Le célèbre passage d’Hannibal à travers les Alpes reste l’une des marches les plus connues de l’histoire. Avec ses soldats survivants, ses animaux de bât et des dizaines d'éléphants (bien que 37 seulement aient apparemment survécu à la traversée), cette manœuvre militaire surprenante était à la fois audacieuse et désespérée et a inspiré d'innombrables lecteurs de l'histoire militaire au cours des millénaires. En octobre 218, 38 000 soldats et 8 000 cavaliers avaient atteint les plaines le long du fleuve Pô, à proximité de la ville italienne de Turin.
Ces hommes deviendront ses soldats les plus dévoués, les plus intrépides et les plus féroces.
Peu de temps après leur passage dans les Alpes, les hommes d'Hannibal rencontrent des armées romaines et les vaincront lors de batailles sur la Trebbia et le lac Trasimène.
Trebbia
Trasimène
Ils ont acquis de plus en plus d’expérience au cours de cette campagne, de 218 à 216 av. En juillet, les Romains ont bloqué l'armée carthaginoise à Cannae, sur la côte est de l'Italie. la bataille a été engagée le 2 août. 216Av JC Ce fut un désastre pour les romains qui perdent presque toutes leurs légions.
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Merci Claude2 |
HANNIBAL AD PORTA
Mais en 212, Rome put reprendre l'initiative et commença à couper les lignes de contact de Hannibal. La situation d'Hannibal devint difficile et son gouvernement refusa de risquer des troupes supplémentaires: les lignes de contact étaient trop longues.
Par conséquent, Hannibal a décidé de demander l'aide de son frère Hasdrubal, toujours aux commandes des armées ibériques. Hasdrubal a été vaincu au Metaure avant de pouvoir contacter son frère (207). L'espoir de
renforcement de Hannibal s'était évaporé.
Un jeune commandant, Publius Cornelius Scipio, prit par surprise la capitale carthaginoise de l'Ibérie, Carthagène, et mit fin à la guerre d'Espagne en 206. Peu de temps après, Scipion fut envoyé en Sicile et de l'autre côté de la Méditerranée.il trouve un allié dans le roi numide Massinissa et attaqua Carthage.
Contrairement au Sénat romain, qui n'avait pas paniqué lorsque Rome fut attaquée par Hannibal, le gouvernement carthaginois fut découragé et se souvint des vétérans d'Italie encore invaincus d'Hannibal en 203 av.
La bataille décisive de la Deuxième guerre punique a été engagée après plusieurs engagements préliminaires.
Les armées de Scipion et d’Hannibal se sont affrontées à Zama le 19 octobre 202 av. Ce fut la bataille où les vétérans d'Hannibal devaient prouver leur volonté pour la dernière fois … Comme pour Napoléon à Waterloo avec sa garde
Epilogue
3e guerre Punique
CARTHAGE DELENTA EST
Les anciens combattants d'Hannibal étaient pour la plupart des Libyens. Ces hommes ont servi aussi longtemps ou plus longtemps que Hannibal lui-même. Lors des durs combats c’étaient les meilleurs hommes de l’armée d’Hannibal. Ces troupes ont décidé du sort de bataille comme à Cannae. Quand Hannibal traversa les Alpes pour la première fois, ces hommes étaient encore dans leur armure traditionnelle en hoplite, mais après la
Bataille du lac Trasimène, ils furent rééquipés en armure romaine.
L'élite des hommes d'Hannibal représente à la fois une adaptation à la tactique romaine se glissant dans le corps de soldats extrêmement bien entraînés et motivés. Ces hommes sont au sommet de leur classe et on peut compter sur eux dans n'importe quelle situation. Ils méritent le nom que Tite Live leur a donné: "La fleur de l'armée carthaginoise"
Équipement
Ces hommes ont leur lance traditionnelle ainsi que l'épée ibérique Spatha connue plus tard sous le nom d'épée espagnole et largement utilisée dans l'armée romaine.
Initialement celtique, les Romains furent les premiers utilisateurs de la cotte de mailles ou lorica hamata
Lors de la première guerre punique, les Carthaginois purent voir la supériorité de cette protection en première ligne ,Inutile de dire qu'ils ont été très impressionnés , aussi les troupes d’Hannibal ont souvent dépouillé des Romains morts pour leur prendre leur équipement et l’utiliser à la place de leurs propres cuirasses en linothorax.
Parmi les troupes carthaginoises, la cotte de mailles ou haubert, ou lorica hamata comme l’appellent les Romains, s’est révélée extrêmement populaire.
Et comme les troupes carthaginoises étaient autorisées à choisir le premier équipement capturé, bon nombre d’entre elles se sont retrouvées avec des cottes de mailles munies de cnémides et de bouclier d’origine romaine ,Mais souvent ces hommes conserveront leurs casques thraces.
Piquier Libyen
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Les étendues Libyennes ont vue passer au fil des temps des colonisateurs qui ont dominé ou été chassés par les peuples autochtones. Chacune vague de colonisation a laissé sa marque, qu’elle soit culturelle, religieuse ou militaire.
La plus ancienne influence fut celle des armées égyptiennes,qui introduisent la lance courte et les formes les plus simples de boucliers que les tribus berbères adoptent
Vers le VIIe VIe av. J.-C. Les colonies grecques et phéniciennes commencé à se développer sur les côtes de la Libye, ce qui fait que pour la chose militaire nous voyons apparaître des armées d'hoplites, avec leurs boucliers (hoplon) et des lances plus longues, d'une longueur moyenne d'environ 4 mètres.
Les Grecs perfectionnaient leur arme - la lance était généralement équipée de pointe aux deux extrémités La partie basse ayant le surnom de « tueur de lézards".
Parmi les autres équipements introduits, citons le grand bouclier ou hoplon et les casques, qui offrent une bien meilleure protection à la tête.
les lanciers libyens forment une sorte de mélange entre hoplite standard et phalange macédonienne.
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Cette formation mettait les lanciers libyens d’aller au contact avec leur principal adversaire, la légion romaine, et conduisirent à de nombreuses défaites désastreuses pour Rome.
Avec les campagnes d’ Hamilcar en Sicile et ensuite d'Hannibal les hommes de ces unités ont parfois adopté les armures des Romains tués
In fine c’est la discipline et la robustesse de ces hommes qui ont permis à Hannibal et à d’autres généraux des armées puniques d’utiliser différentes tactiques selon la topographie des terrains alors que les libyo-phéniciens eux ne peuvent être utiliser que pour assurer un point central stable résistant dans les moments les plus difficiles de la bataille.
Cette troupe deviendra une des éléments les plus fiables et les plus dignes de confiance d’ Hannibal.
