 mm de tirer dans toutes les directions simultanément avec les autres tourelles. Le dessin montre le côté gauche ( coté mitrailleur) de la tourelle principale, avec les différentes commandes des systèmes de pointages ainsi que le viseur périscopique PT-1 sur le toit de la tourelle qui est relié par un levier au support de canon principal et un viseur télescopique TOP dans le masque du canon. Le commandant avait également un périscope dans le toit de son côté, le PTK typique, et il y avait un petit ventilateur de toit entre les deux périscopes. Les premières tourelles des T-35A n’avaient qu'une seule ouverture de trappe rectangulaire, au centre positionnée juste derrière la culasse du canon. Les tourelles suivantes comprendront deux trappes de toit, celle du mitrailleur à gauche étant circulaire parfois équipée pour monter en Anti aérien une MG, alors que celle du commandant à droite était rectangulaire La grande tourelle a permis d’équiper le char avec un poste radio le 71-TK-1/3, qui était relié à une antenne sur rail entourant la tourelle principale. Le poste était un émetteur-récepteur, et il pouvait faire office de téléphone et télégraphe. C'était une unité AM simplex de 80 kg qui émettait dans les bandes de fréquences de 4000-5625 MHz. Pour les communications internes, le char étaitéquipé d'un interphone SPU-7r permettant de raccorder 7 membres d'équipage, dont le commandant, l'opérateur radio, le conducteur et chaque tireur de tourelle. Pauvre chef d char e commandant de char qui avait une visibilité et une capacité limitée à coordonner un équipage de cette taille. Il ne faut pas perdre de vue qu'il devait viser et tirer avec le canon principal en plus de coordonnéer les tir des autres tourelle Pire encore, les tourelles étaient physiquement isolées les unes des autres, bien qu'il y ait des couloirs reliant les tourelles secondaires des deux côtés. Plusieurs des trappes de sortie étaient situées à côté des tourelles, ce qui signifiait que certains membres de l'équipage n'avaient aucun moyen de sortir si cette tourelle était bloquée dans la mauvaise position. La mitrailleuse DT de la tourelle principale n'était pas montée en coaxial avec le canon mais était située loin à la droite du canon placée sur rotule du même type que celle des petites tourelles MG.
À la droite de la MG sur ce dessin se trouve la fente de vision latérale et le porte-bloc du commandant avec un petit bouchon de port de tir situé en dessous. Juste derrière le grand siège rembourré du commandant avec son dossier haut, se trouve le siège de combat plus petit pour l'opérateur radio qui se replie contre le tube de support de la tourelle sur lequel il est monté. 0 À l'arrière de la tourelle se trouve un siège similaire rabattable pour le chargeur / mécanicien et à gauche de la tourelle se trouvent les commandes de tir du tireur et son siège à dossier haut. Un moteur électrique est monté horizontalement sur la tourelle devant le volant transversal, et l ‘energie afin de faire tourner la tourelle Il possède 3 vitesses de rotation . À gauche du tireur se trouve la fente de vision equipé de blocs de verre triplex et un port de tir en dessous. La tourelle a un plancher entièrement suspendu attaché à l'anneau de tourelle par quatre tubes et le plancher a une grande trappe arrière pour accéder aux munitions stockées en dessous. Sous les sièges du tireur et du commandant se trouvent des carrousels de rangement droits pour six obus de 76 mm (basculement vers le haut), ainsi qu'un ratelier supplémentaire pour 12 obus s et une boîte contenant des munitions MG. L'élévation pour le canon de 76 mm est de +25 à -5 degrés. La Vo (vitesse initiale) du canon est 381 m / s, et l’arme peut tirer avec des obus HE ou HE-FRAG Le panier et le plancher de la tourelle sont tous simple et ne possèdent pas de parois de panier . Le plancher est recouvert de tapis de caoutchouc noir texturé et on peut voir le système d fixation via 6 boulons des sièges du tireur (à gauche) et du commandant (à droite)i. La hauteur de ces deux sièges était réglable, alors que les sièges rabattables plus petits du chargeur / mécanicien et de l'opérateur radio sont boulonnés directement sur les supports de plancher et ne sont pas réglables. Le râtelier sous le canon comporte des clips pour six obus supplémentaires de chaque côté Comme la tourelle est positionnée en hauteur la distance entre la tourelle et le plafond est considérable et permet à l’équipage de se tenir debout à l’intérieur On est loin des hauteurs standard maximales des chars soviétiques qui était de 1,6 m Alors qu’ici nous avons prés de 2 mètres entre le sol et le plafond Nous voyons ici la culasse du canon KT-28 à canon court (KT = Kirov Tank) Sur le côté gauche du masque près du canon se trouve le support du viseur télescopique manquant ici , e en dessous la molette manuelle d'élévation reliée, via un engrenage à vis sans fin, au support du canon
