Photoscopes
Londres London Tower Londres London Tower Ttrailors Gate Londres London Tower Tower Green Echafaud Londres London Tower Tour Wakefield La tour de Londres est l'une des monument les plus connus de Londres. A cet endroit une forteresse y fut édifié suite à ola victoire de Guillaume le Conquerant en 1066 Celle qui sera la Tour Blanche White Tower est l', archétype de l'architecture militaire normande, qui exerça son influence dans tout le royaume, Elle fut construite au bord de la Tamise par Guillaume le Conquérant pour protéger la ville de Londres et affirmer son pouvoir En effet c'eétait une élément majeur dans le contrôle de la ville et aussi de celui du royaume de Guillaume Angleterre. mais la tour que nous connaissons fut reconstruite plusieurs fois En effet elle était initialement en bois et elle fut reconstruite en pierre Mais elle ne subit pas de grands compagnes de renovation et agrandissement . En effet elle a subit deux campagnes d'amélioration avant de ne plus être modifiée Mais avant la Tour comment etait les Lieux ?
La Periode Antique Le Neolithique les Britons .
Apres le néolithque la Bretagne est habitée par des tribus Celtes pour le Nord et d'origine Belges pour el Sud est
Les marchands grecs puniques et romains et celtes avaient noués de liens commerciaux car l'Ile était riche en minerais Or et Etain en Cournouilles entre autres sans parler du commerce des esclaves et des chiens de chasse Les relations avec cette ile est mentionnée pour la première fois dans un périple marseillais du VIe siècle av. J.-C. sous les noms de Ierne (Eire, Irlande) et Alien (Grande-Bretagne) Mais il faut attendre le IVe siècle av. J.-C., pour avoir une description plus précise grace au marchand phocéen Pythas qui les nomme îles Prétaniques ce qui la traduction du terme Iles de l Etain Les Vénêtes peuple marin établient sur le continant en Bretage Francaise à partir du IIe siècle av. J.-C., vont faire la navette régulière et des contacts sont donc établis entre la Bretagne et la Méditerranée, Les diverses peuples qui ont fait soucvhe dans l ile sont un mix entre les envahisseurs celtiqueset les populations autochtones de l 'Age du Bronze En Irlande, en Écosse et dans lile de man ce solnt des Gaëls alors qu'au pays de Galles, en Cornouailles et dans l'ouest de l'Angleterre, ce sont des Brittons Les habitants du sud et de l'est de l'Angleterre ont des ressemblances avec les Belges des Pays-Bas, selon César. Voici la liste tirée de Wikipedia
Comment vivaient ils ?
Les Celtes vont faire des progrès rapide àe l’âge du Fer ce qui se traduit par le développement spectaculaire des habitats avec la création de plusieurs centaines d’oppida de caractère urbain . Cela se traduit aussi par une hiérarchisation de la société et de l’habitat semble aller dans le sens d’une intégration progressive à nos standards actuels, Mais les IVe et IIIe siècles vont voir une « période de transition avec souvent que la disparition des agglomérations et des sépultures les plus riches, comme la réduction des importations, ce qui indiqueraient une période de crise et de recul Or c’est précisément aux IVe et IIIesiècles av. J.-C. que se produit la plus grande extension celtique, avec des incursions d’abord en Italie, puis dans les Balkans et même en Anatolie. L’artisanat et l’art atteignent un haut degré de perfection technique, une unité et une originalité incontestables : L’habitat, essentiellement rural et dispersé, est dense A cette époque les grecs et les Romains vont véhiculer une image des barbares rustes et violents. Il faut dire que pour le monde méditerranéen cette culture évoluée mais fondamentalement rurale ne trouve pas sa véritable place, car elle se developpe en marge du modèle des ces sociétés qui pronent la centralisation, l’urbanisation et la formation de l’État. De plus les istoriens de l’Antiquité, développe un discours très orienté sur les populations celtiques de cette période qui sonrt une menace pour la stabilité du Modèle Méditerranéen Mais ces populations des extrémités occidentales et septentrionales sont connus aussi pour leur commerce et leurs produits car il font parvenir dans les sanctuaires grecs des dons précieux, comme des céréales, l’ambre de la Baltique aux multiples vertus. et les bijoux des ces civilisations ditent hallstattiennes . Ce flux commecial suggèrent donc des échanges à longue distance, des relations diplomatiques plutôt que des conflits Mais le secret sur les tracés des fleuves et des côtes est bien gardé par les premiers commerçants, les Celtes et les Scythes se partagent un pays qui reste mythique. Mais soudains les choses changent au début du IVesiècle av. J.-C. avec l’ irruption des Celtes en Italie,. On sait pourquoi Certains penchet pour une demande du tyran Denys de Syracuse dans les années 380 ou de leur propre initiative Cela s'est traduit entre autres par la prise de Rome en 390 Lesources confirment leur caractère belliqueux car quand, après avoir côtoyé sans l’affronter l’empire d’Alexandre, la grande expédition des années 280 s’attaque au sanctuaire de Delphes, une tentative qui n’a sans doute matériellement pas abouti mais qui a fait couler beaucoup d'encre . En Occident, Rome commence à réagir à la pression celtique dès 295 avec la victoire de Sentinum. Le peur des Celtes sera une constante de la Vie politique et militaire des Romaions qui vont plusieurs fois se heurter à ces peuples qui se sont établient Italie du Nord dans la plaine du Po detruisant la Dédécapole Etrusque et prenant sa place Les Boiens à Bologne les Insubres à Milan Ils vont d 'ailles s'almlier à Hannibal lors de la IIe guerre Punique Cette civilisation partout enEurope est un civilisation Agricole Cette société, de l’Atlantique à la Bohême en passant par le Bassin parisien et l’Allemagne du Sud, est fondée avant tout sur une agriculture intensive combinée avec un élevage varié. Les parcellaires, en place depuis l’âge du Bronze évoluent en fonction des équilibres régionaux et chronologiques. Autour de Danebury (Hampshire), par exemple, se succèdent des systèmes de parcellaires qui privilégient tantôt l’élevage, tantôt l’agriculture
La période Romaine
Londinium s'est développé autour de la pointe de la Tamise suffisamment étroite pour la construction d'un pont romain mais suffisamment profonde pour accueillir les navires de mer de l'époque. [39] Son placement sur le Tideway a permis un accès plus facile pour les navires naviguant en amont. Les restes d'une base de jetée massive pour un tel pont ont été trouvés en 1981 près du pont de Londres moderne .