Équipement:
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À l'origine c’est un mix entre l’équipement des hoplites grecs et de phalanges macédoniennes, ces hommes portaient les grands boucliers hoploniques, généralement avec un plaquage en bronze sur la partie externe recouvrant un habille en bois sur la partie interne
Parfois si l'occasion se présente les boucliers peuvent être échangés, contre de meilleurs boucliers
L'arme principale - le plus souvent une lance d’hoplite ou une version plus courte de la sarisse Macédonienne d'une longueur maximale de 7 mètres avec talon à l'extrémité opposée pour permettre son ancrage pendant la bataille
Comme arme secondaire on trouve une épée courte d'origine grecque - xyston ou kopis -, mais ils peuvent aussi avoir la falcata ibérique et bien sûr, et pas du tout rarement, un gladius de fabrication romaine.
L'armure, es à l'origine, le linothorax, confortable mais offrant une protection toute relative comparée à l'armure en métal . Vers la fin des Guerres Puniques on assiste à une utilisation de plus en plus fréquente d’armures romaines récupérées sur les ennemis morts ou prisonniers
Les casques étaient le plus des casques ayant une influence étrusque ou un pylos grec. Parmi les autres équipements on trouve les cnémides en bronze léger .
Les troupes légères ou Éclaireurs Libyens
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Les Libyens sous domination carthaginoise,ont toujours étaient des fidèles Il faut savoir que leur souche berbère. remontant à la première période de colonisation égyptienne, ont trouve des tribus Temehu (Tmh) et Tehenu (T'hn), qui habitent les étendues entre la vallée du Nil et les oasis du désert à l'ouest.
Habitants des régions désertiques, leur style de guerre était davantage axé sur razzias des raids avec des groupes de guerriers légèrement armés et mobiles que se sont heurtés à des troupes plus fortement armées qui ont souffert dans la chaleur du désert.
Cette tradition fut largement utilisée par les généraux carthaginois, notamment lors des guerres siciliennes où le terrain ne permettait pas l’utilisation optimale des grandes formations hoplites habituellement utilisées par les généraux grecs et carthaginois.
À l’époque classique, le rôle d’escarmouche était généralement confié à la partie la plus pauvre de la population qui n’avait pas les moyens de se payer le meilleur équipement ou aux conscrits plus jeunes qui apprenaient l’art de la guerre dans ces formations légères.
Dans le cas des Libyens, ce style de guerre était ancrée dans leurs genes et, contrairement à leurs équivalents dans les armées romaines et grecques (vélites et peltastes), ils furent largement utilisés dans les campagnes africaines, siciliennes et européennes.
Au IIIe siècle av. La population libyenne changea de statut passant d’esclaves à d’hommes libres tributaires en échange de son service militaire.
Ils allaient bientôt faire leurs preuves dans les périodes les plus prospères et les plus sombres de l'histoire carthaginoise.
Leur tactique au combat était simple: Faire pleuvoir des lances ou zaġāyas sur les formations ennemies, ensuite ils harcèlent la troupes ennemie cherchant à provoquer des mouvements allant parfois à la dislocation de la troupe permettant ensuite l’intervention des troupes de mêlée plus lourdes.
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Cette tactique propre aux troupes légères d’une apparition rapide et d’une retraite toute aussi rapide devant les troupes conventionnelles équipées plus lourdement était une nuisance pour tous les généraux adverses.
Une fois que les lignes principales au contact le choc est terrible mais la menace des javelots tirés par des troupes légères est constante car lorsque le soldat au moment où il exposait son flanc pour utiliser son épée sur le soldat qui lui fait face, peut recevoir un javelot dans son torse, Des généraux ont été tués sous la forme d'un javelot bien placé et tiré de nulle part, Antigonos Monopthalmus étant l'un des exemples les plus célèbres, et Pyrrhus étant assez sage donnant son équipement à un de ses gardes du corps pour éviter d’être pris pour cible.
Équipement:
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Ces troupes sont équipées d’une panoplie de zaġāyas ou taghedas, genre de sagaie arme légère ou un javelot en bois avec pointe en fer
Les tirailleurs libyens étaient à combattre avec précaution. Car il savaient aussi dans leur panoplie pour les combats rapprochés diverses sortes d’armes de mêlée o dont le sheru encore utilisée par les tribus touaregs modernes et d’autres tribus berbères, qui était un long poignard, Cette arme permet de garder toute leur agilité.
Comme protection ils utilisaient le plus souvent un petit bouclier rond de style pelta. Pour seulement armure ils portaient la tunique berbère traditionnelle faite de cuir souple ou de laine ce qui était leur style vestimentaire distinctif, selon divers auteurs grecs et romains.
Ils portaient également des peaux d’animaux drapées sur leurs épaules gauche et couvrant l’avant et l’arrière.
L’infanterie de Marine Carthaginoise
Légion sacrée ( de Baal ) et Astarté
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Les historiens grecs utilisaient le terme «légion sacrée» ou «compagnie sacrée» ou «escadron sacré» (du grec: ερός Λόχος) pour désigner une unité d'infanterie composée de citoyens carthaginois ayant servi dans les armées carthaginoises au cours du IVe Av JC
La présence de citoyens carthaginois combattant comme infanterie est inhabituelle, car les citoyens carthaginois ne servent généralement que comme officier dans les forces armées carthaginoises alors que le gros des armées carthaginoises est généralement composé de mercenaires, d'infanterie d’ alliées (qui peuvent être puniques) et de colons.
En fait, c’était la seule force armée de Carthage où il était interdit de faire partie de mercenaires. Entraînés dès leur plus jeune âge à être des soldats vigoureux d’une la phalange, ces hommes appartenaient à de riches familles carthaginoises et possédaient donc un équipement de très bonne qualité. Por cela ils étaient entraînés dès leur naissance pour devenir de grands guerriers avec une armure et des armes de haute qualité.
Ils se battent comme une phalange traditionnelle organisée dans le style hellénique.
La "Légion sacrée de Baal se composait d'une petite unité d'infanterie lourde composée de 2 000 à 3 000 hommes, de même condition sociale où tous étaient égaux en ce qui concerne la naissance, la richesse ou la réputation"
Les compétences et l'expérience de ces soldats compensaient alors leur petit nombre, ce qui a amené des historiens tels que Polybe à les décrire comme "l'emblème brillant de Carthage sur le champ de bataille, même lorsqu'il y avait une centaine de milliers d'hommes" .
La Légion sacrée de Baal était aussi en charge de la défense de la ville de Carthage elle-même. C'était la seule force militaire autorisée dans la ville même vêtue de blanc, la couleur associée à la mort dans la société carthaginoise.
La bande sacrée de Carthage était également utilisée en tant Gardes Royale pour les membres du gouvernement carthaginois ainsi que pour des personnalités importantes comme Hannibal Barca.
Il était bien connu que chaque membre de la bande sacrée avait appris à aimer son compagnon le plus proche comme frère et aussi qu'amoureux.
