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la Bataille de Lodi
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Ne cherchant pas à attaquer le point fort de l’ennemi, Bonaparte cherche un passage plus facile et le trouve plus au Nord à Lodi, Mais cette position est défendue par l’arrière garde autrichiennes commandée par Karl Philipp Sebottendorf.
La position est forte, Bonaparte n’a environ que 10 000 hommes contre 17 000 pour les Autrichiens ( attention les données de Wikipedia sont fausses pour moi il y a inversion car tous les écrits sont formels au sujet des troupes les francais avoient moitié moins de troupes que les Autrichiens )
Pour se couvrir il charge les généraux de cavalerie Kilmaine et Beaumont de déborder l’ennemi par les flancs et se présente devant le pont de Lodi.
Bonaparte trouve le point faible du dispositif autrichien Lodi et il pensa y trouver le général Beaulieu avec le gros de ces forces .
Mais il ne trouvera en face de lui que l'arrière-garde qui y était stationnée pour permettre à ses troupes de se reposer des marches forcées précédentes mais aussi elle avait comme mission de détruire le pont pour que les Français ne puissent le franchir.
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Le pont de Lodi n existe plus un seul pont franchit le fleuve de nos jours et il est situé à l'extrémité du corso Adda au nord de la ville un peu plus en aval que le pont historique de 1796.
Une plaque scellée sur la façade d’une maison porte une plaque commémorative en italien :
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il 10 Maggio 1796 Napoleone Bonaparte portandi di due secoli il fato qui lanciava la fulminea colonna contre il corpo di Beaulieu e lo sbaragliava qui il10 Guigno 1859 Lodi esultante par le scosse servaggio attraverso lo nembo e les fiamme che involavano lo storico ponte vide in rotta dilrguarse l ‘ultima falangue del esercito Austriaco.
« Le 10 mai 1796 Napoléon Bonaparte secouant le joug de deux siècles ici lança ses colonnes invincibles contre le corps de Beaulieu et le mit en déroute. Ici le 10 juin 1859 Lodi exultant de sa libération à travers l'orage et les flammes qui enveloppaient son pont historique vit disparaître précipitamment / la dernière phalange de l'armée autrichienne ».
C'est autour de ce pont que se déroulèrent les combats les plus acharnés : tandis que sous les ordres de Beaumont et d'Ordener les troupes françaises traversaient la rivière en amont de la cité, Masséna parvenait à franchir le pont contraignant ainsi les Autrichiens à se replier sur Mantoue.
Le pont de Lodi est enlevé au pas de charge, par l infanterie alors que la cavalerie surgie sur les flancs autrichiens. Ces derniers sont totalement défaits et enfoncés.
Description de la bataille
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Du coté autrichien on trouve 9500 fantassins et 4.000 cavaliers soutenus par 25 à 30 canons. Qui sont positionnés en hauteur afin de défendre le pont.
Les français disposent de 5000 hommes hommes
Apres une marche de nuit, il se porte sur Lodi, où il arrive à neuf heures du matin devant Lodi, situé sur la rive droite de l'Adda.
La ville a fermé ses portes étaient fermées et levés tous les pont Les troupes croates sont positionnées au niveau des murs pour les défendre. Les troupes françaises qui pourchassaient les Autrichiens, la baïonnette dans les reins depuis le passage à Plaisance, entamèrent le feu avec l'ennemi, sous les murs.
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Les troupes françaises repoussent les Croates qui repassent la rivière par le pont grâce à deux grenadiers de la 32è demi brigade, nommé Léoni et Benezeck qui arrivent à escalader les murs près d'une porte et abattre les bras du pont-levis.
Comme ce pont n'avait pas été détruit Bonaparte mit en place son artillerie légère afin de le protéger des destructions autrichiennes. Mais cette artillerie est détruite par les tirs autrichiens
Dans le temps Napoléon Bonaparte qui a pris connaissance de la présence d’ un gué praticable au-dessus de la ville de Lodi. ordonne à Marc Antoine Bonnin de la Bonninière de Beaumont , commandant la cavalerie, de le franchir avec quelques pièces afin de tirailler le flanc droit de Sebottendorf.
Face à cette menace qui menace son flanc le général autrichien commence à faire retraiter ses troupes
Comme les troupes de la division Masséna (6000 hommes) se présentent sur le champ de bataille après avoir marché depuis six heures du matin. Bonaparte décide de jouer son va-tout et de tenter l’assaut sans attendre davantage
Bonaparte ordonna aux soldats de se mettre en colonne avec les grenadiers(infanterie de ligne) et carabiniers (infanterie Légère )en tête. Afin de franchir en force le pont
Vers 19heures, le deuxième régiment de carabiniers, composé de Savoyards, reçoit l’ordre de franchir le pont le premier. Les grenadiers, organisés en colonne serrée derrière le rempart de la ville, doivent suivre.
