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Les groupes numériques furent introduits en 1927 après la création du Reggimento Carri
- le premier chiffre était en chiffres romains et correspondait au bataillon
- le deuxième chiffre était en chiffres arabes et correspondait à la compagnie du bataillon
- le troisième chiffre également en chiffre arabe correspondait à la place du char au sein de la compagnie. Chaque signe était séparé par un point
A cette période outre les Renault FT-17, ils avaient également des Fiat 3000 et des Carden Loyd (CV29).
Sur le CV29 les symboles étaient peints sur les côtés et sur le caisson arrière droit tandis que les groupes numériques de seulement deux chiffres étaient placés frontalement dans la partie inférieure de la coque et sur le caisson gauche.
Sur le Fiat 3000 les symboles étaient disposés sur la tourelle latéralement et vers l'arrière, tandis que les groupes numériques étaient peints sur les rails latéraux de protection du bogie.
Instruction 1928
Vers 1928, une instruction provisoire fut publiée pour remplacer la précédente. Les symboles conservaient les mêmes figures géométriques mais ne devaient plus être remplis mais seulement soulignés cela était valable pour tous les chars à l'exception des unités equipées du CV29 qui, du moins d'après les photographies et documentation, ont conservé l'ancien type "complet".
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En 1931, le Battaglione autoblindo en Libye adopta ce type de marquage
Les marquagesétaient présents sur les côtés et à l'arrière de la tourelle, tandis que les groupes numériques étaient peints sur les deux faces. Le premier indiquait l'escadron, l'autre indiquait le numéro du char qui le composait.
Les premières livraisons de CV33 commencèrent en 1934 qui furent affectés au régimenti di carri jusqu’en 1935 ainsi qu'au Reggimento Guide della Cavalleria
Les CV33 utilisés par les régimenti di carri portaient les symboles contournés des deux côtés, en gras dans la partie inclinée de la coque et à l'arrière au centre de la porte circulaire. Les numéros étaient peints sur le devant de la plaque de coque et sur les deux côtés.
Ils conservèrent ces symboles et cette numérotation jusqu'au 15/09/1936, date à laquelle le régiment de chars prit le nom de Reggimenti di Carrista.
et les quatre premiers Reggimenti di Fanteria Carrista.virent le jour .
Entretemps en 1934, le Reggimento Guide della Cavalleria était devenu Reggimento Carri Veloci.
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Presque au même moment, une nouvelle Institution numerotée 3026 fut également promulgé qui contenait le nouveau code d'identification des divisioni celeri .
Avant cela, les chars rapides des Guides appliquaient les armoiries de l'État sur le devant, sous la trappe d'observation.
Avec l'Instruction n°3026, les chars rapides des groupes et régiments seront ainsi identifiés par des marquages, des noms et des numéros placés sur les flancs de la coque.
Sur certains chars, il n'était pas rare de voir, les "anciennes" armoiries de l'État placées sur la partie inclinée de la coque.
En 1935, les premiers régiments de chars font leur apparition au sein des unités d’infanterie et un nouvel système de marquage des chars est promulgué
Il reposait toujours sur les mêmes symboles, mais ils étaient également rendus moins visibles en prévision de la campagne coloniale imminente en Éthiopie.
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Le symbole en émail rouge est placée sur la partie inclinée de la coque ; les numéros des membres du bataillon sont de la même couleur que la compagnie et placés à l'arrière à gauche
le marquage du char de commandement du bataillon est placé sur les côtés ; les symboles sont de la même couleur que la compagnie et placés sur les côtés et à l'arrière du côté droit.
En avril 1936, les chars de l'Armée Royale portaient, outre les symboles tactiques, également une plaque en bronze ou en aluminium placé en haut à gauche sur la plaque avant des blindés, et ce jusqu'en août 1943.