Lors de la bataille de Krimisse en Sicile, en 341 av. J.-C., la "Légion Sacrée « se battit comme une phalange bien organisée et elle fut complètement anéantie
2000 soldats de cette même troupe sont engagés en Sicile en 311 Av. J.-C mais c’est la dernière fois que cette unité est engagée sur un théatre d’operation exterieur.
Vers 310 av. J.-C., la Légion Sacrée de Baal semble avoir été réformée, mais est détruite lors du combat contre Agathocles à Tunis.
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Après sa destruction en 310 av. On reformera des unites similaires aux cours des guerres puniques selon des sources historiques plus puissantes en nombre, ce qui implique un prélèvement de tous les citoyens disponibles en raison de la crise.
Elles ont a participé à la bataille de Bagradas lors de la première guerre punique, puis elle fut engagée dans la guerre des mercenaires et durant la troisième guerre punique,
Mais la "légion sacrée" n'est mentionné dans aucun des récits
On trouve une trouve similaire dans la cavalerie avec la Bande sacrée d’Astarté
La Légion sacrée d’Astarté
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La légion sacrée d’Astarté était une unité de cavalerie d'élite de la ville de Carthage. La bande sacrée a été formée par les jeunes hommes des familles riches les formant à leur rôle de commandement
. Ces hommes appartenaient à de riches familles carthaginoises et disposaient, à ce titre, d'excellents équipements. Ils ont été entraînés dès leur naissance pour devenir de grands guerriers et ils ont pu se payer une armure et des armes de haute qualité.
Vraisemblablement, après avoir acquis de l'expérience et montré leurs capacités au sein de la Légion sacrée, les hommes devenaient officier des compagnies de mercenaires.
La bande sacrée d'Astarté était une unité de cavalerie lourde opérant dans le style hellénistique. .
Équipement:
À l'instar de l'infanterie lourde, des cavaliers sacrés ont été équipés et organisés comme d'autres cavaleries lourdes hellénistiques contemporaines. Dotés du bouclier et de la lance traditionnels des hoplites, à l'instar des autres Carthaginois, ces cavaliers d'élite possèdent une armure en métal et une épée grecque comme arme secondaire pour le combat rapproché.
La Cavalerie Carthaginoise
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Au plus fort de leur engagement la cavalerie carthaginoise n a jamais déployés pas plus de 8000 hommes qui manquaient toujours d’entraînement.
Mais cette force s’est néanmoins bien battue à plusieurs reprises au cours de l’histoire de Carthage.
La cavalerie recrutée parmi les citoyens était une cavalerie de bonne qualité qui était levée parmi les riches citoyens de Carthage.
Hannibal n'en a pas emmené beaucoup en Italie, mais ils ont participé à de nombreux combats tout au long de l'histoire de Carthage. La cavalerie était composée d'hommes qui pouvaient se permettre d'entretenir un cheval de guerre au service de l'État. Leur rang dans la hiérarchie sociale peut être comparé à celui des cavaliers romains et des chevaliers médiévaux.
Il s’agissait de citoyens dont les biens leur permettaient de servir dans des unités de cavalerie qui lors des période de paix participaient à la vie politique et religieuse de la Cite
Elle arborait comme emblème d La feuille de Palmier sur une cheval
Équipement:
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Les cavaliers citoyens carthaginois portaient rarement une armure lourde en métal. Leur protection corporelle la plus courante était le linothorax avec comme casque métallique le pylos. Les sources sont divisées sur l ‘emploi du bouclier mais ils ont utilisé un bouclier type aspis pour la protection.
Comme armes offensives, ils avaient une épée grecque recourbée et une lance longue et d'origine grecque appelée xyston. mesurant environ 3,5 à 4,25 mètres
Celle ci devait être tenue à deux mains. Maintenu par les aisselles . Comme de coutume il n y avait pas d’étriers La selle, était soit une toile de lin soit du feutre, fermement attachée par une sangle sous le ventre du cheval. Les montures partiellement protégées avec une têtière qui protégeait l’animal contre les lances, les projectiles.
La Cavalerie Lybo-Punique
Ce sont des unités de cavalerie Lourde
Bien que d'ascendance phénicienne, ces personnes ne partageaient pas les mêmes droits que leurs cousins phéniciens de sang pur.
C'étaient de simples sujets à Carthage et lorsque Carthage réalisa à quel point la population des Libo-Phéniciens était importante, ils les incorporèrent dans leur Armée
Ils sont extrêmement bien disciplinés. Ces hommes étaient très utilisés dans de nombreuses batailles importantes. Carthage s’appuyait davantage sur la cavalerie numide légèrement armée que sur ses propres forces, mais ils pouvaient aussi envoyer des unités de cavalerie lourde issue de leurs propres citoyens.
Ceux-ci étaient une sorte de cavalerie lourdée cuirassée un peu comme l'infanterie lourde et équipés d'une lance. Leurs chevaux étaient légèrement cuirassées surtout dans des zones vitales comme la poitrine et la tête. Ils étaient également décorés, tout comme leurs maîtres.
Carthage semblait avoir plus de succès avec leur cavalerie que les Romains avec leurs equites.
Ils étaient utiles en tant que troupes de choc, mais coûteux à équiper. Ce sont des unités puissantes, rapides et bien armées.
Elle est utilisée pour briser la ligne adverse ou pour donner la chasse aux unités ennemies en déroute.
Équipement: Bien qu’ils soient armés du bouclier hoplite traditionnel et de la lance comme les autres troupes carthaginoises, ces guerriers d’élite sont blindés avec une cuirasse en lin (linothorax) et un casque de type thrace et un xiphos grec comme arme secondaire pour le combat rapproché. Leur entraînement, leur armure et leurs armes leur permettent de combattre les plus redoutables adversaire
Cavalerie de Ligne ou Lybienne.
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les Libyens vont fournir des troupes dans presque toutes les formations de l'armée. Aussi la cavalerie de ligne est recrutée parmi les Libyens
Carthage,en fut le meilleur utilisateur de cette force, à l'exception des armées d'Alexandre et des armées de Diadoques
Bien que les hommes de ces unités ne soient pas de la caste moyenne comme les libyens et phéniciens, ils étaient toujours mieux classés que la plupart des autres populations libyennes, ce qui leur permettait d'accéder aux emplois et postes des cavaliers puniques
La cavalerie LibyenE est beaucoup moins chère à équiper mais tout aussi efficace voir même plus que la cavalerie Lourde cuirassée
La réduction des coûts était l’une des principales préoccupations de Carthage. Aussi cette cavalerie a été beaucoup utilisée au coté des unités libio-phéniciens et, bien sûr, la cavalerie numide
Ces unités recrutées et équipées sur le modèle des unités lourdes possédaient toutefois un équipement plus léger et moins onéreux
La cuirasse n »tait pas en bronze, mais le plus souvent en cuir épais, et les lances, bien que longueur plus courte que celles de la cavalerie lourde.