Au cri de « Vive la République », les Savoyards s’avancent sous les ordres de leur chef de bataillon Pierre Louis Dupas et une avalanche de mitraille. Le carnage est tel que leur élan en est un instant brisé.
Les assaillants marquent un temps d’arrêt. les généraux Massena, Berthier, Cervoni, Dallemagne, le chef de brigade Lasnes, et le chef de bataillon Dupas le sentent. Ils se précipitent à la tête de la colonne, décident le sort encore en balance, et le pont est franchi. se ruent en personne à l’attaque de cet ouvrage d’ environ deux-cents mètres de long pour une dizaine de mètres de large.
La charge fut sonnée et en l'espace de quelques secondes, les troupes françaises chargèrent aux cris de « Vive la République ! ».Les premières lignes autrichiennes sont emportées La division Augereau, arrivée entre temps, passe à son tour et prend position sur la rive gauche. mais la présence de la cavalerie autrichienne empêche toute poursuite
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Le résultat fut la prise de 15 canons et 2.500 prisonniers, plus des drapeaux Les autrichiens perdent 3000 morts, blessés ou disparus . . Les Français ont perdu environ 1 000 hommes, tués ou blessés,
Au soir de la bataille, Napoléon Bonaparte installe son quartier général au Palazzo Modignani à Lodi.
les Autrichiens refluent vers Mantoue.
Au soir de Lodi, les soldats de Bonaparte donne à Bonaparte le surnom de Petit Caporal et sont en admiration pour ce « petit général » qu’ils avaient de prime abord mal jugé.
Mais pourquoi le grade petit caporal
A la révolution du moins au début entre 1791 et 1792 les hommes avaient le pouvoir d’élire leurs officiers et sous-officiers avec des résultats plus ou moins heureux
Cette règle de l’élection fut abandonnée, sauf que pour ce privilège ne fut pas mode d’élection ne fut pas aboli pour les grades les plus bas, notamment celui de Caporal.
Aussi au soir de Lodi, une délégation de soldats, se présenta spontanément à Bonaparte pour lui remettre en signe de satisfaction de la troupe, le grade de « Caporal ». L’expression devait traverser l’histoire et rester pour tous, « le Petit Caporal ».
C’est à partir de ce moment que son nom sera prononcé à la française Bonaparte et non Buonaparte
La victoire de Lodi enlevait la Lombardie à l’Autriche et lui ouvre la route de Milan ou il entre le 14mai Le 11 mai 1796, il écrivait à Carnot : « La bataille de Lodi donne à la République toute l'Italie ».
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Par cette brillante victoire, Bonaparte commence a entrer dans la légende L’épopée ne faisait que commencer, La route vers Premier Consul puis Empereur des Français commence à se dessiner. Pour ses soldats, pour les grognards, il devait toutefois rester éternellement « le Petit Caporal ».
Il dira Après Lodi, je ne me regardai plus comme un simple général mais comme un homme appelé à influer sur le sort d’un peuple. Il me vint à l’idée que je pourrais bien devenir un acteur décisif sur notre scène politique. Alors naquit la première étincelle de la haute ambition. »
Lettre de Desaix datant du 29 floréal an IV (18 mai 1796), écrite de Pavie à son père, dont voici un extrait:
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"Vous avez sûrement appris, mon très-cher père, les succès glorieux et rapides de l'armée d'Italie; il m'a été toutefois impossible de vous en instruire, car depuis notre arrivée à Nice nous n'avons eu qu'un seul jour de repos. Nous avons été continuellement en courses: d'abord sur les montagnes couvertes de neige, où nous avons beaucoup souffert, et ensuite dans les plaines riantes du Piémont. Il en était temps car nous étions exténués de faim, de fatigue et de misère. Après avoir traversé le Tanaro, la Bormida, le Pô et le Tessin, nous nous sommes, comme un torrent que rien n'arrête, roulés sur les plaines de la Lombardie. La bataille du 20 floréal, qui s'est donnée à Lodi, a été décisive. Nous avons, au pas de charge, traversé un pont très long ayant en front 30 pièces de canon et étant inquiétés sur notre flanc droit par des obus et un feu de mousqueterie très-nourri. Nous avons pris 20 pièces de canon; Dupas s'est conduit comme un brave qu'il est, cela fait honneur au pays. Je l'ai soutenu de mon mieux avec mes intrépides Allobroges. J'ai été fort content de mon frère François.
Deux fois la cavalerie autrichienne nous a chargés, mais nous lui avons opposé un rempart invincible de baïonnettes; elle a pris la fuite, nous l'avons chargée à notre tour et nous l'avons mise en pleine déroute. A minuit nous étions encore à la poursuite de l'ennemi, et le combat finit faute de combattants. Si nous avions eu le talent de Josué, et que nous eussions pu faire rétrograder les ombres de la nuit, il ne se serait pas échappé un Autrichien. Il faut cependant avouer qu'ils se battent mieux que les Piémontais"