Photoscopes
T 26 M 31 PBK Bi-tourelle Moscou T 26 C OT 133 Parola T 26 M 1933 T 26 M 1933 Ladoga Bridge T 26 M 1933 Moscou T 26 M 1936 Bovington T 26 M 1936 Carthagène T 26 M 1939 Kubinka T 26 M 1939 MM Park Strasbourg T 26 Vilanova de la Barca Espagne T 26 M 1939 Moscou Patriotic Parc Le T-26 dérive d' un modèle étranger acheté au cours du premier plan quinquennal d' équipement de l' Armée rouge, le Vickers Six-Ton britannique nouvellement développé. Ce char doté d' un blindage maximum de 15 mm parut être le char idéal pour le soutien de l' infanterie. Six modèles A doté de tourelles jumelles armée chacune d' une mitrailleuse à refroidissement à eau furent donc acquis par la Russie en 1930.
Le char fut rebaptisé T-26 et fut mis en production dés l' année suivante mais avec des mitrailleuses refroidies par air. Cependant quelques exemplaires furent armés d' une mitrailleuse de 12.7 mm dans la tourelle de droite afin de donner plus de possibilités contre les blindés ennemis. Basé sur le Vickers Mark E
Le T-26 soviétique était la progéniture illégitime du char léger d'exportation Vickers Mark E , qui aura du succès sur le marché Mondial
Aussi le modèle Vicker 1931a attiré l'attention de Semyon Ginzburg, chef du comité d'achat soviétique, à la recherche de tracteurs, de voitures, de camions et de chars. Développement
En 1931, les trois premiers chars britanniques Vickers, sous la désignation V-26, passèrent avec succès tous les tests sur le terrain d'essai de Poklonnaya Hill, près de Moscou. Dans le même temps, S.Ginsburg avait déjà conçu le T-19 , un concurrent
possible du Vickers, et la Commission Spéciale pour l'Armée Rouge (RKKA) était chargée de rechercher le meilleur des deux pour les besoins de l'Armée Rouge. .
Mais comme le complexe T-19, bien qu'il ne soit pas prêt dans les délais, présentait certains avantages par rapport au Vickers, Ginsburg suggéra la construction d'une sorte d'hybride, ne retenant que le moteur et la transmission du Vickers. Cependant, en janvier 1931, de sérieuses inquiétudes surgirent concernant l'achat des chars Vickers et Christie par la Pologne, avec une production en série possible par la suite. À cette époque, l’URSS ne possédait qu’un lot obsolète de chars britanniques et français datant de la Première Guerre mondiale et une flotte désormais obsolète de T-18. Une commande est donc venue pour inciter à la production du T-26 avec les composants existants. Des inquiétudes existaient quant à la meilleure qualité du blindage britannique (les Vickers Sta Plat, des plaques cimentées de haute qualité). Ce premier prototype était un Vickers équipé de tourelles de construction soviétique, qui fut soumis à un tir nourri de mitrailleuses pour vérifier sa protection. Parallèlement, la Faculté de mécanisation et de motorisation de l'Académie technique militaire a produit deux « chars de faible puissance », TMM-1 et TMM-2, en procédant avec plusieurs moteurs et pièces provenant d'autres véhicules. Ils ne furent pas retenus et le T-26 final, bien que très proche du Vickers original, subit de nombreuses modifications. Le T-26 a été produit pour la première fois par l'usine bolchevique de Leningrad, la seule à disposer d'équipements et d'une expérience significative, ayant récemment produit en série le T-18. Plus tard, l'usine n° 174 s'est jointe à l'effort, dirigée par l'ingénieur en chef S. Ginzburg. Mais jusqu’en 1935, les défauts de qualité étaient fréquents. En 1933, la production fut également reprise par l'usine de tracteurs de Stalingrad (STZ). En février 1941, le dernier T-26 quitte l'usine N°174. Les lignes de production ont été converties au T-50, plus complexe. mais a quand même réussi à construire des pièces de rechange, des kits de blindage, des tourelles et à convertir environ 130 T-26 en versions lance-flammes, avec un appareil KhT-133. Ils ont également réparé environ 846 T-26 en service actif. T-26 modèle 1931-32 : La version à double tourelle Conformément à la résolution du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union du 15 juillet 1929 "Sur l'état de la défense de l'URSS", les ingénieurs soviétiques ont commencé à développer le char principal pour les unités interarmes – léger,
Ce char devra être bon marché Facile à fabriquer et entretenir. Le choix s’est porté sur le char léger anglais "Vickers 6-ton" (Vickers Mk. E mod. A),dont la licence avait été acquise en 1930 auprès de Vickers-Armstrong. par la commission d'achat du Département de mécanisation et de motorisation de l'Armée rouge, dirigée par le chef I. A. Khalepsky. Avec ce char, une licence pour sa production a également été achetée Au cours des années 1930, toute la documentation technique pour la production d'un char léger, qui reçut la désignation "V-26" en URSS, fut élaborée au Bureau national de conception de l'Association des armes et mitrailleuses sous la direction de S.P. Choukalov et V.I. Zaslavski.