Néanmoins, leur capacité de frappe consistait en l’adaptation de plusieurs armes différentes, tels que les javelots lorsque cela était possible et des épées.
Ils ne portaient pas de bouclier,
Ils harcelaient l’ennemi en lançant le javelot puis le chargeaient avec des lances
Ils pouvaient lutter en utilisant la lames à deux mains, contres des unités les plus robustes et les plus disciplinés de la cavalerie adverse.
Ces unités étaient généralement utilisées contre tous les types de formation ennemis qu’elles soient d’infanterie ou de cavalerie même les plus lourdes
Ces unités furent utilisées en Espagne et en Italie par les troupes d’ Hannibal Les chevaux qu'ils utilisaient étaient de différentes sortes, mélangeant le plus souvent des races ibérique et numide, un peu moins chers que ceux utilisés par la classe aisée qui eux utilisaient des chevaux originaires de la Méditerranée orientale.
Équipement:
Ces hommes portaient des versions plus légères que celle de leurs homologues de la cavalerie lourde
. L'arme principale était la lance de cavalerie - le kontos à pointe de fer ou le contus, bien qu'il s'agisse d'une version plus courte ne dépassant pas 3 mètres de longueur, qui convenait mieux à leur style de combat.
Ils avaient aussi une lance légère ou un javelot en bois à pointe en fer
Pour le combat rapproché, ils utilisèrent le plus souvent un prédécesseur du takareba touareg moderne, une épée droite à double tranchant, très similaire au spatha des escadrons de cavalerie romaine.
Le cheval était équipé au minima
Les éléphants de Guerre
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Les éléphants ont été beaucoup utilisés dans les conflits antiques
Les premiers européens à les utiliser furent les Diadoques avec Seleucos Ie qui reçu 500 éléphants de guerre indiens en cadeau de Chandragupta Maurya.
En plus de ces éléphants indiens les troupes hellénistiques vont utiliser des éléphants africains plus petits et dociles que le type Indien
Ces éléphants étaient des machines de guerre relativement efficaces de part leur taille . De plus les tours montées offraient une protection relative à leur équipage
La hauteur pouvait aller jusqu'à 3,5 mètres à l'épaule, ils pesaient jusqu'à 6 tonnes et atteignant la vitesse de 40 km
On ne peut qu'imaginer la terreur qu’il inspire à un soldat d'infanterie et aussi aux cheveux qui ont peur de ces créatures ( du moins au début ).
Le meilleur exemple de leur utilisation fut fait par Séleucos qui avec 400 éléphants bloqua l’attaque de la cavalerie de Démétrios pendant toute la durée de la bataille d'Ipsos en 301. Av JC
Pyrrhus et Hannibal ont tous deux contribué à la renommée des éléphants en tant qu'outils de guerre dans leurs campagnes italiennes contre la république romaine.
Équipement:
La taille de la bête nécessitait pour protéger celle ci un équipement en métal lourd et un savoir-faire coûteux.
L'armure devait être de type lamellaire, généralement attachée en dessous du ventre à l'aide de cordes ou de lanières de cuir. La tête était protégée elle aussi par une plaque plus légère incrustée de cuir, qui se prolongerait vers le haut pour offrir une protection supplémentaire au mahout ou cornac et pourrait également inclure des protège-joues pour éviter les blessures des parties inférieures plus sensibles de la tête.
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Des tours en bois, appelées howdah, étaient placées sur le du dos de l'éléphant, attachées au moyen de cordes et de chaînes de cuir, . Elles étaient équipées de carquois supplémentaires pour les javelots et les flèches afin de permettre une meilleure autonomie de l'équipage et une efficacité accrue des batailles prolongées.
Les tours étaient occupées par 2 à 3 hommes armés de piques poignards ,sarisses
Cela permettait une polyvalence dans l utilisation des bêtes en mode offensif comme en mode défensif
Pour tout savoir des éléphants de guerre voir cet article sur Maquetland
Les Alliés de Carthage et les Mercenaires
Infanterie
Infanterie Numide
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Les Numides vivaient dans la partie de l’Afrique située au nord du Sahara, dont les limites correspondaient parfois à peu près à celles de l’Algérie moderne. Ses premiers habitants étaient divisés en tribus et en clans et ne se distinguaient pas racialement des autres habitants berbères du de l 'Afrique du Nord. À partir du VIe siècle avant JC, les Carthaginois occupèrent des comptoirs le long de la côte . Mais IIIe siècle avant Jésus-Christ ,ils avaient pénétré à l'intérieur des terres jusqu'à Theveste (Tébessa).
Les Numides sont fréquemment enrôles dans les armées carthaginoises à cette époque. Les habitants restèrent toutefois semi-nomades jusqu'au règne de Massinissa, le chef de la tribu des Massyli vivant près de Cirta (Constantine).
Au cours de la seconde guerre punique, il était à l'origine un allié de Carthage. Au cours de cette période , la nation numide était composée de deux groupes tribaux majeurs, les Massyli dans l'est de la Numidie et les Massaesyli à l'ouest.
Sachant cela, on comprend rapidement les renversements constants d’alliance de la part des Numides et le fait que leurs troupes se battent souvent pour les deux camps dans tous les conflits impliquant Rome et Carthage.
À la naissance de Syphax (dernier quart du IIIe siècle Av Jc la Numidie était un pays situé aux franges du monde urbanisé de la Méditerranée. Bien que de nombreuses personnes vivaient dans de grands villages qui finiront par se transformer en villes, une autre partie de la population numide se déplaçait toujours dans les plaines. Notre mot "nomade" vient de "Numidia".
Les Numides étaient excellent dans leurs rôle d’éclaireurs et de faire tendre des escarmouches.
Ce type de combat convient parfaitement à leur nature Cela a certainement conduit certains généraux romains à sous-estimer la valeur guerrière des numides
Équipement:
L'arme de prédilection pour tout soldat numide était le javelot.
Les Numides n’utilisaient ni armure ni casque, confiant en leur vitesse et leur mobilité
L’infanterie Légère Numide
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Salluste dans Son livre la Guerre de Jugurtha Liv 6 écrit que leur roi Jugurtha "qu’il a pris part aux compétitions nationales de l'équitation, du lancer du javelot et a rivalisé avec d'autres jeunes hommes dans la course à pied."
Ces poursuites préparèrent les Numides au style de guerre qu'ils préféraient. Le cheval et le pied faisaient tous deux partie d'une force numide, Mais si la cavalerie était réputée l’'infanterie numide n'est pas particulièrement impressionnante -
Avec leur tactique harcèlement en utilisant les avances et les retraites rapides afin d'éviter tout contact avec l'ennemi autant que possible et gagner un avantage en attaquant un flanc ou en usant de l'ennemi par des escarmouches incessantes.
