À la fin de la Première Guerre mondiale, la Royal Air Force utilisait une variante refroidie par air de la mitrailleuse Vickers refroidie par eau et de la mitrailleuse Lewis.
La Vickers était utilisé dans des installations où l’arme devait tirer à travers l'hélice en rotation, toutefois son système était compatible avec le système de synchronisation
La cadence de tir de la Vickers type aviation a été augmentée pour arriver au double par rapport à la version terrestre
La Vickers était disponible en deux versions, la plus courante tirant des cartouches standard britanniques de calibre .303 et une autre construite par Colt aux États-Unis qui tirait des cartouches françaises d’un calibre plus important de 11 mm qui étaient utilisés pour abattre des ballons d'observation ennemis c’est le modèle balloon bursting . Cette combinaison d’arme Vickers et Lewis a été utilisée par la RAF dans les années 1920 et jusqu'au milieu des années 1930. Mais au début des années 1930, la nécessité d'augmenter la puissance de feu pour abattre des avions plus gros, construits principalement en métal, est devenue évidente aussi des essais sont menés et ont conduit à l'adoption d'une variante de la mitrailleuse américaine M1919 Browning comme mitrailleuse fixe pour la prochaine génération de chasseurs britanniques.
Les Incident s de tir pouvaient être rapidement réglés
La Vickers K a tiré à travers l’hélice et elle a été utilisée principalement comme une mitrailleuse mobile pour les observateurs et les artilleurs mais elle fut aussi montée dans les tourelles armant les Avro Anson et les premiers Blenheim Au début de la Seconde Guerre mondiale, la RAF passa donc du Lewis au Vickers K alors que la FAA (Fleet Air Arm) a conservé la Lewis jusqu'à la fin de 1940. Mais le Les premiers RETEX de la Seconde Guerre mondiale ont montré que la nécessité de changer le chargeur du Vickers K
En effet en cas d'attaque multiple il devint évidant que le chargeur était un inconvénient difficile a utilisé dans un espace restreint et que l ‘utilisation de bandes de munitions était plus adéquate
Aussi cette alimentation par bande fut utilisée, sur les Hampden et aussi les Lysander La tourelle du Blenheim a également été repensé pour accueillir deux Brownings au lieu d’une seule "K". De nombreuses canons Vickers "K" ont ensuite armés des unités commandos et des Parachutistes et SAS. Toutes les mitrailleuses britanniques pouvaient tirer toutes sortes de type de munitions comme les balles normales ,traceuses ou perforantes mais cette dernière ne pouvait être utilisée que contre une armure mince
La létalité des canons britanniques a été considérablement augmentée par l'introduction de cartouches incendiaires "de Wilde". Ceux-ci avaient été développés en secret à Woolwich Arsenal et ne furent prêtes à temps pour être utilisées pour la bataille d'Angleterre. Le nom de munition "de Wilde" utilisé par les Britanniques, était une ruse pour faire croire aux Allemands qu'elle était basée sur le travail d'un M. de Wilde en Suisse.
En fait, il avait été constaté que les balles de Wilde ne pouvaient être fabriquées qu'à la main, alors que le modèle britannique pouvait être fabriqué en série à la machine. Les balles britanniques "de Wilde" ont été l'invention de C. Aubrey Dixon, un capitaine dans le Bedfordshire and Hertfordshire Regiment (il a pris sa retraite avec le grade de brigadier). Les munitions de Wilde produisaient une petite explosion qui enflammait tout élément inflammable ce qui est particulièrement efficace contre les réservoirs de carburant. L ‘impact produisai une petit lumière qui renseignait le pilote .
Les canons à tourelle du Defiant utilisaient également ces munitions avec une capacite de 600 coups
La Browning calibre .50 a bien servi les Américains, répondant à leurs besoins de chasseurs et de bombardiers tout au long de la Seconde Guerre mondiale et même pendant la guerre de Corée et cette arme est toujours utilisée aujourd'hui
Des critiques se sont élevées sur la non adoption rapide des Browning à la place du .303 avant le début de la guerre. Mais il faut savoir qu’au moment où la 303 Browning a été adopté (du début au milieu des années 1930), la principale considération dans la pensée britannique était le volume de feu, la pénétration et la portée étaient considérées comme secondaires. Le ministère de l'Air était préoccupé par la brièveté des combats aériens modernes et la nécessité de marquer autant de coups en un minimum de temps était considérée comme primordiale.
Ce n'est que plus tard que les blindages et les réservoirs auto obturants sont devenus monnaie courante sur les avions militaires. Deuxièmement, si elle avait envisagé de passer au calibre .50, la société britannique Vickers avait déjà produit sa propre mitrailleuse calibre .50 qu'elle essayait de vendre aux forces aériennes étrangères. Cette arme avait déjà été adoptée par la Royal Navy et l'armée britanniques.