Le 13 février 1931, par décret du Conseil militaire révolutionnaire de l'URSS, un nouveau char léger à double tourelle sous l'indice T-26 fut adopté par l'Armée rouge comme char d'escorte principal pour les unités et formations interarmes ainsi que pour les unités de chars et mécanisées du RGK.
La production des chars T-26 a été lancée dans l'usine bolchevique de Leningrad (ancienne usine d'Obukhov), qui possédait déjà une expérience dans la construction de chars. Les travaux de conception pour la préparation de sa production en série, ainsi que tous les travaux ultérieurs de modernisation du char, ont été réalisés sous la direction de S.A. Ginzburg. Pour mener à bien ce vaste programme de production de ces chars, des ateliers produisant des chars ont été désignés, Aussi en plus de l'usine bolchevique une usine indépendante n° 174 du nom de Vorochilov . a été créée pour produire le char T-26 en coopération avec 15 entreprises alliées, dont : Usine d'Izhora (coques blindées et tourelles) ; usine « Octobre Rouge » (boîtes de vitesses et arbres à cardan) ; usine "Red Putilovets" (train de roulement); l'usine bolchevique (moteurs semi-finis) ; Usine n°7 (chaudronnerie et produits en étain) et autres. La conception du char léger à double tourelle T-26 a été développée au Bureau d'études de l'usine n° 1 de Léningrad. Vorochilov sous la direction de N.V. Barykova, M.A. Siegel et P.N. Syachintov à partir du modèle anglais "Vickers 6-ton".
Le T-26 a conservé la coque du prototype du Vickers de 6 tonnes. Mais elle différait dans l’agencement intérieur Contrairement à la disposition classique, on trouvait à l avant la transmission, au milieu le compartiment de commande combiné et à celui de combat, et l'arrière le compartiment moteur. Cette disposition a permis de réduire la longueur de la coque, d'offrir une bonne vue sur le terrain devant le char depuis le compartiment de commande L’avant avec la transmission offrant une protection supplémentaire Mais en contrepartie nous avons une hauteur du char augmenté L'équipage du char était composé de trois personnes : un chauffeur, le mitrailleur de la tourelle gauche et le commandant de char, qui servait également de mitrailleur de la tourelle droite. Châssis et tourelle, blindage La coque était constitué de tôles laminées blindées d'une épaisseur de 8 à 15 mm rivetées. Le conducteur se trouvait à droite IL avait une trappe avec un volet à double battant servait à son entrée ou sortie .Des visières sont installées pour protéger les optiques de la saleté et de la neige. Pour remorquer le char, des crochets de remorquage sont fixés à l’avant et à l’arrière du châssis Le châssis, dans sa partie centrale était équipé de tourelles de forme cylindrique Chacune d'elle offrait de l'espace pour un membre d'équipage. Chaque tourelle était équipée d’une mitrailleuse de char DT de 7,62 mm montée sur un support à bille dans le masque de chaque tourelle. Le char pouvait emporter 6 489 cartouches réparties dans 103 magasins à disques. Les tourelles pouvaient tourner indépendamment l’une de l’autres sur 270°,sur l’avant et de 100 ° dans les secteurs Il était possible de tirer sur une seule cible à partir des deux tourelles En effet la rotation s'effectuait à l'aide d'un mécanisme de rotation auto-freinant situé sous la main gauche du tireur. Sur le toit de chaque tourelle se trouvait une trappe d’accès pour les membres d'équipage. Le tireur possédait comme dispositifs d'observation de fentes d'observation avec des blocs d’optique Coté communication entre les engins des drapeaux de signalisation constituaient le principal moyen de communication Pour la communication interne, il y avait un interphone type TPU-2. Coté Motorisation le char était équipé d'un moteur refroidi par air à carburateur 4 cylindres en ligne avec une disposition horizontale des cylindres, d'une puissance de 90 ch, ce qui permettait à l’engin d’atteindre 30 kms/h ce qui était une bonne vitesse pour l'époque