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Dans la circulaire n° 4640 il est établi que
• les signes distinctifs des chars et des automitrailleuses doivent avoir des dimensions de 20 x 12 cm (L x H) et être peint avec la peinture aux couleurs de la compagnie
• le char de commandement du bataillon :aura des rectangles de la couleur des compagnies hors compagnie de commandement et il sera surmonté du chiffre romain du Bataillon coloré en blanc"
• les bandes blanches verticales dans les rectangles doivent avoir les dimensions de 2 x 12 cm ( L x H)
• les rectangles des chars du peloton seront surmontés d'un chiffre arabe de la couleur de la compagnie indiquant la position du char dans la formation organique du peloton. Ces numéros doivent avoir des dimensions de cm. 10 en hauteur et cm. 1,5 d'épaisseur et placé au centre du côté supérieur du rectangle
• Tous les chars porteront le numéro arabe du bataillon à l'arrière à droite et celui du régiment à gauche. Ces numéros seront peints en blanc.
• les chars de réserve s'ils appartiennent à un bataillon n'auront pas le signe "R", et porterons donc son numéro du bataillon chiffre romain et du régiment chiffre arabe ils appartiennent à un bataillon
S'ils sont de réserve au niveau régimentaire ils auront à la place seulement le nombre arabe relatif.
La dite circulaire fixe aussi les différents positionnements des marquages en fonction du type de char soit :
Char L3/33 et L3/35 (CV33 et 35)
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Le marquage doit se trouver sur les côtés au centre du châssis ou placé sur des plaques inférieures sur les flancs de la tourelle" et à l'arrière, dans le coin supérieur droit de la plaque arrière du châssis à la hauteur du crochet de remorquage.
Pour les Chiffres romains et arabes du bataillon et du régiment :
Celui du bataillon se trouve dans le coin supérieur droit, et celui du régiment dans le coin supérieur gauche de la nuque arrière de la casemate
CHAR L5/21 et L5/30 (Fiat 3000 mod. 21 - 30)
Le marquage doit se trouver sur le flanc de la tourelle et précisément au centre et aussi il est répété à l'arrière au centre de la nuque de tourelle
Le Chiffre romain indicatif du bataillon lui est positionné sur la nuque de tourelle sur la trappe d’accès au centre au-dessus du rectangle
CHAR L6
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Le marquage se trouve sur les flancs de la tourelle au centre et sur la nuque de la tourelle sur la trappe d accès.
Pour les Chiffres romains et arabes du bataillon et du régiment :ils seront positionnés sur la partie arrière du châssis respectivement sur la plaque de protection des ouvertures d'aération droite et gauche, vers le bord extérieur.
Cependant, ce système d'identification sur les chars L6 et L40 était rarement utilisé car la majorité des chars et des véhicules automoteurs n'étaient pas pris en charge par les services chargés des chars.
Il était cependant présent sur certains chars du Régiment Lodi, avec l'indication du groupe d'escadron (chiffre romain à gauche) et le RECo (chiffre arabe à droite), peints en blanc sur les gardes des convoyeurs.
En ce qui concerne les L6 du bataillon LXVII Battaglione Bersaglieri Motocorazzato opérant en Russie à la mi-juillet 1942, portaient des marquages tactiques plus grands que les marquages de20 x 12 cm habituels et positionnés différemment de la réglementation en vigueur,
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Ils sont peints non seulement sur le côté mais aussi sur le côté. l'arrière de la tourelle également sur la superstructure avant. Le numéro du char était toujours en rouge ((plutôt que blanc ou aux couleurs de la compagnie) et placé devant les rectangles latéraux plutôt qu'au-dessus d'eux.
Une autre particularité du régiment était la présence de noms de soldats tombés au combat ou de devises peintes en noir à l'intérieur de la porte d'accès au compartiment de combat
On trouve aussi un disque blanc d'identification aérienne mais il est souvent camouflé avec de la boue
Certains L6 opérant dans les Balkans, appartenant au II Bataillon du 31e Rgt. Carri ont peint une figure curieuse et originale : une tête de lion de style bande dessinée appliquée sur le devant de la structure et sur l'arrière de la tourelle. Par contre on notera l’absences de signes tactiques
Les L6 de la RSI avaient, compte tenu des circonstances, des symboles différents, peints à la hâte.
CHAR M11
Le marquage était peint sur la nuque arrière de la tourelle au centre et répété sur les flancs de part et d'autre, au centre
Pour les chiffres romains et arabes indicatifs du bataillon et du régiment ils sont peints au dessus du marquage
Pour le M11 I/VII Btg. Carri e II/VII Btg. Carri le marquage arrière était placé non pas sur la tourelle mais à l’arrière du châssis près de la plaque d'immatriculation.