À l'extrême gauche se trouve le moteur électrique transversal blanc, monté horizontalement, et la poignée du levier de commande du moteur est visible sur le côté du carter d'engrenage. La culasse du canon est du type à vis interrompue et est articulée à droite. Elle doit déverrouiller et s'ouvrir suite à la manœuvre de de poignée en bois verticale, la culasse tournant d'abord de 45 degrés pour se libérer, puis s'ouvrant sur toute sa largeur pour permettre ainsi à la douille d’etre ejecté La culasse est ensuite fermée en poussant la poignée vers l avant la verrouiller à nouveau. On trouve une grande plaque de protection anti-recul avec de nombreux trous car le tireur est assis très près du canon. À la gauche du canon, on peut voir la tige d’alignement qui en partant du berceau du canon se dirige vers le viseur périscopique suspendu, À l'extrême droite se trouve une partie de la rotule de la MG DT La tourelle est peinte en blac les tapis de sol sont en caoutchouc noirs et le canon et la rotule sont en jaune / verte typique des chars soviétiques. Les périscopes de type PT utilisés dans le T-35 étaient généralement les mêmes que ceux utilisés dans les chars soviétiques de 1938 à 1942. Cette photo est celle de l'intérieur d'une tourelle de char KV, montrant le même périscope PT que celui utilisé dans le T-35, . Il est monté monté également ici du côté du mitrailleur. Le périscope panoramique était un prisme type Harting Dove, placé entre deux systèmes télescopiques. Chaque système télescopique était réglable indépendamment l'un de l'autre et contenait un réticule dans la focale de l'objectif. Dans cette focale il y a deux fils croisés qui peuvent être déplacés indépendamment l'un de l'autre formant les réticules de visée du système, la visée des réticules étant contrôlée par les boutons situés près de l'oculaire. Sur cette photo, on distingue le grand périscope noir monté sur le toit de la tourelle ainsi qui sa forme cylindrique Le cylindre gris se termine par une boîte noire contenant l’oculaire, un grand cadran et une poignée à droite permettant de déplacer la ligne de mire à la verticale. Dans ce cas, la poignée du cadran est connectée au berceau du canon. C'était le mécanisme qui maintenait la vue alignée avec le canon pour toutes les élévations. Le périscope était éclairé Ici nous voyons un des fils de gauche qui alimente l'ampoule à l'intérieur de l'appareil. Ce type de périscope était aussi utilisé par le chef de car et il était alors situé à droite du canon. La seule différence était l'absence d'un maillon de montage du canon sur la poignée du cadran, remplacé par un simple bouton rotatif à l'usage du commandant. Ici nous avons est une autre photo du viseur périscopique PT, avec la version PTK. Une fois encore, vous pouvez voir le corps cylindrique principal, qui se termine dans un renflement noir contenant l’oculaire. Comme dans la photo précédente, l’oculaire monoculaire est doté d’un anneau oculaire en caoutchouc noir matelassé et est recouvert au-dessus d’un large coussinet pour protéger visage et sourcils. Le bouton de commande métallique qui déplace le réticule horizontal est visible à la gauche du tube ps, tandis que le sélecteur de réticule vertical est situé en dessous et derrière le viseur et n'est visible que sur l'image de la vue arrière à gauche. La poignée du cadran de réglage vertical est clairement visible sur le côté droit cette fois-ci se terminant par le bouton rotatif, comme ce serait le cas pour le PT du commandant Le champ de vision total du PTK est d’ un peu plus de 25 degrés, mais la clarté de la vue diminue considérablement de chaque côté , ne laissant que 12 degrés de vue nette utilisable dans le champ de vision. Il y a aussi de temps en temps de petites bulles dans le verre qui dégradent davantage la netteté de l'image. Le grossissement est 2x Les premiers T-35 sont souvent vus sans protection pour le prisme supérieur, tandis que les véhicules ultérieurs ont été munis d'un cylindre de protection autour de cette partie exposée.