Le moteur était situé longitudinalement dans la partie arrière de la coque L'arbre à cardan, qui reliait la transmission et le moteur du véhicule, traversait le compartiment de combat du char. La transmission mécanique se composait d'un embrayage principal à friction à sec multidisques monté sur le vilebrequin du moteur, d'une boîte de vitesses mécanique étagée (ayant cinq vitesses avant et une marche arrière) reliée à l'embrayage principal par un arbre à cardan, d'un multidisque latéral à sec embrayages à friction avec freins à bande (mécanismes de rotation) et deux transmissions finales à un étage. Un mécanisme permettait au char de virer dans un rayon minimum égal à la largeur de voie de la machine soit 2,18 m. Le moteur était démarré depuis le compartiment de commande à l'aide d'un démarreur électrique ou depuis l'extérieur à l'aide d'une manivelle Le train de roulement se composait de chenilles à petits maillons avec une charnière ouverte, de huit roues doubles et de quatre rouleaux de support doubles, d'une roue de guidage avec un mécanisme de tension de chaîne de chenille et d'un barbotin avant avec engrenage amovible. Les galets de roulement et de support étaient dotés d'un bandage en caoutchouc. La suspension a été bloquée (dépendante). Des ressorts à lames quart-elliptiques ont été utilisés comme éléments élastiques. Ce char sera constamment amélioré. Ainsi, en 1931, au lieu de tourelles de mitrailleuses, similaires au modèle anglais, de nouvelles tourelles améliorées avec une fenêtre de visualisation fermée par un bouclier blindé furent adoptées. De plus, le moteur fut déplacé vers l'arrière pour améliorer les conditions de travail, et à partir du début de 1932, avec de nouveaux réservoirs de carburant et d'huile. Depuis mars 1932 est monté un caisson au-dessus de la grille du conduit d'air, qui protégeait le moteur En 1932 - 1933, le soudage remplacera le rivetage pour les coques et de tourelles, mais on trouvera des coques de construction entièrement rivetées et entièrement soudées, ainsi que des coques mixtes rivetées-soudées, qui seront produites en parallèle.
Sur les coques, quelle que soit leur conception, des tourelles rivetées ou soudées et mixtes pouvaient être installées, et des tourelles de types différents étaient parfois montées sur le même char. A partir de septembre 1932, la protection blindée du char fut renforcée, par des plaques de blindage de 15 mm qui remplacent celles de 13 mm. La même année 1932, voit une deuxième modification La tourelle droite voit son armement modifié avec le remplacement de la mitrailleuse DT, par un canon de char Hotchkiss de 37 mm ou un B- de 37 mm. Canon 3 (5-K), créé sur la base du canon allemand de la société Rheinmetall. La dotation en munition du char sera donc de 113 obus de 37 mm et 3 087 cartouches de mitrailleuse Le poids au combat du char est passé de 8,2 à 8,4 tonnes, le reste des caractéristiques est resté le même. En 1933-1934, sur la base du char T-26 à double tourelle du modèle 1931, le char lance flamme est produit l’ OT-26 ou ?T-26.
Voir cet article Sur maquetgarden Pour ce faire, la tourelle gauche a été démontée et un lance-flammes d'une portée allant jusqu'à 35 m, couplé à une mitrailleuse DT de 7,62 mm, a été installé dans celle de droite. La masse du char OT-26 était désormais de 9 tonnes et l'équipage était composé de 2 personnes.
