Peinture XIXe Rapt des Sabines Paris Louvre
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Après l'enlèvement des Sabines par leurs voisins romains( NDLR 3 ans apres environ ) les Sabins ont tenté de les reprendre : c'est cet épisode que David a choisi de représenter. Les Sabines s'interposent entre les combattants. Au centre, Hersilie interrompt le combat entre son mari, le roi de Rome, et son père le roi des Sabins. En traitant ce sujet, David a souhaité prôner la réconciliation des Français après la Révolution. Son style, de plus en plus simple et pur, est inspiré de l'Antiquité grecque.
Des héroïnes
David a peint un épisode légendaire des débuts de Rome au VIIIe siècle. Après l'enlèvement de leurs filles par leurs voisins romains, scène dont Poussin a fait un chef-d'oeuvre (musée du Louvre), les Sabins ont tenté de les reprendre. David a représenté les Sabines s'interposant pour arrêter le combat, qui avait commencé sous les remparts du Capitole à Rome. Le peintre donne de l'événement un résumé frappant. Hersilie s'interpose entre son père Tatius, le roi sabin, à gauche, et son mari Romulus, le roi de Rome, à droite. Parmi les autres femmes, l'une montre ses enfants, l'autre se jette aux pieds d'un combattant. Le tableau évoque les conséquences heureuses de cette action. Un cavalier sur le côté remet son sabre au fourreau. Plus loin, des mains se lèvent et quelques casques sont brandis en signe de paix. Contrairement aux précédents tableaux de David (Le Serment des Horaces, Brutus, musée du Louvre), les femmes occupent ici un rôle essentiel.
Un tableau d'actualité
Député à la Convention, David avait été un des fidèles partisans de Robespierre. En 1794, après la chute de ce dernier, il fut incarcéré. C'est en prison qu'il commença à penser au sujet des Sabines. En choisissant ce sujet, il entendait désormais se montrer homme de paix et être ainsi en accord avec l'air du temps. Il termina cette toile, fort attendue par le milieu artistique parisien, cinq ans plus tard, en 1799. Très fier de ce tableau qu'il considérait comme son chef-d'oeuvre, il ne le présenta pas au Salon mais lors une exposition indépendante et payante dans son atelier du Louvre. Ce type de manifestation était appelé à un grand avenir. À cette occasion, il écrivit un texte justifiant tout à la fois cette forme d'exposition et la nudité des guerriers qui suscitait le débat.
"Je veux faire du grec pur"En préparant cette toile au sujet pourtant romain, David avait affirmé : "Je veux faire du grec pur." Il souhaitait se renouveler en abandonnant le style romain et sévère du Serment des Horaces (musée du Louvre) et Les Sabines fut donc pour lui un nouveau manifeste. Désireux de se confronter aux grands artistes de l'Antiquité grecque, il adhérait également aux théories de l'Allemand Winckelmann sur le Beau idéal. Dans son tableau, David choisit donc de représenter les guerriers nus, comme les représentait la sculpture grecque. Plastiquement, il prend le parti d'une composition en frise, sans effet de profondeur. Cette impression est renforcée par le dessin qui prédomine, une lumière égale et un coloris simplifié. La nouvelle orientation de l'art de David était une réponse à certains de ses élèves, les "primitifs". Ceux-ci, dont Ingres était proche, critiquaient l'inspiration romaine du maître et prônaient un style archaïque
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Sur ce tableau nous trouvons représenté le fourreau du glaive de l'Ecole de Mars glaive qui avait été déssiné ainsi que l 'uniforme par David lui même
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