Les rois numides n'ont jamais été en mesure d’avoir une infanterie puissante bien que les réformes de Syphax aient un peu améliorées la formation militaire. Pendant la deuxième guerre punique, un transfuge romain le centurion , Quintus Statorius. d’après Tite Live écrit que l’armée numide était plutôt une simple foule. une troupe qui ne peut gagner la bataille qu’en se défendant.
Les numides sont des troupes légères et ils doivent se déplacer constamment. Quand ils marchent à pied, les Numides attaquent avec des arcs, des lassos ou des javelots.
Impressionnés par leur talent, les Carthaginois et, plus tard, les Romains incorporèrent des Numides dans leurs propres armées.
Équipement:
l'infanterie légère pouvait porter un bouclier rond ou ovale Tous étaient équipés de javelots à pointe en fer , Ils portaient leurs cheveux au vent et utilisaient rarement des casques. Leur arme principale était une simple
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lance et, au combat, ils utilisaient souvent de longs couteaux ou de petites épées africaines.
Les Frondeurs Numides.
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Les Numides constituaient de bonnes troupes d'escarmouche. En plus des fantassins les numides avaient des archers, et aussi des frondeurs,
Les frondeurs numides venaient des nomades bergers qui utilisaient leurs frondes pour protéger leurs troupeaux des prédateurs
Ils ont été levés et utilisés devant ou à côté d'un corps plus important de troupes amies.
Ils sont généralement placés en d'escarmouche pour harceler les troupes ennemies ou pour protéger leurs propres troupes contre des attaques similaires de la part de l'ennemi.
La fronde était légère à porter et peu coûteuse à produire; des munitions sous forme de pierres étaient facilement disponibles et se trouvaient souvent près du site de la bataille
Ces unités étaient donc employées en grand nombre. Infanterie légère dotée d'armes légères et d'une armure minimale, elle pouvait courir devant la ligne de front principale lâchant des volées de balles de fronde et reculant rapidement pour se mette à l abri derrière leurs amis près à refaire mouvement rapidement Leur objectif de perturber les formations ennemies en faisant des victimes avant le choc principal et inciter l'infanterie adverse à attaquer prématurément
Équipement
Les frondeurs étaient armés d'une simple fronde lançant un projectile tel qu'une pierre.
Il est également connu comme la fronde du berger. La fronde tire son efficacité en allongeant essentiellement la longueur d’un bras humain, permettant ainsi de lancer des pierres plusieurs fois plus loin qu’elles ne pourraient l’être à la main. La fronde est très peu coûteuse et facile à construire. Il a toujours été utilisé pour la chasse et le combat.
Elle a toujours été considérée comme une arme equipant les classes les plus pauvres de la société.
À l'exception de leur arme principale, les frondeurs n'avaient qu'un couteau court et ils ne portaient pas d'armure ni d'autre équipement de protection. Parfois ils peuvent avoir des boucliers légers.
Archers Numides
Les Carthaginois utilisaient abondamment les alliés numides et les mercenaires. Les Numides et les Maures appartenaient à la race dont sont issus les Berbères.
Depuis l'aube des temps les numides, ont utilisé la fronde le javelot et l’ arc qu’ils utilisaient avec une précision incroyable à tel point que, Carthage commença à remplacer les archers phéniciens par des numides, et envoya les phéniciens comme troupes de Marines.
.Équipement:
Comme la plupart des troupes numides, les archers ne portaient aucune armure, car elle les ralentissait Les archers utilisent des archets composites fabriqués à partir de matériaux variés
Les Samnites L infanterie
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Les Samnites ont été parmi les premiers habitants du Molise. Ce peuple est divisé en cinq tribus: les Caraceni, Irpini, Caudini, Pentri et Frentani;
Se sont des éleveurs de moutons mais aussi des guerriers courageux étant à l’occasion des mercenaires.
Selon la tradition, les Samnites sont originaires de Sabbinia
Après un «Ver Sacrum» ( émigration), ils sont arrivés sur une colline appelée «Saminnium». Le "Ver Sacrum" est une dédicace à une divinité (Ares - Mars), de tous les hommes et animaux nés au cours d’une année déterminée.
Les jeunes, une fois étant devenus majeurs sont forcés d’abandonner les communautés auxquelles ils appartenaient (au lieu de l’usage antique du sacrifice humain) et de partir à la recherche de nouvelles terres.
Ils sont guidés dans leur voyage par un animal sacré (un loup, un taureau un oiseau ) dont le nom se retrouve dans le nom de la tribu (Irpini, Pentri, Piceni). Parfois, il y avait un Dux (un chef de la milice de la ville) qui les guidait. L’origine du Ver Sacrum trouve ses racines dans une forte démographie qui pousse les personnes à trouver de nouvelles terres fertiles afin de nourrier tout le monde
Mais les Samnites sont de redoutables et guerriers et ils se font heurtés maintes à Rome dans les guerres dites Samnites
La Premiere (343 à 341 av. J.-C.), Deuxième (326 à 304 avant JC) et Troisième (298 à 290 av. J.-C.)
Ces guerres samnites,courent sur plus d’un demi-siècle et touchaient presque tous les États d’Italie.
Les tribus de Samnium, qui tenaient les Apennins au sud-est de Latium, étaient les rivaux les plus redoutables de Rome.
Les Samnites possédaient au sein de leur armée une troupe d’élite un noyau de guerriers formant un corps spécial s'appelant Legio Linteata,
Cette troupe caste de guerriers vouait leur sacrifice extrême pour défendre son peuple. après une cérémonie spéciale.
Tite Live parle de cette cérémonie d’intronisation concernant ce corps spécial. Avant de partir en guerre les Samnites invoquent l'aide de leurs dieux pour la cérémonie d'initiation, prêtant serment selon un rite ancien.
Après sur tout le territoire de Samnium, il est ordonné la conscription qui précisent que les soldats qui refusaient de répondre à l'appel de leurs commandants ou qui l'évitaient seraient soumis à la malédiction de Jupiter. Ensuite, l'armée serait convoquée chez Aquilonia ou près de 60 000 hommes sont réunis.
Équipement:
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Les Samnites utilisent des boucliers rectangulaires de forme très unique. La partie supérieure,est plus large que le reste afin de protéger la poitrine et les épaules . Le sommet du Bouclier est horizontal.
Afin de protéger la poitrine, ils sont équipés d’une cotte de mailles et aussi une cuirasse bi ou trilobée d’influence italique.
Il possédait des cnémides protégeant les jambes.
Il possède des casques à plumes pour mieux souligner sa taille. L'infanterie samnite utilise des javelots et des lances.
Infanterie Bruttienne
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Les Bruttiens (grec: Βρέττιοι, italien: Bruzi), sont un peuple qui ont habité le pied de la botte ( Calabre moderne).
