Suite à la débâcle de mai-juin 40 et le rembarquement à Dunkerque des Débris du BEF Les Britanniques on laissé la majorité de leurs véhicules à moteur blindés compris abandonnés ou détruits en France, Aussi les Britanniques n'avaient plus que très peu de chars pour se défendre contre la prochaine invasion attendue des Allemands contre leurs cotes
Pour cette raison, un certain nombre de nouveaux systèmes d'armes non testés ont été rapidement mis en production, alors que les bureaux d’études planchaient sur des nouvelles générations de char y compris un nouveau char d'infanterie lourdement blindé mais à peu rapide connu sous le nom d'A22. Ce nouveau char qui deviendra le Churchill est sorti des chaînes précipitamment pour être livrés sur les terrains de manœuvre en juin 1941 En raison du calendrier de construction précipité, ces véhicules ont connu de nombreux problèmes mécaniques Heureusement pour les troupes la plupart de ces problèmes seront résolus au moment où le char a vu sa première action en 1942. , Ici nous allons étudier le char Churchill surtout la version Mk.VII
Nous avons ici le poste de conduite sur cette illustration en gros montrant les sièges du copilote / mitrailleur de coque situé à gauche de la coque nous sommes sur un engin de conception britannique alors que le conducteur se trouve de l'autre côté à droite
Les premières serie des Churchill avait monté à la place de la MG un Obusier 3inch C ‘est sur la version Mk.I Churchill qui a participé au raid de Dieppe ON trouve aussi dans ces versions une cloison en acier séparant le tireur et le conducteur Mais à partir du Mark II l’obusier a été remplacé par une mitrailleuse Besa 7,92cal du Mk.II et la séparation entre les deux membres d'équipage a été supprimée. Sur cette illustration on peut voir le sac de capture des douilles en toile accroché sous la MG.
La trappe est ronde ce qui est une autre caractéristique du Mk VII Elle sera modifiée aux de la vie du Churchill passant à des trappes rectangulaires aux trappes rondes. Au-dessus des deux sièges se trouvent des trappes d'entrée / sortie avec des épiscopes montés juste en avant, et des coussins de tête sont situés sur les écoutilles ainsi que sur le toit et les parois latérales de la coque afin d’ amortir les chocs. Le Churchill avait aussi un système de blocages des chenilles inhabituel pour un char britannique ? Au lieus des deux leviers de direction typiques situés à droite et à gauche il avait une une barre de timon pivotante Sa boîte de vitesses à quatre vitesses de type Merritt-Brown, offrant une direction différentielle contrôlée. Cette boîte de vitesses permettait au char de pivoter au neutre autour de son propre axe. Les commandes de direction étaient assistées par un système d'air comprimé nécessitant moins d'effort de la part du conducteur . Cette illustration est extraite du manuel sur le Mk.VII, et elle donne une idée de la conception et de la disposition de l’avant du châssis on peut voir sur la partie supérieure du toit cote droit et au cente les épiscopes qui permettent une observation de l’environnement extérieur lorsque toutes les trappes du chars sont fermées, Ils possèdent des coussinets de protection qui sont de couleur brun Le conducteur possède deux de type Mk.4 alors que le mitrailleur n'en a qu'un. La boîte sur le toit à côté du périscope central contient un interrupteur d'arrêt du moteur (ne 9) et juste à gauche se trouve un ventilateur d'extraction pour éliminer la fumée du tir de la MG. À gauche se trouve le Besa MG dans son support à rotule, la commande manuelle pour l'élévation et la traversée étant une longue tige orientée vers la gauche. La poignée de déclenchement est située sur une barre menant directement vers le bas de la MG. À droite, devant le conducteur, se trouvent deux pédales identiques (12 et 13) pour l'embrayage et le frein, la pédale de frein n'actionnant normalement que les freins principaux En cas d'urgence, le frein au pied pourrait être poussé assez fort pour également actionner les freins de direction de manière uniforme et équilibrée, doublant ainsi l'effort de freinage Cela était nécessaire si le char menaçait de chasser l y avait aussi un levier attaché à la pédale d'accélérateur (15)qui permettait un réglage manuel surtout pendant la mise en marche du moteur se son réchauffement L'accélérateur est une troisième pédale à droite. Le char est dirigé à gauche ou droite via une barre de direction positionnée en haut un peut comme une barre de pompe à bras(Ne 8) Dans les char jusqu’au Mark VI le, Churchill avait une sorte de conduite accompagnée comme pour les voitures auto école . C’était un levier de direction qui était jumelé entre le conducteur et le Mitrailleur de caisse via une barre reliant les deux commandes mais comme il était rarement, voire jamais utilisé, le système a été supprimé dans le Mk.VII. Pendant les longs trajets sur route, la grande trappe d'observation circulaire du conducteur pouvait être ouverte, mais au combat, il utilise les épiscopes À droite du conducteur se trouve le levier de changement de vitesse, qui a un simple rabat articulé pour empêcher une utilisation involontaire de la marche arrière.
