Ici la nature a imposé sa loi avec la présence de onze vallons et par conséquence la présence de méandres
Découvert en 1991 par une équipe, d’archéologues amateurs, uzétienne, ce bassin est une vanne maçonnée, dont la partie opérationnelle occupe une dizaine de mètres carrés. Il régulait le débit de l’eau dans l’aqueduc à des fins diverses, aussi bien pour faciliter son entretien que pour réguler l’eau compte tenu des besoins en aval. Le préposé manœuvrait des vannes pour réguler le flux, le détourner vers l’Alzon éventuellement. Il protégeait ainsi l’aqueduc jusqu’au pont du Gard, lui-même protégé par un bassin semblable, découvert dans le début des années 1990, mais remblayé de nos jours. Ce bassin de la vallée de l’Eure, est précédé d’un canal en forme de U surmonté d’une voûte bien conservée. Sur les côtés et jusqu’à une hauteur de 1,20 m environ, il est facile de repérer la couche latérale de mortier de tuileau qui assurait l’étanchéité des parois. A la sortie du bassin, sur le côté gauche, on remarque un badigeon rougeâtre, dénommé « malthe », étalé en surface.
Il est près d 'Uzes et entre les communes de St Maximin et Argilliers
Ici on découvre un des tronçons de l' aqueduc sous la forme d'une série d'arches qui se developpe sur plus d'un kilomètre et demi.
Ce pont se trouvait sur un col en amont du pont du gard . Pourquoi ne pas avoir utilisé des conduites forcées en plomb avec siphon comme cele s'est fait ailleurs ? Le mystère reste complet Ce pont similiare à son grand frère a disparue durantr le Moyen age car il servit de carriere car sa constrution mal éffectuée s'est surement ecrouléee
Le Pont Roupt Le Pont de la Combe Valmale C’est le premier de la série à partir du pont du Gard nous pouvons couper court en empruntant le tunnel du Pouzin. Nous découvrons le premier vallon des bois de Remoulins, ce vallon de Valmale qui limite les communes de Vers-Pont-du-Gard et de Remoulins. Au bout de quelques dizaines de mètres, sur la droite, accrochés à la colline, des vestiges de l’aqueduc retiennent l’attention du visiteur, tant le virage amorcé est osé et la finesse de la construction remarquable. Les concrétions occupent en volume une partie importante du canal. La partie libre est de l’ordre de 30 centimètres. Le chemin s’engage droit dans une tranchée, que prolonge un second tunnel du plan Bravay, interrompu par l’abandon du projet. Sur le sentier on trouve la culée d’un pont romain qui supportait l’aqueduc sur la gauche du sentier qui amorce la tranchée. Ces vestiges constituent la partie amont du pont de Valmale, restauré en 1998. Il comportait une seule arche de dix pieds romains d’ouverture (2,96 m), dont la partie supérieure a disparu. A partir du pont de Valmale, on peut rejoindre les abords fréquentés du pont du Gard en redescendant le chemin au bas du vallon. Pour continuer à suivre l’aqueduc en longeant ses vestiges, dégradés Ici on peut apprécier la réflexion du librator (le géomètre romain) qui a choisi l’intermédiaire optimal entre un très grand pont au bas du vallon et un canal épousant toute la courbe de niveau, au risque de barrer le passage aux voyageurs, aux troupeaux, et à l’écoulement des gros orages. Dès le départ de l’aqueduc, en aval du pont de Valmale, le canal tourne à angle droit vers la gauche. A la hauteur du coude, les concrétions sont très épaisses. Elles occupent les quatre cinquièmes du canal et ne laissaient à l’eau que 27 cm d’espace libre. C’est, à notre connaissance, un des points les plus obstrués de l’aqueduc. Arrivé au point le plus haut, le sentier tourne à droite et laisse apparaître l’aqueduc coudé qui se faufile vers l’est. Deux points de vue dominants sur le pont du Gard : – De ce point panoramique la colline à gauche le cache en partie. – Un second point de vue, plus surprenant encore, se situe à une centaine de mètres. Pour y parvenir, nous poursuivons le sentier vers l’aval (Remoulins) que nous abandonnons 10 mètres plus loin, pour emprunter une travée, à gauche, qui aboutit à ce point d’observation. Revenus sur le sentier qui longe l’aqueduc, nous nous dirigeons vers la combe Roussière. Nous longeons, sur la droite de nombreux vestiges en partie enterrés. Le pont de la combe Roussière