Les chars légers T-26 ont été conçus pour le soutien direct de l'infanterie dans le cadre de formations de fusiliers
Le bataillon T-26 faisait partie de l’organigramme d’un certain nombre de divisions de fusiliers et pour le soutien à longue portée de l'infanterie dans le cadre d'unités motorisées, ainsi que pour effectuer tâches tactiques et opérationnelles indépendantes. Les premiers chars T-26 à double tourelle sont entrés en service dans la brigade mécanisée du Kalinovsky du district militaire de Moscou), les divisions et unités d'entraînement du 11e corps mécanisé du district militaire de Léningrad et de la 6e brigade mécanisée (OKDVA). En 1937-1938, les chars T-26 à double tourelle dotés d'un armement de mitrailleuses et de canons reconnus comme ne répondant pas aux exigences de l'Armée rouge furent utilisés comme véhicules d'entraînement au combat, d'autant plus que les obus pour canons Hotchkiss de 37 mm étaient n'est plus produit. Et en avril 1940, la décision finale fut prise de retirer les canons de ces chars et de les convertir en véhicules blindés de transport de troupes, en véhicules de réparation et ravitailleurs Cependant, la formation à grande échelle de corps mécanisés débutée en 1940-1941 n'a pas permis de mettre en œuvre cette décision. Le T 26 au combat il a vu le combat pendant la guerre civile espagnole de 1936 à 1939 ; en Chine en 1937-1938 ; Les chars T-26 ont participé aux combats près du lac. Hassan en 1938 ; près de la rivière Khalkhin-Gol en 1939 dans la guerre soviéto-finlandaise de 1939-1940.
Au 1er juin 1941, l'Armée rouge disposait encore de 1 261 chars T-26 à double tourelle équipés de mitrailleuses et d'un armement de mitrailleuses et de canons. Au début de la Grande Guerre patriotique, les chars T-26 à double tourelle malgré les modifications ne pouvaient rivaliser sur un pied d'égalité avec les chars allemands : La puissance de pénétration du blindage du canon B-3 de 37 mm était extrêmement faible. , et en plus, il n'y avait pratiquement plus d’obus Par conséquent, ces chars étaient utilisés comme mitrailleurs De plus, de nombreux chars T-26 à double tourelle étaient très usés et tombaient en panne pour des raisons techniques. T-26 modèle 1933
En 1934-35, des combats éclatèrent dans les régions frontalières entre la Mandchourie et la Mongolie avec les forces japonaises, auxquelles participèrent des unités de chars soviétiques.
T-26 modèle 1938
Entrt 1933 et 1938, le T-26 est resté pratiquement inchangé, à l'exception de l'utilisation d'antennes fouet-buggy, d'un système de commande VKU-3, d'un interphone TPU-3 et d'un bloc de culasse électrique et d'un viseur télescopique de canon TOP-1 stabilisé verticalement
L'armement principal restera inchangé jusqu'à la fin de la production en 1941, mais le modèle 1938 reçut une toute nouvelle tourelle moulée avec des angles inclinés, le même blindage et un viseur panoramique de commandant PTK pour les chars de commandement nouvellement équipés de radio. Cette tourelle était également équipée en usine d'une troisième mitrailleuse DT. Après la bataille du lac Khasan en août 1938, la base de la tourelle fut renforcée par une plaque sous la tourelle inclinée, d'une épaisseur de 20 mm Pour le tir de nuit, et cela depuis 1935-36, un T-26 sur cinq était équipé de ce que l'on appelle des « phares de combat » - deux projecteurs puissants au-dessus du canon de l'arme. Ce dernier modèle était appelé modèle 1939 ou T-26-1 dans certaines sources. Il possédait des plaques blindées inclinées et de meilleurs radiateurs conçus pour résister aux cocktails Molotov. Mais ces plaques de blindage supplémentaires alourdissent le char réduisant sa vitesse de pointe. à 20 km/h
T-26PH - un char équipé d'un équipement pour franchir une rivière sous l'eau jusqu'à 5 m de profondeur (1936). T-26A (T-26-4) - char d'artillerie (1933). Armement : canon 76,2 mm KT-26 et 2 mitrailleuses DT. TR-26, TR-4 et TR-4-1 - véhicules blindés de transport de troupes. Produit en petit lot en tant que prototype ST-26- char sapeur (couche de pont) avec un pont mobile de 7 m de long et une capacité de levage de 14 tonnes (1933-1935). Armement : mitrailleuse DT, 65 véhicules produits. TT-26 - Char lance flamme Armement : mitrailleuse DT et lance-flammes. TT-TU - un char télécommandé avec une charge explosive e (1938). Un prototype a été publié. Les Canons d assault Le T 26 était, à la base, une copie de fabrication soviétique du char Vickers 6 tonnes. Dès son introduction au service de l'Armée rouge en 1931, des méthodes permettant de convertir le char en canon d'assaut ou SPG ont commencé à être explorées. SU-1
La première tentative d'un tel véhicule sur le châssis du T-26 fut le SU-1. SU vient de Самоходная установка, Samokhodnaya Ustanovka, qui signifie canon automoteur en russe. Il s'agissait d'une toute première tentative de canon d'assaut, fabriqué en 1931. Il avait une superstructure simple qui contenait un canon KT-28. La superstructure était similaire à celle du T-26 de production, mais elle était plus haute et possédait une coupole de commandant. Cependant, il n'est pas entré en production car il a été estimé que le prototype du T-26-4 rendrait le SU-1 redondant. De plus, peu de temps avant l'annulation, l'intérieur a été jugé inadéquat pour que l'équipage puisse fonctionner efficacement, car l'intérieur était trop petit pour faire fonctionner efficacement le canon et ranger les munitions. La configuration de base de cette machine a été utilisée pour le prototype AT-1.
