Il semblerait que la Colonne L, à l'étude des rares documents iconographiques, ait reçu en majorité des Chevrolet 1543 en provenance du Canada. La maquette de base pour réaliser ce Chevy de 3 Tonnes, sera le Long Ranger Group Chevrolet Truck de Tamiya. La conversion, très simple, consistera tout simplement à rallonger le châssis de 20mn, puis de reciviliser l’avant du camion. Heureusement, nous éviterons d’avoir à refaire le toit de la cabine ; les hommes de Leclerc les avaient découpé sur le terrain, mais l’on devra néanmoins supprimer les pare-brises d’origine du kit et les remplacer par une esquisse de montant de cabine découpé à l’arraché. Les intérieures de portières sont fabriquées dans de la C.P. de 0,5mn collée sur des petites cales afin de leur procurer la bonne épaisseur et permettre de leur donner un effet de tôle d’emboutie, par une découpe adéquate des surfaces intérieures. (Visible, car je suppose que les garnitures furent arrachées lors de ces bricolages sur le terrain).En ce qui concerne le capot, nous devrons lui refaire la calandre «d'origine » à l’aide de bouts de plastique, de 0,8mn d’épaisseur, installés et ajustés entre les montants existant. Des phares obus, caractéristique du Chevy 1543, réalisés par thermoformage, remplaceront deux de la maquette.Le plateau est fabriqué en C.P.1mn, d’après le plan d’un Canadian Chevrolet C60L, la différence se situant seulement au niveau des passages de roues qui seront supprimés dans la version présente.Dans les mémoires du Lieutenant Ceccaldi, les systèmes de chargement et de fixation du canon furent récupérés sur un des Lafly disponibles et immédiatement réinstallés sur des Chevrolet. Je n’ai malheureusement trouvé aucune documentation sur le Lafly S15T porte canon : Pour cela j’ai du, en m’inspirant d’autres types de canons portés, totalement «inventer » l’ensemble de chargement ; les rampes, les guides de maintien, ainsi que le treuil… Ces éléments seront peints de la même couleur que le Matford ; Compte tenu leur vocation, on les donne un aspect passablement usé, peinture écaillée, métal apparent par les frottements, mais attention ! Pas de rouille ; nous somment dans le désert … Ces pièces ne seront installé à leurs emplacements, ainsi que les paquetages de l’équipage que lorsque le véhicule sera passé en peinture.
Le MATFORD F-817 T de 3 tonnes
Dans la première moitié des années trente, une partie de la gamme Ford était vendue en France par l’intermédiaire de sa filiale de vente du constructeur américain
La maquette sera donc créer entièrement en schracht.
La plus grosse difficulté est de collationner suffisamment de documentation pour élaborer un plan cohérent du véhicule. Aussi surprenant soit-il, compte tenu l’importante production, et de son usage dans de nombreux pays belligérants de ce type camion, je n’ai pas trouvé de plans ou profil. Ce qui explique peut être, qu’aucuns fabricants de maquettes n’aient offert un kit de Ford sur le marché J’ai commencé la construction du véhicule par le châssis ; cet élément étant la seule partie pour laquelle je disposais de plan remis à l’échelle ; grâce à des schémas de graissage.Il est indispensable de fabriquer cette partie avec la plus grande précision car tout le reste du véhicule se fabrique autour de lui. Si la perpendicularité et l‘exactitude des angles ainsi que les mesures sont bonnes, la cabine, les ailes, la caisse et tous les autres éléments pourrons s ‘ajuster, relativement facilement. Pour cela, un plan collé sur une plaque de liège servira de «marbre » pour positionner et fixer les pièces à l’aide d’épingle lors de l’assemblage. J’ai utilisé différents profilés plastiques Evergreen Scale Models, ainsi que de la carte plastique appropriée pour les longerons et les traverses. Le pont arrière provient d’une «épave » de « Quad Gun Tractor » de Tamiya, le moteur, le fameux Ford V8, aussi d’ailleurs. La barre de direction ainsi que son système de suspension est réalisé d’après la copie d’un Gaz AA (un Ford BB sous licence russe en fait) Tonda. Les roues, les moyeux, dupliquées en résine, proviendront de ce même kit.Pour permettre le braquage des roues, j’ai l’habitude de terminer mes moyeux de roues par une tète d’épingle en faïence collée en bout. Puis, je perce les roues au diamètre adéquat. Il suffira ensuite de cliquer en force les roues sur le moyeu. Les lames de ressort sont faite de lamelle en CP 0,5 collées et misent en forme à l’aide d’épingles en utilisant le plan comme gabarit. Les rivets, ainsi que les arceaux de maintien sont en étiré En ce qui concerne la fabrication de la cabine et des ailes le morceau se corse, par contre…. Heureusement ! Il existe sur le marché du jouet une berline Ford V8 au 1/32 de la marque Majorette. Je pensais au départ tout simplement utiliser la carrosserie de la voiture, après avoir tronçonné son avant, mais la matière, du zamac, s’avérant bien trop difficile à travailler, il m’est apparu plus simple de la thermoformer avec de la carte plastique de 1mmJ’ai confectionné une matrice avec la partie avant de la carrosserie, découpée juste derrière les portières avants et refermée par de la carte plastique de 2 mm, afin de pouvoir arrondir les angles, dégrossis à la lime, puis finis par ponçage. Chaque aile est réalisée selon le même procédé. J’ai ensuite découpé et poncé, chacun de ces éléments afin de les ajuster correctement entre eux, puis, ensuite, sur le châssis.Le plancher de la cabine est fabriqué en carte plastique, le siège du poste de conduite, les pédales, le levier de vitesse, le frein à main peuvent provenir de la boite à rabiot, mais se les fabriquer ne présentent aucunes difficultés. Le tableau de bord sera taillé dans du CP2 mm. Tous ces différents éléments, à part le plancher du poste de conduite et les ailes, sont ajustés mais seront collés ultérieurement.Nous avons la une forme brute, sans aucune figuration des portières, des ouïes du capot, etc.