Popularises par les romans du XIXE tel Ivanhoe ou Quentin Duward et les films hollywoodiens du XXe les personnes ont parfois une idée fausse des Tournois ou Joutes qui pour eux sont la même pratique Ce petit article va vous aider à faire la différence Allez Moteur silence On tourne
Débutons par les Tournois Les tournois étaient des combat simulés pratiqués au Moyen âge
On peut trouver ses origines en France au IXe siècle, époque à laquelle Nithard petit fils de Charlemagne par sa mère fait mention de manœuvres équestres pratiquées dans les armées de Charles le Chauve et de Louis le Germanique. Par contre il faut attendre le milieu du XIe siècle pour voir les traits essentiels,du tournoi se mettre en place En effet à cette époque un chevalier, tourangeau, Geoffroi de Preuilly, codifia les règles Rapidement la pratique du tournoi va se. se répandre dans tous les pays de l'Europe occidentale et l'empire byzantin Leur origine française était rappelée,par le chroniqueur Mathieu de Paris, qui au commencement du XIIIe siècle la nomme « la petite guerre française » (conflictus gallici). Les tournois sont très nombreux, depuis 1160 environ, principalement dans le Nord de la France et en Flandres Mais c’est à compter du XIVe siècle,que l ‘on voit l'apogée des tournois et des joute Cette époque voit un grand perfectionnement dans les armures défensives, Les tournois cessèrent au commencement du XVIe siècle, et les joutes tombèrent en discrédit en France surtout après l'accident mortel d’Henri II en 1559
Il faut savoir que le tournoi proprement dit était comme comme une veritable bataille C’etait donc comme se disait un combat par masses ou à la foule, Le cérémonial des tournois ne fut pas d'abord compliqué. A l'origine, nobles et vilains pouvaient indistinctement prendre part aux tournois. Dans les Flandres à Lille se deroulait les Fêtesde l'Epinette, La fête était présidée par le roi de l'Épinette, qui était élu parmi les bourgeois les plus riches de la ville1. Il était désigné le jour du Mardi Gras, et était chargé de l'organisation des tournois et banquets. Ceux-ci étaient en partie à ses frais, en dépit du budget prévu par la ville pour financer les festivités. Le roi gardait son titre pendant toute une année, et représentait la ville dans les fêtes des autres villes. Il organisait un dernier festin pour le Mardi Gras de l'année suivante, où était élu son successeur. Cette fête voyait ainsi des tournois organisées par les bourgeois de cette ville. En Allemagne les tournois voyaient même la participation de femmes dès la fin du XIIIe siècle. Les tournois avaient lieu dans de grandes occasions et ils étaient international car y participait des chevaliers venant de provinces et de pays souvent très éloignés les uns des autres. Les tournoyeurs se formaient, en deux partis sous le commandement de deux chefs, On trouvait deux camps opposés, celui de l'appelant, qui était censé envoyer le défi, et celui du défendant. On faisait combattre, par exemple, Français contre Champenois, Flamands contre Bourguignons, Français contre Allemands ou Anglais, Des juges diseurs, au nombre de six ou huit, examinaient les titres des combattants, vérifiaient leurs armes et jugeaient tous les différends qui pouvaient se produire. Le roi d'armes, les hérauts et leurs poursuivants annonçaient ou criaient le tournoi, portaient les convocations et réglaient toutes les questions de cérémonial. - Au XIVe siècle, il y eut aussi une reine du tournoi, choisie parmi les dames nobles, qui décernait le prix au chevalier le plus méritant ou mieux faisant de la journée.
Ce prix était en général un joyau, souvent aussi c'était une faveur, comme une écharpe, une coiffe ou une manche d'habillement de la dame elle-même. Souvent, le mariage de la reine, ou de ses demoiselles d'honneur,clôturait le tournoi. Chaque tournoyeur était accompagné de plusieurs valets, à cheval et à pied, qui pouvaient l'assister même pendant la mêlée. En Angleterre au XIIe et au XIIIe siècle, la particpation au tournoi était parfois payante Le nombre des combattants était quelquefois très élevé : il n'était pas rare qu'il y eut 500 chevaliers de chaque côté, En 1279 a eu lieu un tournois avec 2000 chevaliers La veille du tournoi, on faisait apporter et ranger, dans un lieu saint par exemple un cloitre d’un monastère toutes les armes, qui étaient inspectées par les juges du tournoi. Les chevaliers apposaient leurs bannières aux fenêtres de leurs logements, ce qui s'appelait faire des blasons fenestre. Tout chevalier qui était reconnu comme ayant failli d'une façon quelconque aux lois de l'honneur, et, à partir du XIVe siècle, tout bourgeois ou vilain qui cherchait à se faufiler en compagnie noble, était dénoncé (recommandé), battu et placé à califourchon sur les barrières des lices pendant toute la durée du tournoi. Dans les cas les moins graves, le «-recommandé » était autorisé à prendre part au tournoi, mais alors tous les autres combattants avaient mission de frapper sur lui jusqu'à ce que les dames demandent grâce pour lui. L'espace réservé au tournoi, ou lices, était entouré d'une double barrière et de plusieurs tribunes, pour les juges du tournoi et les spectateurs. Les vaincus perdaient leurs armes et leurs chevaux et pouvaient être mis à rançon par leurs vainqueurs. - Casque de tournoi (à gauche) et casque de joute. La Joute
Par contre il faut faire la différence entre joute et tournoi A partir du XIIIème siècle, le tournoi tend à devenir un spectacle ritualisé, une fête solennelle offerte par la chevalerie, qu’on appelle « joutes », mais les termes de tournoi et de joutes sont souvent employés indifféremment et le tournoi coexistera longtemps avec sa forme édulcorée. La joute en ancien allemand tjost était un combat entre deux adversaires seulement. L'arme employée principalement était la lance, mais on pouvait se servir aussi de l'épée. Au XIVe siècle, on inventa la joute à la barrière,On voyait ainsi les deux jouteurs courant l'un contre l'autre de chaque côté d'une palissade recouverte de toiles, qui s'élevait à la hauteur de la selle des chevaux. C'est ce qu'on appela courir une lance.
Le casque de tournoi était caractérisé par sa visière en forme de grille , qui ne gênait pas la vue.
Le casque de joute suivit l ‘evolution du casque portait durant les combats passant successivement par le heaume, bassinet, salade et l’l'armet.
Si la cuirasse de tournoi était percée de trous pour être plus légère. Celle de joute portait, sur le coté droit, le faucre terminé par le contre-faucre, qui servait à arquebouter les bois de la lance.
Le bouclier était concave, très souvent échancré d'une ouverture pour laisser passer la lance.
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