Photoscopes des materiels sur Maquetland Canon Système de Bange Canon 120mm L Mle 1878 16 Bucarest
Canon Système de Bange Canon 120mm L Mle 1878 16 Bruxelles Canon Système de Bange Canon 120mm L Mle 1878 16 Draguignan Canon Système de Bange Canon de 90 M 1877 Roue Arbel Marrakech Canon Système de Bange Canon de 90 1877 Aubagne Canon système de Bange Canon de 90 M 1877 Draguignan Canon Système de Bange Canon Montagne 80 mm Modèle 1877 Paris Invalides Canon Système de Bange Canon 155 mm C Mle 1877 Bruxelles Canon Système de Bange Canon 155 mm L Mle 1877 Verdun Canon Système de Bange Canon 155 mm L Mle 1877 Moscou Canon Système de Bange Canon 155 mm L Mle 1877 Draguignan de Bange Mortier 270 mm Mle 1885 Bruxelles Aveuglée par les faciles victoires remportées en Afrique, et en Italie l ‘armée française entre en guerre avec des matériels et des méthodes à peine plus performantes que celles du Premier Empire. Dés les premiers combats, au début de la bataille, notre artillerie se trouve le plus souvent réduite au silence par l'artillerie adverse
La guerre de 1870 fut donc un traumatisme pour l armée française qui fut balayée et humiliée par l' armée prussienne aussi après la guerre on chercha les cause du désastre et elles étaient nombreuses Entre autre on accusa l’artillerie qui utilisait un matériel désuet d'être à l'origine de la défaite. Les canons prussiens tirent beaucoup plus rapidement…, nos obus sont inefficaces…, nous avons négligé les fusées percutantes…, leurs batteries sont plus mobiles…, leurs tirs plus précis... En effet contrairement aux canons prussiens les canons français étaient encore en bronze et ils se chargeaient par la bouche.
Mais après des études il fut démontré qu’à puissance égale l'artillerie française avait une mobilité et une rapidité de tir comparable à l'artillerie prussienne, même si les canons prussiens avaient un précision et une tension de trajectoire légèrement supérieurs. Il fallait donc chercher ailleurs car l’'infériorité de notre matériel était cachée autre part car les francais ont mis en oeuvre les premieres mitrailleuses durant ce conflit Première piste Le nombre Le nombre des pièces En effet aux 2022 canons de campagne alignés par les prussiens nous ne pouvions en opposer que 924 Deuxième piste les munitions Les obus allemands étaient dotés de fusées percutantes alors que les obus français avec fusée percutante étaient rares car dangereux dans des armes se chargeant par la bouche. Ensuite sur les fusées là où les prussiens avaient des fusées fusantes dont on pouvait régler de façon continue la hauteur d'éclatement celle équipant les munitions françaises étaient d'un type ancien à deux durées, Ainsi pour un coup au but français en contrepartie les prussiens en envoyaient dix L emploi tactique Troisièmement L’emploi tactique et l instruction voir l utilisation qui fut fait des mitrailleuses de Reffye L'enquête révéla par ailleurs le mauvais emploi tactique de l'artillerie de campagne ainsi qu'une instruction insuffisante du personnel Le général Susane dénonce les faiblesses humaines et l'incapacité des chefs Aussi on s’ est apercu que le chantier était énorme afin de se doter d’un matériel d'artillerie moderne Aussi des enseignements pertinents sont tirés et des objectifs précis sont donnés aux responsables de l'artillerie. Le 28 juin 1872 le ministre de la Guerre, le général Flo, écrit au président du comité d'artillerie : "Général, il me paraît indispensable, après la dernière guerre et les derniers événements de Paris, où l'artillerie a joué un rôle considérable et dans des conditions si diverses, de chercher à mettre en évidence les qualités et les défauts du matériel employé, de pouvoir exécuter dans le plus bref délai possible, les améliorations que la pratique aura fait juger nécessaires… L'œuvre qui incombe au comité exigera un travail considérable… Les questions du programme devront être traitées dans l'ordre suivant : première urgence l'artillerie…". On ne peut être plus clair ! Les études pour la reconstitution du matériel d'artillerie sont entreprises à la suite d'une circulaire ministérielle du 5 août 1871, qui invite les officiers de l'arme à étudier un canon léger. Tube en acier, chambre rayée, chargement par la culasse, affûts en fer Sous le IIe empire des études avaient été engagées sous la conduite des généraux Treuille de Beaulieu et de Reffye et avaient amené au choix d'une culasse à vis inventée par Treuille de Beaulieu et d'une culasse à coin inventée par le suédois Wahrendorf.