Après sa fondation au milieu du 1er siècle, le premier Londres romain occupait une superficie relativement petite, environ 350 acres (1,4 km 2 ) ou à peu près la superficie de l'actuel Hyde Park . Les archéologues ont découvert de nombreux biens importés de tout l'Empire romain au cours de cette période, suggérant que le début de Londres romain était une communauté très cosmopolite de marchands de tout l'Empire et que des marchés locaux existaient pour de tels objets.
Londinium a grandi comme un vicus et est rapidement devenu un port important pour le commerce avec les provinces du monde romain
Londonium devient municipium et devient colonia vers l'an 120. À cette époque, l'administration provinciale britannique avait également presque certainement été transférée à Londinium depuis Camulodunum Colchester
. La date précise de ce changement est inconnue mais les vestiges archéologiques montre que Londinium était devneu la capmitale de la province La ville était bien défendue et armée, avec un nouveau camp militaire érigé au début du IIe siècle dans un fort à la limite nord-ouest de la ville, La ville semble avoir été le siège du vicaire diosésain et l'un des gouverneurs provinciaux sous le regne de Diclétien et a été rebaptisé Augusta- une épithète commune des capitales provinciales en 368. Photoscopes de Londinom sur Maquetland
Londres Londinum Murailles Londres Londinum Amphithéatre Londres Londinum Mithraeum Londres Londinum Insulae Maquette Londres Londinum Praetorium Maquette Londres Londinum Thermes Maquette Les Temps Obscurs
Londinium est entré dans un long et lent déclin au cours du IVe siècle. Il avait connu une periode faste en partie parce que c'était le port le plus pratique pour commercer avec la Rhénanie et près du continent. Au fur et à mesure que les armées romaines perdaient le contrôle des régions continentales du nord, il devenait plus sûr d'expédier des marchandises depuis et vers Boulogne vers les ports de la côte sud de la Grande-Bretagne. À la fin du quatrième siècle, Venta Belgarum (Winchester) a dépassé Londinium en tant que principal centre commercial de Grande-Bretagne.
Lorsque la côte est a été attaquée par des pillards germaniques, un mur supplemetaire a été construit pour compléter l'enceinte de Londinium. Contrairement aux trois premiers côtés, la section riveraine a certainement été érigée à la hâte et avec beaucoup moins de soin apporté à sa construction, en utilisant tous les matériaux disponibles. Nous pouvons donc être sûrs qu'il a été construit alors que la ville était sous la menace immédiate d'une attaque. La ville étant presque coupée du fleuve par le mur, les quais en bois avaient été en grande partie démantelés au IVe siècle. Malgré son mur défensif, Londinium fut envahie en 367 par une alliance de Pictes, d'Irlandais, de Francs et de Saxons et dut être reprise par les forces romaines. Au début du Ve siècle, les Wisigoths envahissent la péninsule italienne et comme Rome n'avait plus la capacité de défendre l'ile elle retire ses troupes et la province est devenue indépendante de ce qui restait de l'Empire. La population du sud de l'Angleterre s'était déplacée davantage vers le West Country et Londinium a progressivement déclinée jusqu'à ce qu'à la fin du Ve siècle,Une grande partie de la ville a été désertée. Pendant un certain temps, la vie a continué en Grande-Bretagne comme elle l'avait fait auparavant, les Romano-Britanniques choisissant leurs propres dirigeants et prospérant. Afin de repousser les attaques des Pictes du nord, ils enrôlèrent des hommes saxons de la région autour de l'embouchure de l'Elbe dans ce qui est aujourd'hui le nord de l'Allemagne, ainsi que des Jutes et des Angles.Même si Londinium décline la Tamise et ses affluents ont continué à être utilisés pour le transport et la communication. Les premiers Saxons étaient des marins et ne savaient pas comment entretenir les routes selon les normes romaines.Mais ils n'avaient pas non plus initialement les compétences nécessaires pour construire des navires sophistiqués, Les Saxons ont commencé à amarrer leurs bateaux à marée basse sur l'estran en pente à deux milles à l'ouest de Londinium où la rivière tourne vers le sud près de la gare actuelle de Charing Cross. Une nouvelle communauté connue sous le nom de Lundenwic a commencé à s'y développer à partir du milieu du VIIe siècle . D'un simple début de traction de bateaux sur la rive en pente, un marché et un port de commerce se sont développés dans la zone de Covent Garden d'aujourd'hui. «Wic» peut être traduit en saxon par marché, ce qui indique que Lundenwic s'est développé dans le but de faire du commerce, A cette époque il n'y avait pas besoin de magasins, d'échoppes, d'entrepôts ou de quais. Les commerçants pouvaient arriver par le fleuve ou le long de la côte, s'amarrer et, à marée descendante, permettre au bateau d'accoster sur la rive boueuse, en vendant des marchandises directement du navire. Les preuves indiquent qu'une ville planifiée s'est développée rapidement dans les années 670, sous le règne du roi de Mercie Wulfhere. À partir de la fin du VIIe siècle, un remblai en bois a été construit le long et dans la rivière, peut-être avec des jetées.