Leur territoire, auquel le nom Italia a été appliqué pour la première fois, était connu sous le nom d'ager Bruttius ou simplement Bruttium.
Bien qu'ils eurent de nombreux contacts avec la Grèce, au IVe siècle avant JC, les Bruttiens s’allient aux Lucaniens voisins en guerre contre les colonies grecques.
Le nom de Bruttii (Βρέττιοι) leur avait été donné, semble-t-il, non par les Grecs, mais par les Lucaniens, et signifié dans leur langue. esclaves ou rebelles en fuite (δραπέται, ἀποστάται). Mais bien qu’il ait été utilisé au départ comme ce terme de reproche, il a ensuite été adopté par les Bruttiens eux-mêmes, qui, s’étant élevés au rang de nation puissante, ont prétendu le tirer d’un héros nommé Bruttus (usρΒττος), fils de Hercules et Valentia
Alliés aux Lucaniens, les Bruttiens se sont emparés de Vibo en 356 av. J.-C., mais furent ensuite vaincus par les Grecs aidés par Alexandre d'Epire et Agathocles de Syracuse,
Ils reprennent le contrôle de la ville à partir du début du IIIe siècle av. J.-C. jusqu’à ce qu’elle devienne une colonie latine à la fin du même siècle
Le pays montagneux, peu adapté à l'agriculture, a former des guerriers robustes, dont la formation était spartiate dans sa simplicité et sa sévérité.
Les Bruttiens se sont d'abord heurtés aux Romains pendant la guerre avec Pyrrhus, en tant qu’auxiliaires;
Mais après sa défaite, ils se sont soumis et ont été privés de la moitié de leur territoire . Lors de la guerre contre Hannibal, ils ont été parmi les premiers à se déclarer en sa faveur après la bataille de Cannes et c'est dans leur pays qu'Hannibal s'est imposé pendant la dernière phase de la guerre (à Castrum Hannibalis dans le golfe de Scylacium).
Ce sont les alliés italiens qui se sont battus jusqu’au dernier homme lors de la bataille de Zama. En effet les Bruttiens furent les alliés les plus fidèles d’Hannibal en Italie, à côté de la ville de Capoue.
.Équipement:
Les anciens combattants bruttiens étaient équipés d'une armure en cotte de maille tout comme les romains, du gladius et d'un bouclier Scutum à griffes de bronze. Ils portaient toujours leur casque chalcidien au combat.
L infanterie Lourde Ibérique (Scutarii)
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La péninsule ibérique est divisée désormais entre le royaume d’Espagne et le Portugal mais comme par le passé c’est une passerelle vers l’Afrique du Nord.
Les gens ui traversaient les colonnes d’Hercule allant et venant entre l’Afrique et l’Europe vont créant ainsi un mélange unique de cultures allant du grec au carthaginois en passant par le celtique. En dépit de ce large éventail de cultures existant dans la péninsule ibérique, les habitants d'origine étaient un ensemble de tribus d'ascendance d'origine espagnole et celtique.
Ils étaient célèbres pour leur style de combat féroce et étaient souvent engagés comme mercenaires, en particulier par les Carthaginois.
A cause de l utilisation massive de divers boucliers utilisés par l'infanterie et la cavalerie dans les armées ibériques ils furent surnommés Scutari
Dans les batailles rangées, les Ibères utilisaient un mélange d'infanterie lourde et légère, qui attaquait l'ennemi avec des épées après une volée de javelots. Cette tactique s’est avérée très efficace et, combinée à leur formidable cavalerie lourde, a fait des Ibériques une force puissante. Les Scutari sont les meilleures troupes et ont joué un rôle central dans de telles tactiques.
Équipement:
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Les Ibères ont utilisé un casque de type ibérique genre calotte qui était un simple casque conique en bronze recouvrant le haut de la tête et qui a été très apprécié des Carthaginois.
Il était généralement petit et ajusté autour du crane laissant la nuque et des tempes sans protection Mais comme ce type d’épiquement étant rare il est courant de voir des casques romains réutilises parmi les Ibères servant dans les armées carthaginoises.
La cuirasse est différente selon les tribus. Les formes peuvent varier, allant du rond au carré, et parfois elles sont richement décorées d'images en relief.
En règle générale, c’est un cardiophilax porté à l’aide d’un jeu de quatre lanières, une sur chaque épaule et une autre autour du torse de l’homme.
Ils se protègent aussi avec une armure combinant du cuir et des plaques de bronze.
Pour le Bouclier il était ovale et plat comme chez les Celtes, contrairement au bouclier incurvé de Rome.
L'infanterie lourde qui utilisa le scutum au combat reçut le nom de scutarii grâce à l'utilisation du bouclier.
Comme pour les autres boucliers romains ou celtiques, le scutum ibérique pouvait servir pour pour frapper des adversaires.
Les Scutari dans les rangs carthaginois utilisait l'arme ibérique la plus célèbre la falcata qui est un descendant du kopis grec, lui-même un apparenté à l'ancien khopesh égyptien. Fabriquée en acier la falcata était une arme incroyablement puissante, due en grande partie à sa lame de forme triangulaire. Il s'est forgé une réputation redoutable de pouvoir fendre casques, boucliers et trancher des membres
Les Ibères utilisaient une forme de javelot semblable à celle utilisée par les Romains, plus précisément le pilum léger. On utilisait une tête de javelot en fer à gaine avec un long cou mince, fixée à un manche. Une fois lancée, l’arme percuterait le bouclier de l’ennemi, le rendant à tout le moins inutile, ou au mieux frappant l’adversaire.
Infanterie Ibérique Légère CAETRATI
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Les fantassins légers utilisaient le caetra sorte de petit bouclier rond genre parma et ils étaient connus sous le nom de caetrati par les Romains
Ils étaient redoutables en combat rapproché armés d’une falcata ou d’une spatha.
Ces guerriers étaient plus efficaces dans le mode de combat traditionnel ibérique la guérilla.
Ce type soldat peut être utilisé pour faire des escarmouches ou des embuscades mais peuvent aussi aller au contact avec des combats au corps à corps, armés d'une falcata.
Équipement
Comme pour l’infanterie lourde les casques étaient rares parmi les tirailleurs Ils portaient le même casque qui se déclinait en deux styles différents: le capuchon et le calotte.
Une capote et suspendue aux épaules du soldat. Elle pouvait porter une crête.
Ils utilisaient différents types d’armes
Pour l armure les caetratii préférait les pectoraux de forme ronde genre cardiophylax qui ne bloquaient pas leurs mouvements et leur permettaient de rester très mobiles sur le champ de bataille.