Ensuite nous avons le Pont de la combe Joseph
Ce pont ne comporte qu’une arche de 4,1 m d’ouverture. A observer le doublage en moellons taillés dans la molasse, affecté par l’épierrement des récupérateurs, la couche de mortier de tuileau répartie en deux phases qui témoignent les travaux de restauration appliqués à l’aqueduc dès le début de son fonctionnement. Nous nous dirigeons vars le pont de la Combe Pradier Ce pont met possède trois arches superposées : l’arche primitive doublée par une arche de dimensions moindres, laquelle à son tour encadre une toute petite arche à barbacane. Quelques voiles de concrétions tapissent les façades. C’est un vieux pont abandonné, le canal est démoli, les pierres ont disparu, le chemin traverse l’ouvrage L’ouvrage de la combe n°9 La visite de cet ouvrage intéresse ceux qui veulent tout connaître.
Il ne s’agit pas d’un pont mais d’un arc maçonné qui s’appuie sur le versant de la colline. Cet ouvrage délaissé est oublié derrière une végétation qui l’envahit. Le pont de la Combe de Gilles C’est un pont de faible hauteur, qu’on ne voit de nulle part et auquel aucun sentier ne mène. Il se trouve au milieu d’une végétation presque impénétrable isolé dans une nature peu fréquentée. Il enjambe le vallon par une arche voûtée de petites dimensions, pochée par quelques concrétions dans sa concavité. Le doublage de la paroi gauche est bien visible vers les extrémités.C’est le dernier ouvrage des bois de Remoulins présentant un doublage apparent. L’ouvrage du vallon n° 11 Il possède un arc largement ouvert, la paroi droite subsiste, engagée dans le versant de la colline. La paroi gauche a disparu. Les piédroits ont été démontés, les concrétions récupérées, il ne subsiste que des lambeaux de mortier de tuileau fragiles et friables, dont plusieurs jonchent le sol. Le moindre coup suffirait à les détruire. L’ouvrage est en péril.De puissants contreforts bâtis en petit appareil le renforçaient dans sa concavité. La construction est intéressante. Sa finesse, son dessin, l’environnement lui confèrent une beauté attachante. Ensuite on peut voir des vestiges qui ne présentent d’intérêt que pour ceux qui souhaitent acquérir une connaissance complète de l’aqueduc. Une plaque de mortier de tuileau au ras du chemin et, deux mètres plus loin, un parement de toutes petites dimensions révèlent l’existence du tracé de l’aqueduc. La construction du castellum et du Pont du Gard, datée du milieu du Ier siècle ap. J.-C., montre que la ville a continué à se développer après la forte impulsion de l'époque d'Auguste. En complétant les basses eaux de la source de la Fontaine en période de sécheresse, il permettait d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et facilitait l'évacuation des eaux usées de l'est de la ville. On put ainsi édifier de nouveaux thermes entre le forum et la porte Auguste. Certains tronçons de l'aqueduc abandonné furent réutilisés en caves, en citernes, voire en fosses d'aisances. Le castellum était encore connu au 17ème siècle. Il fut semble-t-il remblayé lors de la construction de la citadelle en 1688 et ne fut redécouvert qu'en 1844 par un particulier qui entreprit aussitôt de le mettre au jour. Connu par les textes, ce type d'édifice n'avait jamais été observé encore en Europe. Il fut racheté par la ville et l'Etat et classé monument historique. |
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