Des écrit du VIIe siècle mentionne Londres comme «un emporium de nombreuses nations qui y viennent par terre et par mer».
es marchés commerciaux de la période saxonne existaient par charte royale, avec des revenus perçus par les préfets du port au nom du roi ou du propriétaire foncier sous la forme de péages sur les bateaux qui accostaient pour commercer. Des documents existants datant d'environ 680 indiquent les réglementations commerciales à observer par les hommes du Kent lorsqu'ils troquaient à Lundenwic. À cette époque, le roi Hlothere de Kent nomma un fonctionnaire royal, ou préfet, pour administrer les wics locaux et, au moins dans les années 730, le royaume de Kent percevait des péages sur les bateaux utilisant le marché de Lundenwic. Un document daté de 734 fait référence à "la remise de tous les droits ... qui sont exigés par les collecteurs d'impôts dans le port de Londres" et à partir de ce moment-là, le roi a donné aux évêques de Rochester et de Worcester et à l'abbesse de Minster à Thanet le droit de imposer des péages sur certains navires au port. L'argent était nécessaire pour acheter et vendre facilement des marchandises. Des pièces d'or du VIIe siècleont été trouvées portant le nom de « LONDVNIV », ce qui montre qu'une Monnaie avait déjà été établie. À la fin du VIIIe siècle, des pièces de monnaie en argent étaient frappées pour les rois merciens portant le nom de «LUNDINIA».
Londinium est entré dans un long et lent déclin au cours du IVe siècle. Il avait connu une periode faste en partie parce que c'était le port le plus pratique pour commercer avec la Rhénanie et près du continent. Au fur et à mesure que les armées romaines perdaient le contrôle des régions continentales du nord, il devenait plus sûr d'expédier des marchandises depuis et vers Boulogne vers les ports de la côte sud de la Grande-Bretagne. À la fin du quatrième siècle, Venta Belgarum (Winchester) a dépassé Londinium en tant que principal centre commercial de Grande-Bretagne. Au VIIIe siècle, la population de Lundenwic avait augmenté et les marchandises étaient échangées avec des ports tels que Gipeswic, Eorforwic (York) et Hamwic. Le plus grand commerce international était avec les colonies autour de l'embouchure du Rhin et de la côte nord-ouest de ce qui est aujourd'hui la France, et Lundenwic était fréquenté par des commerçants frisons et francs. Les navires naviguaient vers et depuis les ports de Dorestad (Wijk-bii-Duurstede aux Pays-Bas), Sliaswich (Schleswig en Allemagne), Quentovic (près de Boulogne) et même jusqu'en Norvège. Du vin, des meules, de la poterie et des produits de luxe étaient importés et les navires revenaient avec de la laine ou du tissu. Les figues sèches et les raisins indiquent un commerce avec des endroits encore plus éloignés. Lundenwic était une communauté relativement importante de peut-être six à sept mille personnes à son apogée au milieu du VIIIe siècle, alors dans le royaume de Mercie à la frontière avec l'Essex. Les fouilles montrent une colonie à cette époque d'une soixantaine d'hectares, disposée en quadrillage, semblable aux villes romaines antérieures. Bien qu'elle n'ait jamais été aussi grande que l'ancienne ville romaine, elle était néanmoins probablement la plus grande colonie saxonne d'Angleterre. A plusieurs reprises, entre 764 et 801, la ville subit des incendies dont elle ne se remettra peut-être jamais complètement. Elle est entrée en déclin pendant une période de troubles dans les royaumes carolingiens de France et d'Allemagne à la fin du VIIIe siècle, a souffert de la rivalité entre les royaumes saxons de Wessex et de Mercie, et de la menace supplémentaire d'attaque des Vikings à partir du début du IXe siècle Et puis vinrent les Danois. Ils avaient pillé Lindisfarne et Jarrow avant de tourner leur attention vers le sud. La Chronique anglo-saxonne rapporte qu'en 842, il y eut "un grand massacre à Londres", une bataille au cours de laquelle les Vikings furent repoussés. Neuf ans plus tard, ils revinrent et, après avoir pillé Cantorbéry, remontèrent la Tamise et, avec une flotte de 350 navires, arrivèrent à Londres. Le mur de la ville le long de la rivière était peut-être déjà en ruine mais, même si les Saxons avaient pu le réparer, les défenses n'étaient pas suffisantes pour résister à l'armée des envahisseurs. Londres fut prive et pilléeet brulée. De nombreux citoyens ont peut-être déjà fui; ceux qui restaient étaient passés au fil de l'épée, Les envahisseurs revinrent seize ans plus tard. Leur grande armée s'est déplacée à travers la Mercie et East Anglia avec l'intention de capturer le Wessex; en 872, ils construisirent un camp près de Londres, sans doute pour protéger leurs navires de guerre le long du fleuve, mais leur but était de contrôler Londres et le bassin de la Tamise afin d'exiger un tribut des royaumes voisins. Ils vont occupert la vill qui servira de garnison militaire