Aussi des 1872 les études reprennent vite et deux officiers artilleurs, le colonel de Bange 1833 -1914 C’est un polytechnicien, artilleur, il travaille à la manufacture de Chatellerault, à l'école de pyrotechnie de Metz puis devint directeur de l'atelier de précision et le lieutenant colonel de Lahitolle 1839 1879 ,lui aussi Polytechnicien, nommé inspecteur des études à l'école polytechnique aprés la campagne du Mexique. Il est nommé chef d'escadron en 1872 et détaché à la fonderie de Nevers dont il devint le directeur en 1875. Il meurt prématurément des suites des trois blessures reçues à Reichtoffen Ces deux hommes vont réussir à remettre en selle l’artillerie et la hisser au premier rang des puissances européennes. Après divers essais ce fut le système de Bange qui sera choisi. Avec ce système nous allons nous équiper d’un système cohérent d'artillerie moderne faisant appel exclusivement à des canons en acier rayés se chargeant par la culasse en commençant par l'adoption du canon de 90 de campagne, Avec ce canon on pensa avoir acquis une solution valable pour un long délai, et la création d'un système d'artillerie complet sur le modèle de ce canon fut décidé. Au bout de quelques années on aura sept modèles différents de calibres 75, 78, 80 et 90mm. Mais face aux progés du coté des allemands qui viennent d’adopter, pour leur artillerie, les calibres de 78 et 88mm on commence à faire des essais en se focalisant sur les calibres de 80 et 90mm. Comme les matériels de Bange et accessoirement Lahitolle ont surclassé tous les autres matériels
on va équiper dès 1876 les 20 régiments d’artillerie de batteries de 80 et 90 réparties à raison d’une du type de Bange et une du type Lahitolle Si les deux types de matériel donnent satisfaction, il faut avouer que les canons de Bange ont la préférence En 1877 vont être adoptées les canons de 80 et 90mm de campagne de Bange complétés en 1878 par le 80mm de montagne suivi par le canon long de 120mm, en 1879 puis 2le canon long de 155mm, en 1880 par le mortier de 220mm et en 1881 par le canon court de 155mm. De plus, un canon de 95mm de Lahitolle, en acier, est adopté comme matériel de siège et place. Description Avec le système de Bange le système Gribeauval appartint définitivement au passé.
Ces canons longs sont assez mobiles avec des roues de grand diamètre. Ils possèdent un avant train et tirent sur roues. Mais le principal inconvénient des canons de l'époque était leur violent recul qui obligeait les servants à repointer systématiquement (hormis les batteries sur plateforme), ce qui fait que cadence de tir ne dépasse pas 2 coups/min. Aussi entre 1877 et 1882, le système de Bange fût amélioré entre 1886 et 1892, notamment les dispositifs de pointages ainsi que par l'emploi de poudre sans fumée. Le recul est limité par de simples coins placés un peu en arrière des roues. Les canons courts et les mortiers doivent reposer au tir sur une plateforme bien plane. Pour les déplacements ils sont munis d'un essieu porteur d'une fausse flêche et d'un train avant. Pour dire de l’efficacité de ce type de matériel il faut savoir que durant la Grande Guerre ces canons seront ressortis pour faire face à la pénurie de matériels. Les canons ont des vitesses initiales comprises entre 450 et 500 m/s, qui donnent une portée de 7 500 m avec un obus de 5,5kg pour le 80mm et de 8kg pour le 90mm. Le 155 L tire à 9 000 m un obus de 40 kg Les bouches à feu sont remarquables de fini, de solidité et de précision. Le tube cylindrique à l'arrière et tronconique à l'avant est fretté sur tout (120L) ou partie (90-155L) de sa longueur par une (90-120L) ou deux rangées de frettes cylindriques de faible longueur chacune.