La Marine l'a utilisé sur des montures quadruples pour la défense anti-aérienne et l'armée l'a utilisé dans des chars légers et le char d'infanterie Matilda I. L'armée et la marine ne l'avaient adopté qu'après des tests comparatifs avec un premier exemplaire de la Browning .50, Durant ces tests la Vickers fut était considérée comme meilleure Mais la RAF se rend rapidement compte des carences de la Vickers qui était beaucoup moins puissant que l’américaine et avait aussi une portée plus courte En service de la Marine et de l'Armée, il s'est révélé une arme gênante et peu fiable et a été rapidement abandonné par les deux services. Aussi ( avec des si on ferait beaucoup de choses )si la RAF était partie en guerre avec des Hurricane et des Spitfire équipés de canons Vickers .50, la bataille d'Angleterre aurait pu avoir un résultat différent.
Le gun t COW a été développé par Vickers pour devenir le pistolet "S" de 40 mm. D'abord considérée comme une arme pour la défense des bombardiers (une tourelle a été conçue et testée sur un bombardier Wellington), elle a ensuite été adoptée comme arme antichar, deux étant montées sous les ailes des Hurricane
Il a été utilisé à bon escient dans le désert d'Afrique du Nord et en Extrême-Orient. Le dernier développement de canon lourd utilisé par la RAF pendant la Seconde Guerre mondiale fut le "Molins Gun" de 57 mm, une version automatique du canon antichar de 6 livres utilisé sur un version du Mosquito. Il convient de noter que dans les années 20 et au début des années 30, dans un contexte de négociations internationales sur le désarmement impulsée par laa Société des Nations, il fut un temps envisager d’interdire des gammes complètes d'armes L'utilisation de cartouches explosives et incendiaires a déjà fait l’objet d’un débat particulier
La Déclaration de St.Petersbourg est le premier accord formel visant à interdire l'utilisation de certaines armes pendant la guerre. L'invention par les autorités militaires russes, en 1863, d'une balle qui explosait au contact d'une substance dure, prévue entre autres pour faire exploser des wagons de munitions, fut à l'origine de cette Déclaration car, en 1867, le projectile était modifié de façon à pouvoir exploser également au contact d'une substance molle. La balle devenait donc un instrument de guerre particulièrement inhumain. Le Gouvernement russe, ne voulant pas utiliser cette balle et ne voulant permettre à aucun autre pays d'en prendre avantage, proposa de l'interdire par un accord international. La Déclaration visant à interdire cette balle fut adoptée en 1868. Elle a force de loi et confirme une norme coutumière selon laquelle l'utilisation des armes, projectiles et matériel de nature à causer des souffrances inutiles est interdite. Cette règle a été incorporée ensuite dans l'Article 23, alinea e, des Règlements de La Haye de 1899 et 1907 concernant la guerre sur terre. La Déclaration de St.Petersbourg inspira l'adoption d'autres déclarations de caractère similaire lors des deux Conférences internationales de la Paix tenues à La Haye. Les déclarations de La Haye interdisant de lancer des projectiles et des explosifs du haut de ballons (1899 et 1907), concernant les gaz asphyxiants (1899) et interdisant l'emploi de balles qui s'épanouissent ou s'aplatissent facilement dans le corps humain (1899) se réfèrent toutes, dans leurs préambules, à la Déclaration de St. Petersbourg. Cette déclaration est souvent cité comme la raison pour laquelle 37 et 40 mm sont si répandues pour les pièces de champ Ainsi, l'utilisation de canons explosifs de 20 mm et de munitions incendiaires explosives dans des calibres de fusils pouvait être considérée comme illégale au regard du droit international.
Mais toutes les parties semblent avoir simplement ignoré les ramifications juridiques internationales des nouveaux développements une fois que le réarmement de l'Allemagne a été révélé par Hitler en 1935. Au cours des premiers mois de la guerre , les bombardiers britanniques Fairey Battle Wellington et Hampden ont subi de lourdes pertes . On s'est rendu compte que la puissance défensive des mitrailleuses .303 était insuffisante contre les chasseurs allemands types bf 109 et 110 Les Britanniques ont donc porter leurs effets sur les bombardements de nuit où la courte portée du .303 était moins désavantageuse. De plus en , les artilleurs au sol étaient censés avertir les pilotes allemands des chasseurs Leur principale mesure défensive était le violent "corkscrew ou manœuvre en forme de "tire-bouchon" par laquelle le pilota essaye d’'échapper Par la suite les Britanniques vont prévoir de revenir aux raids diurnes et ils demandent donc à l'industrie britannique de concevoir des tourelles avec quatre canons de 20 mm et des bombardiers pour les transporter (Air Ministry, spécification 1). / 39). Cela a conduit au Bombardier Quadrimoteur Bristol 159 armé de deux tourelles à quatre canons (une dorsale, l'autre ventrale).
Mais ce Bristol 159 fut l'une des victimes du décret de Lord Beaverbrook selon lequel toute la production devait être concentrée sur les types existants pendant la période d'urgence de 1940. Le bombardier Avro Lincoln entrant en service à la fin de la guerre était armé d'un mélange de .50 Brownings (dans les tourelles de queue et de nez) et de canon de 20 mm (dans une tourelle dorsale).
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