et de base de stockage.pendant quatorze ans. C'était donc un centre d'administration et d'approvisionnement très actif. Le commandant nordique, Halfdere, a frappé sa propre monnaie d'argent qui, fait intéressant, est basée sur des originaux romains. La tradition de gagner littéralement de l'argent à Londres avait été préservée depuis cette période lointaine, témoignant une fois de plus de la continuité organique de sa vie financière. En 883, Alfred a commencer apres avoir rassemblé une armée anglaise à l'extérieur des murs de la ville.le siège de Londres qui se rend au bout de 3 ans Les Danois ont demandé la paix et se sont vu attribuer un territoire à l'est de la rivière Lea. Londres est donc devenue une ville frontière et Alfred a lancé un plan de restauration des fortifications. Les murs sont restaurés, les quais reconstruits la ville renait det devient Aldwych, Alfred fait construire une route, à l'intérieur des murs, d'Aldgate à Ludgate; Les alignements de nouvelles rues ont été tracés à proximité des quais de Queenhithe et de Billingsgate. La ville était suffisamment puissante pour résister aux assauts des Vikings au cours des années suivantes ; les burgwara, ou citoyens, ont même marché contre eux en 893 et 895. À cette occasion ultérieure, les Londoniens sont sortis pour détruire ou piller les navires ennemis. Le fait que les Vikings n'aient pas pu riposter contre Londres suggère l'efficacité de ses défenses. Le début du Xe siècle fut une période de paix,es. En 961, il y eut un grand incendie, suivi d'une épidémie de peste; l'église cathédrale de Saint-Paul a été détruite dans l'incendie, suivit en 982 d'un autre grand incendie et la même année, trois navires vikings attaquèrent la côte du Dorset. Les années suivantes furent marquées par une série d'attaques vikings contre la ville prospère Mais les défenses, restaurées par Alfred, permettent de résister à un certain nombre d'incursions; En 994, les Danois envoyèrent une force de quatre-vingt-quinze navires dans la Tamise afin de bloquer et d'assaillir la ville, mais ils furent repoussés. Il est important de reconnaître, au cours de ces batailles et sièges, que Londres elle-même avait acquis sa propre armée et donc une mesure de pouvoir indépendant Ainsi, les soldats de Londres ont continuellement résisté aux Danois, Londres conservait toujours sa position de port florissant et, avec des echanges de la laine, du drap, des planches, du poisson et de la graisse fondue ; un petit navire payait un péage d'un demi-penny, et à leur tour les marins achetaient des cochons et des moutons pour leur voyage de retour. En 1013, le chef danois, Sweyn, commanda une force d'invasion et marcha sur Londres qui après un long siège, dut se rendre Le monarque régnant s'enfuit, mais l'année suivante, il revint avec un allié des plus improbables, Olaf de Norvège. Les Normands d'Olaf ont manœuvré leurs navires près du pont de Londres, les ont attachés à ses pieux en bois avec des cordes et des câbles, puis, aidés par la marée, ont tendu les supports en bois jusqu'à ce qu'ils soient délogés et que le pont lui-même tombe dans la Tamise : Au cours des trois années suivantes, les Anglais et les Scandinaves ont été engagés dans une série de sièges, de batailles et d'assauts; Londres est restée le site le plus important du pouvoir et de l'autorité. Après la mort d'Aethelred en 1016, "tous les conseillers qui étaient à Londres et les citoyens ont choisi Edmund comme roi", toujours selon la Chronique anglo-saxonne, en 1016 Cnut devient roi Pendant ce temps, une population danoise, commerçant pacifiquement, s'est installée hors des murs dans la zone autrefois occupée par les Saxons. Ainsi, les Danois et les Londoniens ont prospéré pendant une période où les récits historiques n'enregistrent que les actions des « citoyens de Londres ». Lorsque le pieux et à la peau pâle Edward (plus tard «le Confesseur») a été oint, la Chronique anglo-saxonne rapporte que «tous les hommes l'ont choisi pour roi à Londres». Un statut légal définit en effet Londres « qui caput est regni et legum, semper curia domini regis » comme source du droit et de la règle royale.
L'origine de la tour de Londres (1066-1087)
La tour de Londres fut construite par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie (1027-1087). C'est à l'âge de 8 ans qu'il prit ce titre, à la mort de son père. Il profita de la crise de succession en Angleterre pour traverser la manche et gagner la célèbre bataille d'Hastings (14 octobre 1066), ce qui lui ouvre les portes de l'Angleterre. Il conquiert tour à tour l'ensemble des villes du Sud avant de faire capituler Londres, principale ville et siège du pouvoir saxon. Il se lança alors dans la construction d'un grand nombre de châteaux-forts dans toute l'Angleterre, et prit soin de celui de Londres, sensé être suffisament impressionnant pour provoquer la peur chez les habitants.