L'AT-1 est peut-être le canon d'assaut le plus connu de l'Armée rouge d'avant-guerre
. Il s'agissait d'un SU-1 modifié, avec le canon KT-28 remplacé par un canon PS-3 de 76,2 mm (3 pouces). Le véhicule a été testé et il a été constaté que l'intérieur du réservoir n'était pas suffisamment grand. Cependant, avant que les problèmes puissent être résolus, la conceptrice, PNSyachintova, a été arrêtée et le projet a ensuite été abandonné. SU 5 Plus tard, en 1933, un nouveau canon automoteur fut développé sur le châssis T-26 susmentionné. Cette fois, deux canons ont été testés : un obusier de 122 mm (4,8 pouces) et un canon de 76,2 mm (3 pouces) modèle 1902/1930. La coque supérieure du T-26 régulier était relativement inchangée. Cependant, à la place de l'anneau de la tourelle, une trappe permettant d'accéder au rangement interne des munitions a été installée. À l'arrière du char, au-dessus du compartiment moteur, étaient placés le support du canon, les positions de l'équipage, un petit bouclier du canon et deux pieds déployables pour tirer le canon. Ce canon automoteur était connu sous le nom de SU-5. Cette plate-forme d'armes serait un canon automoteur plutôt qu'un canon d'assaut en raison de la nature de l'obusier de 122 mm et de l'angle maximum des armements principaux.
Le SU-5-1 était équipé du canon de 76 mm (3 pouces) ou du canon de 122 mm (4,8 pouces), tandis que le SU-5-2 n'était équipé que de l'obusier de 122 mm (4,8 pouces). Le SU-5-2 différait légèrement, avec une coque et une suspension renforcées. Les SU-5-1 ont été fabriqués en 1936 dans un petit lot de 23 machines. Peu de temps après, le Su-5-2 fut accepté pour la production. Cependant, seuls 20 véhicules de série ont été fabriqués. Parmi ces machines, seules 18 étaient encore en service en juin 1941.
Le seul rapport survivant sur le SU-5-2 provient du 67e régiment de chars, où ils étaient utilisés aux côtés des chars lourds T 35 Ces machines ont été perdues au cours des premiers jours de la guerre, l'un des chars de production ayant été perdu dans le village de Gorodok (aujourd'hui Horodok) dans l'oblast de Lviv, où était basé le centre de réparation du 67e régiment de chars. . Une deuxième machine a été envoyée à Lviv pour réparation, mais son sort est inconnu. D'autres Su-5 ont été déployés pour la plupart en Extrême-Orient et ont donc survécu à la guerre pour être mis au rebut. SU 26 Canon d assault 14 construits
Dans les mois qui ont suivi l'opération Barbarossa, l'invasion allemande de l'Union soviétique, de nombreux chars T-26 ont été perdus à cause de combats, de pannes ou d'un manque de carburant ou de munitions. Entre juin et octobre 1941, 10 000 chars soviétiques furent perdus. L'obsolescence des T-26, modèles 1931 et 1932 en particulier, était évidente pour l'Armée rouge en 1941. En juin 1941, il y avait encore 450 machines de ce type dans l'Armée rouge, dont 87 dans la région militaire de Léningrad.