La plage arriere possédait une trappe centrale pour accéder au moteur, avec deux entrées d’air pour les radiateurs de chaque côté de celle ci Derrière cela se trouvait l'échappement, qui était à l'origine un échappement extérieur avec une protection blindée sur l’avant et les côtés. L'arrière du char était incliné vers le bas, où se trouvait un énorme ventilateur. Ce ventilateur avait un couvercle, qui était fixé au châssis par des charnières . En dessous se trouvaient deux trappes pour accéder au sytème de transmission arrière
Le moteur était un moteur d'avion à essence M-17 à quatre cylindres et 12 cylindres en V. Sa puissance maximale était d'environ 500 à 1450 tr / min pour les premiers véhicules et à 580 ch après la modernisation de 1936/37 pour les derniers chars Trois réservoirs de carburant permettent de transporter dans deux situés de chaque côté du moteur 320 litres et un de 270 litres derrière la tourelle arrière MG. Il possède 2 carburateurs type KD-1 alimentaient le mélange air / carburant sur le dessus du moteur et le groupe motopropulseur était refroidi à l’eau par deux radiateurs montés de chaque côté du compartiment moteur. Le compartiment de transmission était séparé du moteur et il abritait une boîte de vitesses, avec 4 vitesses avant et une marche arrière, et une prise de force pour le grand ventilateur monté sur le pont permettant de refroidir les radiateurs et le compartiment moteur. Ce dessin aide à localiser la plupart des composants principaux du compartiment moteur. Le V-12 se trouve en bas , flanqué des radiateurs inclinés. L'air de refroidissement aspiré dans le compartiment par le ventilateur situé à l'arrière pénètre dans le compartiment via deux boucliers blindés sur le côté du carter moteur. Il passe par les radiateurs jusqu'au moteur puis sort par le haut du pont arrière du moteur. De la boîte de vitesses située à l'arrière du compartiment deux arbres se dirigent vers les embrayages de direction multi disques jumelés et les freins Mais comme le char était très large et long sa rotation était lente et difficile Le compartiment moteur était également doté d’un système fixe anti incendie constitué bonbonnes contenant du tétrachlorure de carbone Le système était actionné par le chauffeur / mécanicien. Un autre extincteur, se trouvait près du siège du conducteur. En 1936, des plans ont été élaborés pour améliorer le moteur du T-35. Suite à une série de propositions on testa un moteur BD-1 (400 ch) et un BD-2 (700 ch), le moteur diesel BD-2A évalué à 600 ch a été choisi suite à des essais supplémentaires. Le moteur d’un charr T-35A avait été retiré et attendait son remplacement par le DB-2A. Ce char aurait dut recevoir comme nomencalture T-35B. Cependant, aucun test n’a été effectué car le moteur n’est pas arrivé et le char apres un immobilisation recut à nouveau son ancien moteur M-17. Toute nouvelle amélioration fut annulée car le concept de chars à tourelles multiples s'étant avéré être un échec, cependant, à des fins de propagande, le T-35 avait encore sa carte à jouer. Ce type de char fut conçu à un moment où nombre des grandes puissances militaires expérimentaient ce concept de char multi-tourelles. Les Britanniques avaient leurs Vickers Independent à cinq tourelles similaires, les Français leur Char 2C datant toutefois de 1918 et les Allemands leurs Neubaufahrzeuge à 3 tourelles. Comme tous les chars de ce type le concept s’avéra erroné mais le T 35 cumulait aussi d’autres problèmes comme son moteur et sa transmission non fiables . De plus il est en surpoids et rop long et larges Aussi si un T-35 réussissait à parcourir 250 km sans défaillance majeure d'un composant, les mécaniciens de l'équipage le considéraient cela comme un "miracle". Il avait aussi comme défaut l emplacement de des trappes d’entrée et de sortie du véhicule qui ne pouvaient parfois pas s ‘ouvrir si une tourelle était mal axée et il n y avait pas de système de communication interne pour l équipage qui était cloîtré à sa poste Sur cette photo voit que la trappe du conducteur ne peut s’ouvrir que lorsque la tourelle MG située derrière était orientée vers la gauche. Ici on voit toutes les trappes des tourelles qui sont ouvertes A noter que les surfaces intérieures des trappes sont peints de la couleur de la peinture extérieure principale, ici vert soviétique foncé alors même que l interieur du char est probablement blanc.
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