Des troupes ibériques plus légères, telles que des lanceurs de javelot ainsi que des cavaliers, utilisaient le bouclier rond Caetra avec un umbo central sur le devant qui protégeait la main tenant le bouclier et pouvait être utilisé offensivement pour frapper l’ennemi. Il était porté avec une longue sangle dans le dos lors de la marche.
Ils avaient un lourd javelot appelé saunion, entièrement en fer.
Cette arme était assez lourde pour percer des boucliers et le soldat qui le tenait.
Connu comme le soliferrum par les Romains, la saunion était une pièce d'équipement très répandue dans l'infanterie ibérique et lui est propre.
L’Infanterie des Turdéniens
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Les Turdetani étaient un ancien peuple de la péninsule ibérique, vivant dans la vallée du Guadalquivir dans ce qui allait devenir la province romaine de Hispania Baetica Andalousie moderne. Strabon (Géographie III, 4, 13) les considère comme les successeurs du peuple de Tartessos région riche en minerai de cuivre Les Turdetani étaient en contact permanent avec leurs voisins grecs et carthaginois. Hérodote les décrit comme jouissant d'un pouvoir civilisé sous le règne d'un roi, Arganthonios, qui a accueilli les colons phocéens au Ve siècle av. Les Turdetani auraient possédé un code légal écrit et auraient employé des mercenaires celtibères pour poursuivre leurs guerres contre Rome (Livy 34.19). Strabon note que les Turdetani et les Celtes étaient les peuples les plus civilisés d'Ibérie, ce qui impliquait que leur culture ordonnée et urbanisée était plus conforme aux modèles gréco-romains.
À l'ouverture de la deuxième guerre punique, les Turdetani (les moins guerriers de toutes les tribus hispaniques" d’après Tite-Live sans son Histoire Rome 34.17). se dressèrent contre leur gouverneur romain en 197. Lorsque Caton l'Ancien devint consul en 195 avant notre ère, il reçut le commandement de l'ensemble de l'Hispanie. Caton a d'abord réprimé la rébellion dans le nord-est,i s’est ensuite diffusée vers le sud avec la révolte des Turduli Veteres situés sur le territoire portugais moderne. Ce peuple embauchait souvent des Celtes-Ibériques comme mercenaires
Équipement:
Les turdetani portaient les casques celtiques mais aussi des,casques romains capturés ce qui n'étaient pas rares parmi les Ibères servant dans les armées carthaginoises
Les cuirasses rondes simples pectorales étaient celles utilisées par les ibères et les celtibériens pour la protection du torse des mono bi ou trilobes et les turdetani ne faisaient pas exception.
En règle générale, ces cuirasses étaient portés à l’aide d’un jeu de quatre lanières, une sur chaque épaule et une autre autour du torse de l’homme.
Ils avaient aussi un grand scutum ovale Comme pour les autres nations Ibères et Celtes, leur version était plate, contrairement à celui des Romains
Il pouvait aussi servir à frapper l’adversaire
Pour un combat à courte distance, les Ibères utilisaient une longue lance à lame, . Le fer de lance en fer était suffisamment mince et léger pour permettre son lancer si nécessaire. Plus courte que la plupart des lances, la lance ibérique était adaptée au style de combat rapproché t, ainsi qu'à leur tactique de guérilla. La falcata était l'arme ibérique la plus répandue et la plus célèbre. Les Turdetani a utilisé le poignard appelé puglio .
L infanterie Celto-ibèrique
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Les Ibères furent les premiers habitants de la péninsule qui porte leur nom
Ils étaient présents lors de l’arrivée des Celtes dans ce que l’on appelle la Grande Migration.qui se situe au VIe siècle av. J.-C.C’ était un peuple de la culture Hallstatt
De nombreux historiens considèrent que la culture celtique et la culture ibérique se sont intégrées facilement et pacifiquement.
En effet les Ibères n'étaient pas un peuple belliqueux car ils louaient des mercenaires à d'autres peuples pour faire la guerre.
Les Celtes, étaient réputés pour leur caractère belliqueux. Les pièces métalliques se distinguent dans les découvertes archéologiques celtibères, en partie de par leur nature mettant l'accent sur des objets d'usage belliqueux, des attelages de chevaux et des armes de prestige. L'épée à deux tranchants adoptée par les Romains était déjà utilisée par les Celtibériens et le latin lancea, une lance, était un mot hispanique, selon Varro. Le mélange culturel des Ibères pour la plupart pacifiques avec les Celtes épris de guerre a créé le peuple celto-ibérique.
Cela à donné une fusion des qualités des deux cultures pour créer un peuple guerrier avancé. La zone culturelle des Celto-ibéres se situait au nord de la Mesa Centrale dans les vallées du Tage et du Douro à l’est de l’Iberus (Ebro), dans les provinces modernes de Soria, Guadalajara et Teruel.
Là, quand des géographes et des historiens grecs et romains les ont rencontrés, les Celtibériens étaient dirigés par une aristocratie militaire qui était devenue une élite héréditaire.
La tribu dominante était les Arevaces , qui dominaient leurs voisins depuis les puissantes places fortes d’Okilis (Medinaceli) et qui se ralliaient la longue résistance celtibère à Rome. Les autres Celtibériens étaient les Belli et les Titti dans la vallée de Jalón et les Lusones à l'est.
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La présence d’étrangers dans la péninsule ibérique n’était pas inhabituelle, mais lorsque Carthage a tenté de conquérir la péninsule ibérique après la première guerre punique, la situation était totalement nouvelle.
Car les Carthaginois vont découvrir une péninsule non soumise et que pas même Hannibal ne pourra accomplir la tâche
. Cela tient en partie à deux aspects distincts de la manière dont les Ibères ont mené la guerre. L'une était le style de combat de guérilla qu'ils utilisaient; En fait, les Ibères ont inventé la guérilla. La seconde était les fortifications qu'ils ont construites, l'oppidum et le castro.
Certains témoignages disent qu’il faudrait huit mois pour démanteler un fort ibérique, ce qui témoigne des capacités de défense des Ibères.
La culture celtibère a été de plus en plus influencée par Rome au cours des deux derniers siècles avant notre ère. À partir du troisième siècle, le clan a été remplacé par l'unité politique de base du groupe celtibère basée sur l'oppidum, une ville fortifiée avec un territoire défini comprenant des castra en tant que colonies.
Ces civilisations, comme les appelaient les historiens romains, pourraient nouer et briser des alliances, comme l'attestent les pactes d'hospitalité inscrits et les pièces frappées.
Les Celtibériens constituaient le groupe ethnique le plus influent de la péninsule ibérique pré romaine, mais ils eurent le plus grand impact sur pendant la Seconde Guerre punique, pendant laquelle ils devinrent les alliés (peut-être réticents) de Carthage
Ils traversèrent les Alpes placées sous le commandement de Hannibal.
C’étaient des adepte du combat de champion et avec leur mimiques leurs apparances et leurs cris ils effrayaient leurs ennemis.
