|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7 Rome 2-3 Bas Empire Médaillon avec une monnaie de Constantin Louvre
Rome Médaillon avec Monnaie de Constantin Louvre
English Translation
Historique Voir ICI
History Click HERE
|
Avec l 'autorisation d Alain Houot |
Article tiré de ce site
Ce médaillon orné de bustes en relief et de rinceaux ajourés témoigne du succès des bijoux monétaires dès le IIIe siècle apr. J.-C. Sertie en son centre, une monnaie d'or frappée à l'effigie de Constantin en 321 par l'atelier de Sirmium, près de Belgrade, commémore le second consulat de ses fils, Crispus et Constantin II. Ce pendentif était associé à trois autres médaillons, à présent dispersés, et décorait probablement un collier somptueux offert par l'empereur à un haut dignitaire de la cour.
Un médaillon du IVe siècle après Jésus-Christ
Acquis par le musée du Louvre en 1973, ce somptueux médaillon en or témoigne de la maîtrise atteinte par les artisans du Bas-Empire en matière d'orfèvrerie. Le pendentif affecte la forme d'un disque orné de rinceaux végétaux, dessinés dans une feuille d'or ajourée selon un procédé décoratif élaboré au IIIe siècle apr. J.-C., procédé que l'on appelle "opus interrasile". Cette technique, qui permet de jouer des effets décoratifs d'ombre et de lumière obtenus par cette précieuse dentelle, connaît un vif succès durant l'Antiquité tardive. Les volutes de feuillage ainsi créées sont ponctuées de six petits bustes en relief cerclés de grènetis (le sixième a disparu). Bien que certains de ces visages féminins et masculins paraissent individualisés, il est difficile d'y reconnaître avec certitude des portraits ou des personnifications. Leur signification demeure énigmatique. Pourtant, le principe du buste humain en applique est depuis longtemps familier à l'art somptuaire romain : le trésor de Boscoreale, conservé au Louvre, en fournit des exemples éloquents, comme la fameuse coupe à emblema (Bj 1969). La présence de ces bustes sur ce médaillon semble relever davantage d'un souci décoratif que d'une intention commémorative.
Une monnaie à l'effigie de Constantin et de ses fils
La monnaie sertie au centre de la monture est une pièce exceptionnelle de deux solidi (du mot latin solidus qui désigne un "sou d'or"). Les inscriptions latines gravées de chaque côté indiquent qu'elle a été frappée dans l'atelier de Sirmium, près de Belgrade, à l'occasion de l'inauguration du second consulat des fils de l'empereur Constantin, Crispus et Constantin II, le 1er janvier 321. Conformément à l'iconographie des empereurs romains du IIIe siècle apr. J.-C., Constantin est représenté en buste, la main droite levée en un geste de salut, la gauche portant le globe, symbole de l'Empire universel. Il est coiffé d'une couronne radiée évoquant la puissance solaire, et vêtu de la cuirasse et du manteau du général (le paludamentum). Au revers, les portraits en buste des jeunes princes rappellent l'événement qui justifia l'émission de cette monnaie. Tous deux revêtent le costume consulaire : le lourd manteau brodé, la couronne de laurier et aussi le sceptre à aigle.
La vogue des bijoux monétaires
Lors de la vente publique organisée par Christie's en 1970, ce pendentif faisait partie d'un grand trésor, maintenant dispersé, de bijoux et de monnaies de provenance inconnue. Le médaillon acquis par le Louvre était notamment associé à trois autres pendants décorés de semblable manière, qui devaient initialement agrémenter un collier d'apparat exécuté vers 325 apr. J.-C. Particulièrement prisé depuis le IIIe siècle apr. J.-C. jusqu'au VIe siècle, ce type de bijou monétaire frappé à l'effigie des membres de la famille impériale était souvent offert par l'empereur à de hauts dignitaires de la cour pour commémorer un événement marquant de son règne.
|
|
|
Copyright © 2003-2024 MaquetLand.com [Le Monde de la Maquette] et AMM- Tous droits réservés - Contactez l'Administrateur en cliquant ici
Ce site sans aucun but lucratif n’a pour but que de vous faire aimer l’ Histoire
Droit d’auteur
La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol
Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc)
Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande.
Principaux Collaborateurs:
Gimeno Claude (+)
Brams Jean Marie
Janier Charles
Vincent Burgat
Jean Pierre Heymes
|
Marie Christophe
Jouhaud Remi
Gris Patrice
Luc Druyer
|
Lopez Hubert
Giugliemi Daniele
Laurent Bouysse
|
Nb
de visiteurs:7590169
Nb
de visiteurs aujourd'hui:2522
Nb
de connectés:532
|
|