CHAR M13
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Marquage sur la tourelle profil avant et nuque de tourelle On retrouve les chiffres,romains et arabes, soit en avant du rectangle sur la tourelle et aussi sur le rectangle pour la nuque
Sur certains chars M13 du VIIe bataillon de chars, les marquages restaient sur les deux côtés de la superstructure (comme le montre l'image ci-dessus) et étaient également visibles sur la droite du blindage arrière de la coque.
Les insignes sont restés sur les côtés des M. 13 jusqu'à la mobilisation des chars XII M.inclus. Le disque d'identification blanc à l'arrière de la coque était accompagné de la croix blanche d'identification aérienne sur le ciel de la tourelle, devant les écoutilles.
Les marquages tactiques furent également étendus aux automitrailleuses et aux canons automoteurs distribués aux unités de cavalerie et de Bersaglieri. Selon les circulaires, l' AUTOBLINDO 40 devait porter les marquages de la manière suivante :
Marquage distinctif : sur la tourelle, au centre et sur la nuque de tourelle .
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Les Chiffres, romains et arabes, indicatifs du bataillon et du régiment seront appliqués : sur le côté arrière droit de la casemate respectivement à droite et à gauche, de la mitMais il va exiterrerailleuse en retraite.
Mais il va exister de nombreuses variantes pour ces véhicules.
En Afrique le 8e bataglione di Bersaglieri porté les marquages sur les côtés de la coque, tandis que dans le III Groupe Nizza, avait ls siens peints non seulement sur les côtés mais aussi sur l'aile avant gauche.
Le IVe Groupe Nizza et le III Groupe Novara ont également peint les armoiries ducales sur les côtés.
Les véhicules fournis à la PAI (Police Italienne Africaine) portaient un grand drapeau italien sur le côté et les numéros étaient beaucoup plus grands.
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Comme dans cette circulaire, les marquages pour les véhicules automoteursn'étaient jamais mentionnés, bien que de nombreuses unités suivaient les directives et d'autres les adaptent vont apparaitre sur les châssis des marquages les plus disparates, depuis la tortue noire du 1er groupe 75/18 du V/133e Littorio, jusqu'aux figures géométriques (cercles, triangles ou losanges) colorées et de tailles variées.
Certains véhicules automoteurs portaient également sur les antennes radio des fanions colorés, de la même couleur pour chaque groupe : par exemple l
Le groupe DLIV avait des fanions en tissu rouge avec un dessin géométrique central jaune différent pour chacun des douze véhicules automoteurs du groupe
Chaque véhicule pouvait alors être distingué par un nom inscrit sur fond rouge sur le côté de la coque et servait également de code d'identification pour les appels radio.
Le groupe DLVII était composé des canons automoteurs de commandement Fieramosca e
Les canons automoteurs de la 1ère batterie recevront pour nom de baptème Biancamano, Malatesta, Carmagnola, Montecuccoli, Colleoni et Fortebraccio et des canons automoteurs de la 2ème batterie Freccia, Fionda. , Strale, Picca, dardo et Alabardestra.
Certains également du DLVII portaient peint l'emblème de l'artillerie blindée (canons croisés surmontés d'une grenade et flamme horizontale) sur le côté avant droit de la casemate (il était généralement présent sur le côté gauche).
Sur les véhicules automoteurs de la Division Blindée Ariete, la tête stylisée était parfois imprimée aussi bien des deux côtés de la coque que sur l'avant de la coque basse (tête stil - plaque - tête stil
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RECONNAISSANCE AÉRIENNE/SOL
En signe d'identification aérienne sur les véhicules, à l'été 1940, une croix blanche de Savoie était peinte, placée selon le type de véhicule sur le toit de la tourelle ou de la salle des machines, parfois le signe était également placé frontalement sur le nez de la coque ou sur l'arrière.
À partir de 1941, le disque blanc de 70 cm de diamètre est préféré.
Sur certains véhicules, les deux badges coexistaient.
Les chars à partir de 1940 auraient pu être peints avec un drapeau tricolore de grande taille