… Toutes les rainures doivent être dessiner au crayon d’après notre documentation, puis gravé l’aide d'une bonne pointe sèche, les joncs de la carrosserie et des ailes sont des profilés collé et mise en forme par ponçage. Lors du traçage des rainures il se peut que la main «dérape » ; il suffira de le rattraper en comblant, avec un vieux pinceau, la partie endommagée de «pâte plastique », (un mélange de chute de grappe et de trichloréthylène ). Cette mixture une fois sèches offrira exactement les même caractéristique que son que support et une fois poncée pourra être regravé sans problème contrairement au mastic qui aura tendance à s’effriter ou la cyano qui est trop dure. Le nez du camion est taillé dans un morceau de CP2. On terminera ensuite la calandre du Matford par une juxtaposition de petits bouts de profilés de 0,4mn de diamètre collé en forme. Puis, on protégera notre grille à l’aide de scotch de carrossier afin de mastiquer, (qui dit mastic dit bien sur ponçage) tout le pourtour de la calandre. Les phares sont issus de la boite à rabiot.La caisse de camion est réalisée en CP 1mm. Les gravures des veines du bois ainsi que la représentation des planches seront exécutées avant assemblage à l’aide d'une pointe sèche ou d'une carde. Les différents renforts sont en profilé plastique. Les pattes de gond sont découpées dans du tube aluminium, les rivets sont faits à l’emporte pièce à l’aide d’une pointe sur l’envers. La seule difficulté lors de cette phase sera de faire une découpe régulière et précise de tous les longerons dans du CP 2mm. Pour simuler la cargaison, il est judicieux d’installer un parallélépipède, en carte plastique, qui offrira une bonne rigidité tout en restant léger dans le plateau arrière afin d’octroyer un volume creux que l’on aura plus qu’a recouvrir d’une rangée de caisses et tous les impedimenta d’une unité en campagne. La réalisation des coffres à paquetage et des marchepieds se fait dans du CP 05, plusieurs assemblages à blanc seront nécessaires pour l'ajustement. Idem pour les bidons de 50 litres fabriqués avec du tube plastique de 9 mm de diamètre.Le moteur, ainsi que son berceau et environnement, sont détaillés, puis une fois peint, (la bonne teinte pour le bloc moteur me semble être le vert intérieur, Humbrol 158 ? …) Collé en place. Le pare-brise taillé dans du rodoîde et collé à la Kristal Klear.
Alors on protège toutes ces parties, intérieure de la cabine, phares, moteur, pare-brise, avec du masquage liquide et du papier. Les feux de clignotant sur les ailes avant recevront auparavant un vernis orange transparent puis seront protégés de même.Avant la mise en peinture du camion on peint les indicateurs de direction, rouge pour la gauche et vert pour la droite, puis des petites flèches issues de transfert à sec seront apposées, Lorsque la peinture du véhicule sera finie, il suffira "d’arracher" les transferts avec du scotch et les flèches apparaîtrons en vert et en rouge.La dénomination officielle de la teinte des véhicules militaires français au Sahara était ocre jaune, aucun RLM, aucuns fédéral standards pour nous éclairer un peu plus… Mais des amis originaires du Centre Afrique apercevant, lors d’une visite, le Matford, en cours de réalisation, le reconnurent tous de suite. Mon «camion de colon », réveillant les souvenirs de leur enfance : Il apparaît que de nombreux Matford en provenance des surplus de l’armée coloniale auraient fini leurs carrières dans les plantations et entreprises tchadiennes et Centre Africaine à la fin année cinquante…Ce qui prouvent de leurs résistances. J’en ai profité, Bien sur, pour fouiller leurs mémoires ; et à priori la couleur de ces camions était très proche de l'ocre jaune (Humbrol 81) des véhicules allemands après 1943 Le Matford a donc été en peint en Humbrol 81, puis un très léger filtre marron lui a été donné avant de lui faire subir un brossage à sec de Humbrol 93 éclairci de blanc de titane à l’huile. On finit par l’installation des plaques d’immatriculations réalisées à l’aide de la planche de transfert ADV ref.35706. On n’attendra pour donner un voile de poussière sableuse d’avoir finis toutes les autres maquettes, ainsi que le sol, mettant en scène le diorama pour respecter une bonne homogénéité de l’ensemble des teintes
|
|
Droit d’auteur La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc) Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande. Principaux Collaborateurs:
Nb
de visiteurs:7593531 Nb
de visiteurs aujourd'hui:2532 Nb
de connectés:99 |