La culasse de Bange est, comme celle de Beaulieu, une vis à filets interrompus, sur 3 espaces, d’un sixième du tour de la vis. La partie arrière de la chambre à poudre du tube constitue l’écrou correspondant. Si les parties lisses de la culasse se placent en face des parties filetées de l’écrou, la culasse peut être introduite dans l’arrière du tube. Elle est fermée alors par un mouvement de rotation (un sixième de tour) engrenant entre elles les parties filetées. L’ouverture se fera par la rotation inverse, puis par le mouvement de la culasse dans son volet vers l’arrière et enfin par un rabattement du volet sur le côté, dégageant l’orifice pour permettre le chargement.Les culasses à vis avaient normalement une obturation par coupelle d’acier ou anneau de cuivre fermant la tranche avant de la culasse. L’obturateur de Bange, lui, est composé d’une matière plastique (suif et amiante) contenue dans un sachet souple placé sous une tête mobile à l’avant de la vis. Au départ du coup la tête mobile vient, sous la pression des gaz de la poudre, comprimer l’obturateur plastique contre la tranche de culasse et bouche le raccordement entre le tube et la vis culasse. Les canons de Bange sont appréciés surtout par ce type de culasse, qui utilisait comme système d'obturation un gros bourrelet plastique, constitué d'amiante, de suif et de paraffine. Avec l’utilisation de l’amiante ce bourrelet ne pouvant brûler qu'à haute température, Ainsi cela réduisait au minimum l'entretien et l'usure, et empêchait qu'une partie des gaz ne s'échappe par la culasse lors du départ du coup C’est une bouche à feu en acier se chargeant par la culasse.
Les munitions
De la gauche vers la droite :
La charge
Elle est constituée d’une gargousse chargée en poudre noire ou d’une gargousse chargée en poudre B . Elle a un diamètre de 90 ou 105mm et une longueur de 480mm.
Les charges sont divisibles en trois, de la plus faible à la plus forte : charges 0, 1 et 2.
La charge ci-dessous est composée de plaquettes de poudre B regroupées en fagots eux-mêmes ficelés par des cordonnets.
Différentes gargousses :
L’enveloppe en laine de serge est de couleur blanche, beige ou orange.
Canon de 80 mm de campagne - Mle 1877.
Ainsi nommé parce que le diamètre de l'âme est de 80 mm, c'est une pièce d'un poids en batterie de 950 kg, tirant à une portée maximale de 7 100 m, trois types de projectiles de l'ordre de 6 kg, l'obus ordinaire, l'obus à balles, la boite à mitraille. Si toutes les parties principales de son affût et de son dispositif de pointage sont identiques à celui du 90, il en diffère par les dimensions et quelques dispositions concernant les menues ferrures.
Adopté définitivement comme canon de campagne en raison de son poids peu élevé - 1 210 kg - et de la qualité de sa bouche à feu, il tire à la portée maximale de 6 900 m, quatre types de projectiles d'un poids moyen de 8 kg, l'obus ordinaire, l'obus à balles, l'obus à mitraille, la boite à mitraille.
Artillerie de montagne.
L'artillerie de montagne est comme son nom l'indique, destinée à la guerre en pays de montagne. Elle doit, par conséquent, pouvoir passer par des chemins escarpés, difficiles et étroits, c'est à dire être légère et peu embarrassante. A ces qualités, sans lesquelles elle ne saurait exister, on est donc obligé de sacrifier en partie celles comme désirables pour l'artillerie de campagne. Un matériel d'un emploi aussi exceptionnel ne doit être compliqué, aussi ne comprend-il qu'une seule pièce de bouche à feu. Le facile transport de cette pièce et de son affût la rend précieuse. Enfin les petites colonnes expéditionnaires, opérant dans les régions presque désertes et peu fertiles de certaines parties de l'Afrique ou sur les terrains sauvages et dépourvus de bonnes routes des colonies lointaines, doivent trouver dans l'artillerie de montagne un auxiliaire qui doit les suivre partout, ce que ne peut pas faire l'artillerie attelée de campagne, même la plus légère…. C'est ce par ces termes, qu'en 1886, le commandement résume cette artillerie particulière.
Adopté le 25 juillet 1878 comme canon de montagne de petit calibre, décomposable et transportable en trois fardeaux - bouche à feu, roues, reste de l'affût - sur bâts ou tracté à la limonière, il est dévolu aux opérations en montagne et opérations dans les régions dépourvues de route.
Artillerie de siège.
"Combattre et réduire au silence la puissante artillerie de la place assiégée, qui comprend généralement des pièces du plus fort calibre ; rendre inhabitables les terres-pleins de la fortification ; disloquer les abris qui y sont établis ; ruiner toute la défense de la place ; ouvrir, de loin si cela est possible, les remparts à l'armée assiégeante, en détruisant les escarpes de la fortification et en renversant les parapets dans le fossé, de manière à former des rampes praticables aux colonnes d'assaut……. Pour le remplir convenablement, il faut des pièces puissantes, possédant aux grandes distances une précision suffisante, non seulement pour le tir de plein fouet, mais encore dans le tir plongeant…. C'est pourquoi l'artillerie de siège doit être essentiellement composée de bouches à feu de gros calibres…". Tel est d'une le rôle général de l'artillerie de siège.
