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Cette œuvre funéraire fait le lien entre gisants médiévaux et la nouvelle présentation à l’antique des tombeaux italiens de la Renaissance. Elle rappelle les origines familiales de Louis XII et montre l’engouement de l’époque pour l’Italie. Elle met en exergue les évolutions notables de l’art funéraire : les yeux sont fermés et le gisant commence à être ressemblant.
Les transis représentent de façon réaliste l'agonie des défunts tandis que les priants, situés sur le soubassement, sont la représentation céleste des morts en attente de la résurrection.
Le soubassement du monument réaménagé par Viollet-le-Duc est constitué de niches à coquilles garnies de sculptures d’apôtres, d’évangélistes et de saints tels que sainte Geneviève ou saint Sébastien. Réalisé pour l’église des Célestins détruite en 1795, le tombeau des ducs d’Orléans sera mis à Saint-Denis après 1817.
Louis, duc d'Orléans, fils de Charles V et de Jeanne de Bourbon, père de Charles d’Orléans.
Louis est représenté les yeux fermés, la tête posée sur deux coussins. Le lion placé à ses pieds symbolise la force mais aussi un thème qui apparaît à la renaissance, l’espoir de résurrection. On disait à l’époque qu’un lionceau naissait mort-né et qu’il était ramené à la vie, au bout de trois jours, par le souffle de sa mère. Cette idée évoque également le Christ, ressuscité trois jours après sa mort.
Valentine Visconti, duchesse d’Orléans, épouse de Louis d’Orléans, mère de Charles d'Orléans.
La défunte est représentée les yeux fermés. Un chien est installé à ses pieds, symbole de fidélité, jusque dans la mort, et guide dans le royaume des morts.
Valentine Visconti, duchesse d’Orléans, épouse de Louis d’Orléans, mère de Charles d'Orléans.
La défunte est représentée les yeux fermés. Un chien est installé à ses pieds, symbole de fidélité, jusque dans la mort, et guide dans le royaume des morts.
Philippe d'Orléans, comte de Vertus, fils de Louis d’Orléans et de Valentine de Visconti.
Le furet sculpté au pied du gisant rappelle que le comte fut un grand chasseur.
Charles, duc d'Orléans, dit le poète (1391 † 1465)
Charles sera retenu prisonnier par les anglais pendant 25 ans suite à la bataille d'Azincourt. Revenu en France, il s’installe à Blois où il écrit une œuvre prolixe et nostalgique marquée par les malheurs de son enfance. À ses pieds, un porc-épic évoque le fait que
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