Il choisit de le construire à l'angle Sud-Est des anciennes fortifications romaines, des murailles désormais inadaptées à la défense de la ville. Sa position au Nord de la Tamise, en bordure, lui permettait d'avoir une meilleure défense tout en contrôlant le trafic fluvial. De ce château, l'histoire retient qu'il s'agissait d'un donjon, le premier construit en Angleterre, entièrement en bois comme ils se faisaient à l'époque. Son aspect aurait été impressionnant, effectivement. Il aurait été entouré d'un fossé et d'une palissade en bois afin de le protéger, palissade qui courait sur les côté Nord et Est, le Sud étant protégé par le fleuve et l'Ouest par l'ancien mur romain.
A l'époque ce donjon était le plus important de Londres, mais ce n'était pas le seul. Deux autres châteaux furent construits : le château de Montfichet et celui de Baynard. Pendant toute la période allant de la victoire d'Hasting à la mort de Guillaume de Conquérant, toute l'Angleterre se couvre de forteresses. Les médiévistes indiquent que cette période fut la plus prolifique en constructions défensives de toute l'Europe féodale, un peu partout des donjons apparaissent, des châteaux furent construits. Le roi confia la plupart de ces forteresses a un proche, Geoffroy de Mandeville, un membre d'une famille de la ville de Manneville (actuellement une commune de Seine-Maritime). Cette charge étant héréditaire, ses héritiers bénéficieront de cet important contrôle sur les places-fortes d'Angleterre, ce qui les rendra extrêmement puissant.
Guillaume le Conquérant se fit proclamer roi d'Angleterre le 14 octobre 1066 et couronner le 25 décembre de cette même année. A sa mort en 1087 il lèguera à son fils ainé son royaume et à son second le duché de Normandie, le troisième succédant au premier quelques années plus tard.
Mais c'est encore sous le règne de Guillaume le Conquérant que fut entreprise la première des rénovations du donjon : Sa reconstruction en pierre. C'est en effet à la fin du XIe siècle que les châteaux initiaux furent reconstruits en pierre (pour la plupart), les techniques de construction ayant suffis
es premières transformations (1087-1191)
A la mort de Guillaume le Conquérant c'est son fils Guillaume II dit "le Roux" qui pris sa succession (1087-1100). Son règne sera marqué par la lutte qui l'opposera à son frère le duc de Normandie. Il parviendra à réunir le duché sous son contrôle mais il mourra trop tôt pour jouir de son nouveau pouvoir. En ce qui concerne la tour de Londres son règne est marqué par la fin de la construction du donjon en pierre qui prit alors le nom de tour blanche, en référence à la clarté des pierres utilisées.
Du coup le château en pierre était d'une force défensive largement supérieure à ce qu'elle était précédemment : Beaucoup plus solide, elle bénéficiait aussi des protections en bois sur les terrains alentours, côtés Nord et Est. Ces protections furent rasées et remplacées par des murs en pierre qui prolongeaient le mur romain, toujours en place.
Le successeur de Guillaume II fut son jeune frère Henry Ier (1100-1135) Il étendit son pouvoir mais n'eut pas spécialement d'actions spéciales autour de la tour de Londres. L'organisation des pouvoirs fut rectifiée au fil des années. Ainsi le connétable était la personne en charge de l'entretien de la place forte, charge à lui de la maintenir en état de combat. Cette charge allait de paire avec celle du contrôle de la ville elle-même, en particulier celle du paiement des taxes, ce qui explique pourquoi celui qui detenait le pouvoir sur la forteresse disposait d'un pouvoir énorme. Ce pouvoir fut partiellement conquit par le poste de lord-maire de Londres créé en 1191, ce qui engendrera des heurts entre le titulaire de ce poste et le connétable de Londres.
Le connétable de Guillaume le Conquérant était Geoffroy de Mandeville. A sa mort en 1100 cette charge incomba donc à son fils, puisque la charge était héréditaire, Guillaume 1er. Celui-ci perdit une partie de son pouvoir en laissant échapper le premier prisonnier de la tour de Londres, mais à sa mort en 1116 son fils pu récupéré le titre de connétable de Londres.
En 1135 le roi Henry Ier meurt. Commence alors une guerre de succession entre Mathilde l'Emperesse sa fille, héritière désignée, et Etienne de Blois, un cousin de sa mère qui s'auto-proclama roi d'Angleterre. C'est son nom qui est retenu dans l'histoire canonique de l'Angleterre (roi de 1135 à 1141), mais son règne fut sans éclats ni initiatives particulières. Il fut capturé à la vataille de Lincoln en 1141 ce qui permit à Henry II, fils de Mathilde, de monter sur le trône promis à sa mère. Il fut remplacé par le célèbre Richard Ier, dit Richard Coeur-de-Lion (roi de 1189-1199)
Pendant toute cette période la tour de Londres ne subit aucune modification, il s'agissait toujours d'un donjon, la tour blanche, protégée par un mur en pierre et la Tamise. La tour blanche était large et haute, elle contenait les appartements du roi ainsi que les salles à but purement militaire. Cet immobilisme va changer avec la montée sur le trône de ce roi.
Baptême du feu
C'est sous le règne de Richard Coeur-de-Lion que va commencer la première vague de modifications de la tour de Londres. Elle fut initiée par William Longchamp, un proche du roi qui avait pour tache de gérer l'Angleterre lors de l'absence du roi, ce qui arriva lors de la 3e croisade (1189-1192). Tache immense bien sûr, et que l'on peut nommer une régence.