Ainsi, le 11 mai 1874, le Ministère adopte les calibres de 120, 155, 220, et les mortiers rayés de 220 et 270 mm. Un canon court de 155 mm est à l'étude par lettre du 2 décembre 1878, le tracé d'un canon de 240 ayant été adopté le 31 décembre 1875. D'autres décisions sont prises : des canons de 240 mm sont mis en commande le 22 janvier 1876, le canon de 155 mm est adopté le 23 mars 1877, le tracé définitif de celui de 270 mm est approuvé le 24 mai 187, celui du 120 mm le 9 décembre 1878…
Adopté en décembre 1878, c'est un canon long, sur affût de siège et de place analogue à celui du 155 mm. A l'origine il tire trois types de projectiles de même nature que ceux de ses homologues et d'un poids de 18 à 20 kg, a portée maximale est de 8 200 m.
Ses sabots d'enrayage étant insuffisants pour modérer convenablement le recul, l'affût est muni d'un appareil portant le nom de "frein hydraulique modèle 1883".
D'un poids en ordre de tir sur son affût de 2 800 kg, son coût de l'époque est de 8 000 francs.
En position de route, le tube est ramené en position arrière sur la flèche de son affût, et la crosse assujettie à son avant-train hippomobile à 6 chevaux.
Adopté en mars 1877, ce canon long de siège ou de place, pour lequel il est retenu qu'un affût de siège, est mis à l'étude un affût de place sur grand châssis. Celui-ci bientôt abandonné, l'affût de siège prend alors d'affût de siège et de place.
Comme ses homologues il tire les trois même types d'obus, d'un poids d'une quarantaine de kilogrammes, jusqu'à 9 000 m. D'un poids en ordre de tir de 5 700 kg, son coût de l'époque est de 17 800 francs.
Adopté en 1881, ce canon de siège et de place est sur affût col de cygne à glissement .
Le recul est absorbé par son frottement sur la plate-forme et il est apte au tir vertical et au tir plongeant. Comme son nom l'indique, le tube est plus court que celui du 155 long - 2,40 m contre 4,20m. Il tire les mêmes projectiles mais sa portée maximale n'est que de 6 400m.
D'un poids en ordre de tir sur son affût et sans ses roues de 2 100 kg, son coût d'époque est de 7 300 francs.
Si l'ont dit ordinairement que le canon est long lorsqu'il dépasse une longueur de 20 calibres - exemple, 20 x 80 mm = 1 600 mm ; court au-dessous, les mortiers quant à eux, sont des canons spécialement organisés pour le tir vertical d'angle supérieur à 45° .De millésime 1880, cette bouche à feu destinée au tir sous grands angles a un tube beaucoup plus court que les canons de 120 et de 155. Son affût est un affût spécial dit à glissement sur plate-forme.A l'origine il ne tire qu'un seul obus ordinaire de poids 98 kg, sous angle de 44°, à 5 200 m, la cadence de tir ne dépassant guère celle d'un coup toutes les trois minutes. Son poids en ordre de tir est de 4 150 kg, et pour le transport, deux roues et une fausse flèche sont prévues, l'ensemble est réuni à un avant-train à contre-appui.
Mortier rayé de 270 mm de siège - Mle 1885 - M 270 S.
Sur affût à châssis et plate-forme modèle 1891, il présente dans son organisation d'ensemble de grandes analogies avec le mortier de 220 mm. D'un poids en ordre de tir de 10 800 kg, sa mise en batterie est une manœuvre de force comportant l'emploi de nombreux agrès, notamment la chèvre de place et une équipe de 11 hommes et 2 gradés. Si la cadence de tir ne dépasse pas un coup toutes les deux minutes, ce qui est d'ailleurs parfaitement suffisant pour le calibre, sa portée maximale est de 8000 m. En configuration de route, avec ses avant-trains, il nécessite trois voitures.
Artillerie de place.
C'est la même que celle de siège, moins le mortier de 270 mm.
Artillerie de côte.
Composée essentiellement de canons aux calibres de 190 à 320 mm et d'un mortier de 270 mm, il convient de la citer au titre des réalisations de Ragon de Bange.
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