Même avant la guerre, on discutait de ce qu'il fallait faire de la machine L'invasion de l'Union soviétique et l'arrivée imminente des troupes allemandes à Leningrad ont la possibilité aux ingénieurs soviétiques de l'usine 174 de Leningrad de tester sur les chars revenant en usine des idées . L'une de ces expériences était un petit canon automoteur mobile destiné à aider les défenseurs. On sait que certains chars étaient peints en trois tons et que d'autres recevaient des numéros de division sur le bouclier du canon. Lorsque les troupes allemandes approchèrent de Léningrad fin septembre 1941, la question des chars obsolètes en service fut à nouveau discutée, c'est pourquoi le 5 août 1941, l'usine 174 présenta un nouveau canon d'assaut au Conseil militaire de la région militaire de Léningrad. Cette machine s'appelait le T-26-6. Cela a été fait parce que le besoin d'une arme d'appui-feu direct était élevé, car les troupes avaient besoin de plus d'armes d'appui-feu directes moyennes ou lourdes, et c'était un moyen utile d'utiliser des types obsolètes de chars T-26. Le 11 août, le projet a été Avec le feu vert du Conseil militaire de Léningrad, deux des 24 coques destinées à la conversion sont choisies Ce nouveau canon d'assaut était armé d'un canon KT-28 de 76,2 mm (3 pouces), mais deux canons de 37 mm (1,46 pouces) étaient également montés selon la documentation. La coque et le pont moteur ont été redessinés pour créer une plateforme plate. Un support traversable a été ajouté sur le char, avec un grand bouclier de canon, suffisamment grand pour protéger l'équipage accroupi. Le canon était monté au centre du bouclier. Le compartiment du conducteur d'origine a été conservé, mais le reste de la superstructure a été supprimé pour laisser la place au canon et à son support. Le bouclier du canon avait un trou pour le canon KT-28 au centre, avec deux petits ports de chaque côté, dans lesquels deux mitrailleuses DT-29 pouvaient être montées. Le fonctionnement normal de la monture se faisait avec le canon orienté vers l'arrière de la machine pour permettre une plus grande mobilité de l'équipage. Cependant, le véhicule pouvait également fonctionner avec le canon tirant vers l'avant. Cependant, peu de temps après le début de la production, il fut décidé qu'une partie des châssis resterait sous forme de chars T-26, car les stocks de chars commençaient à s'épuiser. Par conséquent, seuls 14 SU-26 ont été fabriqués, les autres châssis étant destinés aux chars lance-flammes Il est probable que moins de chars à double tourelle aient été fabriqués, puisque 24 châssis répartis entre les numéros fournis laissent -2 chars (il est également possible que les deux Su-26 équipés de 37 mm soient en réalité simplement des T-26 modèle 1932 qui ont été retenus dans les documents. ). Ces machines étaient connues sous le nom de SU-T-26, T-26-SU ou, plus communément, SU-26 et SU-76. SU-76 était le nom le plus courant dans les archives de l'Armée rouge. Cependant, il a été changé en SU-76P (Regimental), après l'introduction du SU 76 basé sur T 70. Cela était dû au fait que le KT-28 était un canon régimentaire, alors que le T-70 Su-76 était équipé d'un canon antichar Zis-3 de 76,2 mm. On sait que la 124e brigade blindée a reçu les deux versions à canon de 37 mm, et que trois chars à canon de 76,2 mm (3 pouces) auraient été perdus au combat avec cette unité. Une autre unité qui utilisait ces machines était la 220e brigade de chars, qui disposait de quatre véhicules canonnés de 76 mm. Début 1942, un bataillon antichar indépendant fut créé, à savoir la 122e brigade blindée. Cela mettait en service des Su-26. Il est intéressant de noter que ces machines auraient fonctionné jusqu’en 1944 dans la poche de Léningrad. Il est juste de suggérer que ces machines étaient de véritables armes de désespoir, avec une plate-forme de canon exposée mal conçue. Comme seulement 14 ont été fabriqués, trop peu de Su-26 ont été fabriqués pour analyser adéquatement l'efficacité de la machine SU-6
De 1928 à 1941, l’Union soviétique s’est également penchée sur les canons anti-aériens lourds automoteurs (AA). L'un de ces prototypes était le SU-6. Il s'agissait d'une coque de T-26 fortement redessinée, avec une superstructure avec bord mobile et un canon AA 3K de 76,2 mm La superstructure pliable offrait un maximum d'espace à l'équipage lors du fonctionnement du canon, tout en permettant au char de conserver les mêmes dimensions qu'un T-26 ordinaire lorsqu'il était en mode déplacement. Ce char fut testé en 1936, mais le projet fut abandonné.alors que 7 coques avaient été fabriquées et la production en série était sur le point de démarrer.En effet suite à l arrestation, du concepteur, PNSyachintova, puis de son exécution sur ordre de Staline tout fut arrété.
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