C'est lui qui dépensa une partie du trésor royal pour financer la modernisation des nombreuses forteresses d'Angleterre, à commencer par la tour de Londres, pièce maîtresse dans le pays. Il fit creuser des douves autour du mur d'enceinte et améliora le système de défense dans sa globalité. Etant également connétable de la tour (la famille de Mandeville s'était éteinte entre-temps), il fut assiégé par Jean d'Angleterre le frère de Richard Coeur-de-Lion, désireux de prendre le pouvoir en l'absence du roi. C'était le premier siège de la tour de Londres, et ce fut un échec non pas à cause des éventuelles défaillances du système défensif mais pour des raisons politiques, William Longchamp préférant se rendre au bout de trois jours seulement.
La prise de la tour de Londres est corrolaire à celle de la ville de Londres, la principale ville et siège du pouvoir. Elle l'est aussi de l'Angleterre tout entière. Jean sans Terre, comme on l'appelle de nos jours, monte donc sur le trône. Il y restera jusqu'en 1216 après une série de révoltes des barons qui n'acceptaient pas son pouvoir. Durant cette période de guerre la tour de Londres sous sous le pouvoir de Robert Fitzwalter, chef des révoltés. En 1216 le fils de Jean prit le pouvoir (Henry III, 1216-1272), suivi d'Edouard 1er (1272-1307). C'est durant cette période que la tour de Londres fut la plus modifiée.
Les modifications du XIIIe siècle
Première transformation, sous Henry III
Au début du XIIIe siècle un contentieux existait entre le roi Henry III et ses barons. Le roi fit donc faire d'importants travaux à la tour de Londres pour augmenter les défenses et améliorer le cadre de vie. Ils durèrent plusieurs décennies, jusqu'au règne d'Edouard 1er.
Ils consistèrent en la construction d'un rempart plus solide. Il s'étendait sur les 3 côtés non protégés par la Tamise, à l'Ouest, au Nord et à l'Est. Plusieurs tours défensives furent construites tout le long de ce rempart, et un chemin de ronde en faisait le tour. Du coup, la forteresse passait au-delà de la vieille limite romaine, il s'étendait sur les terrains plus à l'Est. Henry III fit également construire des fossés tout autour de cette enceinte.
La tour de Londres n'était pas, à cette époque, qu'une forteresse militaire, c'était aussi le lieu de résidence du roi. Mais ce dernier possédait de nombreux endroits où vivre, il n'était donc pas physiquement présent en permanence à la tour. Il y organisa à deux reprise une séance parlementaire réunissant les barons, au moment où ceux-ci s'agitaient. Leurs pouvoirs étaient importants et sans leurs soutiens, le roi ne pouvait pas grand chose. Or Henry III fut contraint en 1258, sur leurs demandes, d'abandonner le contrôle de la tour de Londres, ce qu'il admit. Toutefois en 1261 il y retourna et profita de sa position de force pour reprendre en main son pays avec l'aide de forces extérieures. Durant cet épisode la tour de Londres subit son troisième siège, qu'elle remporta.
Second transformation, sous Edouard Ier
Sous Edouard Ier (1272-1307) la tour de Londres reçu à nouveau des modifications, les dernières de son histoire (du moins pour les plus importantes) Il commença par combler les douves creusées par son prédécesseur et fit construire un second rempart à l'avant du rempart existant. Plus lourd, plus massif, il formait une double-fortification sensée être imprenable. L'entrée fut également améliorée, avec la construction de ponts-levis, d'une barbacane, et de tours de contrôle du passage bien plus massive que précédemment. De nouveaux fossés furent également creusés, deux moulins à eau construits et un puits creusé. C'est également de cette époque que date la tour Beauchamp, destinée à remplacer l'ancien corps de garde détruit peu après sa construction, sous Henry III.
Ces modifications se retrouvent de nos jours dans le bâtiment tel qu'on le connait. On y voit la double fortification et la douve, la barbacane, la porte des traîtres, etc. C'est la preuve que la tour de Londres n'a que peu évolué, architecturalement parlant, depuis le début du XIVe siècle. Parmi les bâtiments qui ont été détruits depuis cette époque, citons quand même les principaux éléments du palais royal.
Le palais royal
Lorsqu'Edouard Ier fit modifier la tour de Londres il s'attela à créer un vrai palais, c'est à dire un lieu de vie pour la famille royale qui va bien au-delà de l'ancienne forteresse, si on parle de confort. Il créa donc un bâtiment principal, qui était une grande salle richement décorée qui communiquait avec la tour Lanthorn d'un côté et la tour Wakefield de l'autre, via une petite salle. La tour Saint-Thomas, qui date également de cette époque, était une partie de ce palais.
L'ensemble de ces bâtiments à usage de la famille royale avait des murs intérieurs peints. Ils étaient tous dotés d'une cheminée et de nombreux meubles. De nos jours, lorsqu'on visite ces tours, on peut voir des reconstitutions de l'ntérieur de cette époque : Lits à baldaquin, coffres, tables, etc. Les volets sont peints avec un symbole royal, des lions d'Angleterre.
Voici ci-dessous une maquette de la tour de Londres datant de la fin du XVIe siècle, ainsi qu'un plan d'un guide datant de la fin du XIXe donnant le plan en 1597.
