Texte issu de ce ce site du Musée des antiquités nationales
Les romains ont pratiqué divers rites funéraires dont l’incinération, les restes étaient ensuite mis dans une urne funéraire puis enterrés ou déposés dans un columbarium
Cette pratique funéraire tendait à remplacer l'inhumation, pratique celtique mais au IIe siècle l’inhumation revient en force depuis l'Orient. La nouvelle pratique se développe dans des villes comme Lugdunum (Lyon) et c'est alors que la production des sarcophages et autres contenants s'amplifie. Les deux modes coexistent jusqu’au IVe siècle où l’inhumation prend finalement le dessus suite à l'influence chrétienne. Mais nous avons une différence selon que l’on se trouve à la ville ou la campagne Dans un milieu urbain l’'inhumation avait lieu dans une nécropole à proximité de la cite mais mais toujours en dehors de celle ci La mort était exclue du monde des vivants au contraire du milieu rural ou les nécropoles sont souvent en relation avec un lieu d’habitation. Comme durant l age d or Rome les nécropoles se trouvaient le long des axes de communication. Les voyageurs arrivant dans une cité passait d ‘abord par la « cité des morts » où ils pouvaient voir des témoins funéraires rappelant l'existence du défunt, dont les plus importants étaient les mausolées. Avec l'édit de Milan en 313,le christianisme devient religion d'état. Désormais protégé et reconnu, le christianisme va peu à peu imposer ses pratiques funéraires dans la Chrétienté. Parmi les premiers évangélisateurs en Gaule on trouve St Martin ancien militaire romain qui s’est converti au christianisme, Son travail va poser les bases du système paroissial médiéval. Avec la fin de l empire Romain d’occident au Ve siècle, les rites funéraires antiques sont devenus principalement chrétiens surtout dans le sud de la Gaule, zone fortement urbanisé sous influence chrétienne. En revanche, au Nord où l’urbanisme est plus rare, la pénétration du christianisme est moins forte et les coutumes païennes continuent à perdurer Les nécropoles antiques sont toujours utilisées et agrandies, selon le même principe toujours placées hors des villes en milieu urbain et proche d’un lieu d’habitation en milieu rural. Avec l’arrivée des populations barbares et franques pour la Gaule on assiste à la diffusion de certains pratiques ignorées par les gallo-romains comme une disposition ordonnée des sépultures et l ‘apparition de dépôts d’objets tels que des bijoux, céramiques, verreries et équipements militaires. Mais il faut faire une différence entre les coutumes s du Sud et du Nord de la Gaule car les pratiques funéraires présentent des différences régionales bien marquées, fruits d’un mélange de traditions culturelles diverses. Au sud ex Provincia dans les grandes nécropoles suburbaines, les pratiques funéraires sont beaucoup plus imprégnées des préceptes chrétiens Il faut savoir que l’Église interdit le dépôt d'objet dans les tombes mais l'application est difficile et il est fréquent de trouver dans les tombes médiévales des fibules, agrafes, bijoux Les résultat de ces compagne d’ évangélisation sont probants milieu urbain alors qu’en milieu rural les traditions païennes persistent. L’Église élabore des rites précis réglementant la mort, avec l’apparition de la notion d’'Enfer et Paradis et surtout donne aux consciences le sentiment d'un accompagnement spirituel garant de la survie du défunt : dans le but de répondre aux angoisses et s'occuper des morts pour mieux convertir les vivants. Le corps est posé en position dite décubitus dorsale ce qui se traduit ainsi déposé sur le dos avec les mains jointes sur le ventre) Mais il arriver que le mort soit différemment placé suite à des interventions. Si le cadavre est en position de rigidité cadavérique au moment où il est placé dans le contenant, les bras peuvent alors être parallèles au corps car on n'a pas pu les mettre sur le ventre. La position dite verticale peut être interprétée comme une punition
On peut aussi trouver des corps cloués au cercueil car certaines croyances locales admettent l’existence des revenants. La pratique de l'obole à Charron subsiste durant le début de l'époque mérovingienne, en dépit des progrès du christianisme .Alors qu’au nord on trouve la pratique de l’inhumation habillé . Ce terme vient du fait qu’étaient déposés dans les tombes en place utilitaire des éléments du costume comme les fibules ou les plaques-boucles. Au nord de la Gaule, durant les IVe et Ve siècle les barbares intégrés dans les troupes militaires romaines déposaient leur équipement dans les tombes. Ainsi, dans les cimetières proches des camps romains ou castra, les tombes livrent des ceinturons militaires, de la vaisselle et des armes. Près de ces tombes à mobilier, les femmes qui sont enterrées l’étaient avec leurs bijoux ethniques Le dépôt d’objets se maintient, tout en se raréfiant, tout au long de la période. Si l’inhumation est presque exclusive, la pratique de l’incinération est ponctuellement attestée dans le nord et l’est des royaumes mérovingiens. Mais les nécropoles mérovingiennes se situent, dans sa grande majorité, à l’écart de l’habitat,et en la matière les pratiques funéraires mérovingiennes sont variées en offrant un panel contrasté et abondant , Les sépultures distinguent le statut social du défunt avec les agencements qui vont de la tombe en plein terre avec des aménagements mineurs comme des pierres disposées autour de la tète et un petit monticule avec très peu d ‘offrandes au riche sarcophage car le choix des objets déposés, leur nombre, les matériaux choisis, e dépôt de vaisselle, des vases en céramique, parfois en verre, des récipients en métal diffèrent selon la position sociale, du défunt. La position sociale du défunt influe dont sur les offrandes car la plupart des objets sélectionnés relèvent de la sphère domestique ou fonctionnelle comme des peignes, pendentifs, tissu d’habillement et armement Cette différence dans les offrande se voie aussi dans l’architecture funéraire avec la disposition et l agencement des tombes dans leur taille et la profondeur des tombes Les tombes peuvent être en pleine terre pour les plus humbles ou avoir des contenants en bois, des caissons en pierres plus ou moins élaborés, des sarcophages en pierre ou en plâtre car l’une des principales caractéristiques des cimetières mérovingiens en Gaule est l’usage fréquent fait de sarcophages de pierre ou de plâtre. Ici il faut nuancer car dans le Nord l’enterrement se fait généralement dans de simples cercueils de bois ou en pleine terre.
Nous avons aussi deds exceptions comme la tombe de Chilperic et celle d'Arnegonde
pour les plus humbles le type courant est l’inhumation en pleine terre,
Le cadavre est déposé en pleine terre enveloppé dans un linceul avec mais cela n’est pas toujours le cas un aménagement céphalique par l'apposition d'une pierre parfois on assiste à une inhumation collective comme une mère morte avec son enfant d’une même maladie p. ensuite nous avons une inhumation dans un cercueil Les cercueils ont une forme trapézoïdale et sont souvent fabriqués en série Mais on trouve aussi des cercueils qui ne sont que des troncs d’arbres creusés.
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