Équipement:
Avec leur équipement les Celtibériens constituent une infanterie lourde forte et mais aussi mobile. Leurs longues lances et leurs épées d'origine celtique leur ont conféré une grande efficacité à la fois en attaque et en défense.
Ces guerriers portent des casques en bronze à plumes de type gaulois. La plupart des guerriers ibériens et celtibériens portaient des pectoraux en guise de cuirasses, plus des torques
Les Frondeurs des Îles Baléares
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C’étaient aussi des experts de la fronde car ils, apprenaient dès leur plus jeune âge à les utiliser avec une efficacité mortelle.
On raconte que les mères n'autorisaient leurs enfants à manger du pain que lorsqu'ils avaient reussi à toucher leur cible (Strabon; Diod; Flor. III. 8;
Selon l'historien grec Polybe s, leurs îles d'origine tirent leur nom de la capacité de ses habitants à utiliser la fronde Le mot ballo, βάλλω: en ancien grec signifiant «se lancer».
Bien que Strabon considérait le nom comme étant d'origine phénicienne. Selon le poète Alexandre de Lycophron, les îles étaient appelées Gymnesiae (gymnos - γυμνός signifie nu en grec) parce que ses habitants étaient souvent nus, probablement à cause du climat
Selon la rumeur, elles étaient payées en femmes plutôt qu'en argent. Les légendes affirment qu’ils étaient remarquables par leur amour des femmes
Aussi ils interdisaient l’importation de métaux précieux, de sorte que ceux qui avaient servi comme mercenaires prenaient leur solde en vin et en femme au lieu d'argent.
Pendant la seconde guerre punique, les troupes légères d'Hannibal étaient bien entraînés et capables d'infliger beaucoup de dégâts à l'ennemi.
Les frondeur des Baléares étaient particulièrement nombreux et organisées en deux corps de mille hommes.
Ils étaient armés de trois types de frondes pour leur emploi à différentes distances. Leur précision et leur volume de tir étaient tels qu'ils ont été jugés plus utiles que les archers.
Il est très probable qu’à Cannae, Hannibal avait posté délibérément nombre de ses frondeurs des Baléares directement en face de la cavalerie romaine, afin de perturber à la fois les hommes et les chevaux. Aemilius Paulus (commandant de la cavalerie romaine) a été grièvement blessé au début de la bataille par l'une des pierres et fut jeté à terre ce qui a nuit à son efficacité dans la conduite des opérations
Équipement:
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Ils vont au combat , avec seulement un petit bouclier en bois possédant un umbo en métal au centre et un javelot avec une petite pointe de fer;
Dans l'armée carthaginoise, ils portaient également la falcata ibérique, ce qui les rendait très polyvalent en combat rapproché.
Mais leurs armes efficaces étaient leurs frondes au nombre det trois, enroulés autour de sa tête (Strabbo, p. 168; Eustath.), ou selon d’autres témoignages une autour de la tête, une autour du corps et une dans la main. (Diodore)
Les trois frondes étaient de longueurs différentes, pour des pierres de tailles différentes; les plus grandes lancent un projectile avec autant de force que si elle était lancée d'une catapulte; et elles manquent rarement leur but.
Infanterie Légère Gaésate
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Les Gaésates (grec Γαισάται) étaient un groupe de guerriers gaulois qui vivaient dans les Alpes près du Rhône et se sont battus contre la République romaine lors de la bataille de Télamon en 224 av. Concolitanos a été capturé. Les Aneroëstes se sont échappés avec quelques partisans et se sont suicidés. En 222 avant JC, les Gaesatae furent de nouveau engagés, mais les forces gauloises furent vaincues par la cavalerie romaine de Clastidium sur le territoire des Insubres.
Les chefs des Gaésates avaient pour nom Concolitanos et Aneroestes. Selon le récit de Polybe les Boïens et les Insubres de la Gaule Cisalpine ont versé aux Gaésates, d'importantes sommes d'argent pour lutter contre les Romains, en réponse à la colonisation romaine. de l'ancien territoire gaulois de Pis cenum.
Les Gaulois envahissent et battent une armée romaine Marchant alors sur Rome ils décident lorsque le consul Lucius Aemilius Papus se présente de suivre l'avis de Aneroëstes de se retirer avec leur butin. Papus les poursuivit avec l appui de l'autre consul, Gaius Atilius Regulus, ils sont écrasés par les Romains au Cap Télamon, en Étrurie
L'historien grec Polybe dit que leur nom signifie "mercenaires", ce qui correspond au vieil irlandais gaiscedach "champion, homme armé", C'étaient des mercenaires très jeunes âgés d'environ 16 à 20 ans qui étaient réputés pour leur courage.
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Leur organisation était probablement basée sur un culte de jeunes guerriers, qui devint une grande force préparée pour les expéditions au combat.
Polybe les décrit comment se battaient nus, Diodore de Sicile rapporte également que certains Gaulois se sont battus nus, confiants dans la protection de la nature. L'apparition de ces guerriers nus combattant au son de leurs Carynx ou trompettes et poussant leurs cris de guerre, intimidaient les Romains, mais leurs petits boucliers offraient peu de protection contre les javelots romains,
Équipement
Comme expliqué plus haut on pense que les Gaésates, l'une des factions les plus belliqueuses des Celtes, tirent leur nom du gaesum, une lance à lancer gauloise.
Les Celtes du nord de l'Italie portaient des pantalons et des manteaux, mais les Gaésates se battaient nus. À la bataille de Cannes (216 av. J.-C.), Polybe décrit des Celtes nus et Tite Live parle des Gaulois nus du nombril.
Les Celtes Gaésates en Asie mineure semblent avoir conservé cette coutume, car ils sont également décrits comme nus au combat avec une peau blanche parce qu'ils n'ont jamais été exposés , sauf au combat.
La plupart des premiers commentateurs ont noté que les Celtes avaient une manière inhabituelle de se battre. Leur arme principale était une épée longue et lourde qui était d’une efficacité dévastatrice.
Le type le plus courant d’épée dite celtique est l’épée «longue», qui possède généralement un manche anthropomorphe stylisé fabriqué à partir de matériaux organiques, tels que le bois, les os ou la corne.
Les Gaésates ne portaient sûrement pas de casque, d’armures légères ; Ils possédaient parfois de grands boucliers celtiques.
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Denis d’Halicarnasse exprime les mêmes sentiments: «Nos ennemis se battent la tête nue, la poitrine, les flancs, les cuisses, les jambes nues et ils n’ont aucune protection, sauf de leurs boucliers; leurs armes de défense sont des lances minces et de longues épées. Quelle blessure pourraient nous faire leurs cheveux longs, leurs regards féroces, le frottement de leurs bras et leurs bras levés Ce ne sont que des symboles de la vantardise barbare.