En regardant ces plans de près on est surpris par la profusion de bâtiments qu'il y avait autour de la tour blanche. Côté Sud et Est des bâtiments sont accolés au donjon. Le mur de l'ancienne enceinte existait, avec la porte Coldharbour pour contrôler l'entrée dans la cour intérieure qui était fermée côté Est par une galerie, la galerie de la Reine, ainsi que par divers bâtiments royaux. Les bâtiments accolés au donjon côté Sud étaient la galerie de la garde-robe, et ceux côté Est étaient les bâtiments de la garde-robe proprement dit. Ces bâtiments contenaient les objets appartenant au roi, comme les tenues, mais aussi le trésor, les objets usuels, etc. Cette garde-robe était le point de départ d'organisation plus importante qui sera en charge de la gestion du domaine royal, lorsque le pays s'organisera en nation.
La tour de Londres restera de nombreuses années ainsi, avec une cour intérieure restreinte qui sera détruite en même temps que la porte Coldharbour.
L'époque médiévale tardive
L'évènement principal du règne d'Édouard II (1307–1327) en ce qui concerne la tour de Londres est la création de la "Privy Wardrobe". Il s'agit d'une institution en charge de l'organisation militaire de l'Angleterre. Son siège était à la tour de Londres.
Sous Edouard III (1327-1377) le château était devenu plutôt inconfortable. Le roi fit donc faire quelques travaux pour améliorer la vie sur place, mais il ne s'agissait pas de grands travaux d'infrastructures, juste des menus améliorations.
Un refuge
La tour de Londres subit son 4e siège en 1381, sous son successeur Richard II. Il s'agissait d'une révolte paysanne d'importance, un épisode de l'histoire de l'Angleterre, un épisode qui voit la révolte de la classe paysanne prendre les armes et marcher sur Londres. Or, à cette époque, l'armée anglaise est essentiellement en France (Nous sommes en pleine guerre de 100 ans) ou dans le Nord du pays, la capitale est donc très mal protégée. Richard II se protège à la tour de Londres, mais les paysans parviennent à y pénétrer et tuent le lord chancelier et le lord trésorier. De nombreux membres de l'autorité royale sont tués dans Londres, et le roi lui-même est obligé de prendre un certain nombre de décisions en faveur de l'abandon du servage. Cette négociation se déroule, bien entendue, dans la salle principale de la tour blanche.
Une seconde révolte eut lieu six ans plus tard. Elle obligea Richard II à passer Noël dans la sécurité de la tour de Londres plutôt que dans le confort de son château de Windsor. Par la suite son rôle de refuge fut utilisé à de nombreuses reprises. En fait, dès qu'un roi, voire une personnalité importante était menacée, c'est à la tour de Londres qu'il se réfugiait. Réputé imprenable, cette forteresse disposait toujours d'un système défensif efficace, bien que vieillissant. Les deux rôles de prison et de refuge étaient ceux qui identifiaient la tour de Londres, entre les XVe et XVIIe siècle.
La guerre des deux-roses
Entre 1455 et 1485 eut lieu, en Angleterre, la Guerre des deux-roses. Il s'agit d'une guerre civile entre deux branches de la famille royale issues du roi Edouard III qui prétendaient toutes les deux au trône. D'un côté, il y avait le duc de Lancaster, de
En 1483 le roi Edouard IV décède, mais son fils ainé, Edouard V, est trop jeune pour régner. C'est le frère d'Edouard IV qui se fit proclamer roi sous le nom de Richard III. Les deux enfants disparurent mystérieusement durant l'été 1483, et tout porte à croire qu'ils furent assassinés sous les ordres de Richard III. Il sera battu et tué à la bataille de Bosworth en 1485
Cet épisode sinistre semble un fait réel car lors de travaux faits en 1674 sur le corps de garde ont permis de trouver leurs os, caché derrière de la maçonnerie. Cette disparition eut lieu dans la tour sanglante.
XVIe et XVIIe siècle, le déclin
C'est au début du XVe siècle que la tour de Londres commença a ne plus être utilisé en tant que résidence royale. Sa fonction de place-forte se fit alors plus importante, elle devint essentiellement un corps de garnison et une réserve d'armes, mais perdit rapidement sa capacité d'accueil du roi. Les bâtiments se dégradèrent et en 1532, Thomas Cromwell dut lancer de grands travaux de réparations. Il se focalisa sur la partie défensive de la tour, rénovant les structures militaires et délaissant tout ce qui était en relation avec le confort. Les rois et les reines ne venaient quasiment plus à la tour de Londres, ils le faisaient uniquement lorsqu'ils étaient obligés, par exemple symboliquement.
Au XVIIe siècle la tour de Londres est devenue essentiellement un centre d'emprisonnement. Une prison spécifique fut construite dans la zone Nord-Est de la tour en 1687, c'était la première de la forteresse car jusqu'à présent, les prisonniers étaient détenus dans des cellules au rez-de-chaussée des différentes tours, il n'y avait donc pas de lieux spécifiques pour eux.
A partir du XIVe siècle la tour de Londres va commencer à accueillir de plus en plus de prisonniers, toujours des personnages de hauts rangs. Plusieurs y ont été exécutés, mais il faut bien voir qu'il ne s'agissait pas d'une fonction essentielle de la tour. On y exécutait épisodiquement des prisonniers, mais c'était quand même rare. Parmi les victimes, citons par exemple :
Selon la légende, vous pouvez voir Anne Boleyn, exécutée pour trahison envers le roi Henry VIII, marcher autour de la Tour avec sa tête sous le bras.
Le rôle de la tour de Londres concernant la torture a largement été surévalué. En réalité, très peu de cas de torture ont été recensés, la mauvaise réputation de ce lieu vient du clergé qui, tardivement, a dénigré la tour de Londres en tant que lieu de torture pour mieux mettre en avant les valeurs chrétiennes.
Les modifications du XVIIe et XVIIIesiècle
A partir de la moitié du XVIIe siècle les locaux d'habitation de la tour de Londres étaient fortement dégradés. Traditionnellement les rois, avant de se faire couronner, passaient leurs dernières nuits à la tour de Londres, mais le dernier à avoir respecté cette tradition ne put y dormir. C'était Charles II.
Sous les Stuart des dépenses furent faites pour restaurer la tour de Londres. On y construisit un nouvel arsenal, puis de nouveaux bâtiments pour la garnison, mais malgré ça la forteresse restait un lieu pénible à vivre, c'était plus une place-forte que le palais qu'il avait été autrefois. Au XVIIIe on tenta à nouveau d'améliorer les défenses de la tour, mais les travaux s'étirèrent en longueur et ne furent pas d'une efficacité foudroyantes. Le nombre de canons avaient chuté, et il y avait peu de chance pour que la tour soutienne un siège très longtemps. En 1774 on fit construire une courtine entre les quais et le rempart extérieur. Puis arriva le problème des douves.
Depuis leurs creusements les douves étaient inondées, elles servaient de remparts naturels supplémentaires. En 1841 la garnison subit une importante épidémie dont la cause était la consommation d'eau gâté par la puanteur des douves. Il faut dire que depuis des siècles la vase s'était accumulée et rendait les abords de la tour peu propice à la flannerie. Il fut donc décidé, entre 1843 et 1845, de les assécher, de retirer la boue et de la remplacer par de la terre. Ces travaux furent confiés à Arthur Wellesley qui les poursuivi à l'intérieur en construisant en 1845 la caserne Waterloo ("Waterloo Barracks") et des quartiers pour les officiers, de nos jours il s'agit du quartier général des fusilliers.
Au XVIIIe siècle on commença à démolir les bâtiments qui se trouvaient au Sud de la tour de Londres, dans la cour intérieure. Ces anciens logements royaux étaient devenus trop vieux et inconfortables pour être conservés, et leurs conservations ne fut pas jugées utiles. On les démoli donc, mais on conserva la tour Wakefield et la tour Lanthorn, seuls bâtiments qui nous soit parvenus en l'état.
Puis arriva l'épisode du chartisme. Il s'agit d'un mouvement de contestation populaire du milieu du XIXe siècle né d'une réforme électorale qui prévoyait le suffrage censitaire, c'est à dire que le droit de vote ne fut accordé qu'à ceux qui payait le cens, un impôt. Du coup les classes populaires furent exclues du vote, ce qui provoqua ce mouvement de colère. Devant le risque d'insurrection des travaux à la tour de Londres furent ordonnés pour améliorer l'efficacité des canons. Ce sont les dernières modifications militaires faites sur la tour de Londres à ce jour.
En 1669 eut lieu un évènement important, qui a des répercussions jusqu'à nos jours : Le transfert des joyaux de la couronne à la tour de Londres. Ces bijoux, chefs-d'oeuvre d'orfèvrerie, étaient à partir de cette date dans une des tours du château avant qu'ils ne soient transferés dans les salles des joyaux, dans la caserne Waterloo.
Suite à divers incidents et accidents on decida de demenager la Menagerie Royale qui se trouvait dans l enceinte de la Tour
Le rôle de la tour durant les guerres mondiales
Place-forte de Londres, la tour avait tout pour jouer un rôle important durant les deux guerres mondiales, mais l'absence de troupes allemandes sur le sol britannique n'a pas rendu la forteresse indispensable à la victoire. En fait elle n'a pas servi du tout, militairement parlant.
Durant la première guerre mondiale la tour a servi de tribunal pour le jugement de 8 personnes accusés d'espionnage. Le procès eut lieu à huis-clos et ils furent condamnés à mort. Ils ont été fusillés. Seul fait marquant purement militaire, une bombe est tombée dans les douves, mais elle ne fit pas de dégâts particuliers.
Durant la seconde guerre mondiale la tour a servi de prison, comme souvent dans son histoire. De dernier prisonnier d'Etat de la tour fut Rudolf Hess qui séjourna ici pendant 4 jours en 1941. Quand au dernier exécuté, il s'agit de l'espion allemand Josef Jakobs fusillé le 14 août 1941. Le 23 septembre 1940, Londres subit la pire destruction de son histoire, on l'a appelé le Blitz. Durant la nuit les avions allemands bombardèrent la capitale sans discontinuer. Bien sûr la tour subit de nombreux dégâts, mais rien qui ne fut irréparable puisqu'une fois la guerre terminée on reconstruisit les tours impactées et elle reprit son aspect d'avant la guerre.
Durant le XXe siècle la tour de Londres aura vu son rôle militaire diminué, alors que l'intérêt du public pour son patrimoine ancien augmentait, lui. C'est donc tout naturellement que les dernières organisations militaires quittèrent ces lieux pour rejoindre des quartiers généraux plus adaptés aux contraintes de l'armée moderne tandis que la tour se livre peu à peu aux touristes. Elle fut donc transformée pour permettre un meilleur accueil aux visiteurs jusqu'à arriver à ce qu'elle est de nos jours.
|
|
Droit d’auteur La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc) Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande. Principaux Collaborateurs:
Nb
de visiteurs:7593520 Nb
de visiteurs aujourd'hui:2521 Nb
de connectés:93 |