Plus à droite se trouve le tableau de bord principal avec un cadran du compteur de vitesse en haut à gauche et un tachymètre en dessous. Comme sur la plupart des chars britanniques de cette époque, le Churchill avait également une boussole habitacle (21) située à droite du tableau de bord . Les intérieurs de la plupart des chars britanniques de la Seconde Guerre mondiale ont été principalement peints en argent mat (peinture aluminium) au début de la Seconde Guerre mondiale, avec un changement intervenu en 1942 remplaçant cette couleur par du blanc Les épiscopes et les divers accessoires MG étaient noirs tandis que les sièges étaient recouverts de toile verte ou cuir marron. On peut aussi voir d’autres éléments sur le dessin comprennent le levier de frein à main (11), le levier d'ouverture du port de vision (6), le levier de verrouillage du port de vision (5) et le levier de réglage du siège du conducteur (16). Le siège du conducteur peut être glissé vers l'avant ou vers l'arrière et le dossier du siège relevé ou abaissé selon les besoins. Il y a un certain nombre d’autres commandes et objets non numérotes comme la place pour une boîte de munitions Besa située entre les deux sièges. On voit également sur le croquis, à l'extrême gauche, un support pour une gourde et un clip pour fixer un PM Thompson juste à gauche du support de gourde ainsi qu’une petite boîte inclinée pour stocker un bouchon de vidange et le bidon d'huile pour le Besa MG, La zone en avant avec ses sangles d'arrimage recevait normalement les capes et les gants anti-gaz des deux conducteurs, ainsi que leurs sacs à dos personnels. Bien qu'il soit difficile de le distinguer du dessin, la zone de la sacoche gauche contient deux bacs qui s'ouvrent vers l'arrière et leurs côtés droits sont visibles à l'extrême gauche de l'image Ces bacs contenaient des sacs à dos et d'autres équipements dans l'étagère du haut et 12 boîtes de munitions Besa dans le bas. Le support le long du côté du bac inférieur qui peut être vu à l'extrême gauche était assez grand pour contenir une dizaine de chargeurs du PM Thompson de calibre .45cal, de 20 coups ou de munitions pour la Sten Gun si cette arme était à bord en lieu et place du Thompson. Cette photo montre le poste de conduite d'un Churchill Crocodile Nous sommes à l’extérieur droit et nous voyons ici la position du conducteur la plus proche de nous et au fond le siège de l'opérateur du lance flammes L'équipement du conducteur est assez facile à deviner avec devant nous cette bête à corne qui est le mécanisme de direction,le levier de vitesses à droite. Notez que sa trappe de vision ronde est ouvert dans le glacis avant Même avec cette trappe de vision ouverte ainsi la vision du conducteur était très limitée, tout comme elle l'avait été dans les premiers chars de la Première Guerre mondiale, en raison des chenilles des deux côtés. Lorsque cette trappe est fermée l’Équipage n’utilise que ses épiscopes, ; Ils sont réglables en hauteur pour dépasser les train de roulement chenilles La boite à droite est le coin inférieur droit de tableau de bord ,Ici ppeint en vert on voit le projecteur du lance flamme utilisé dans la version Crocodile du Mk.VII Churchill Il est peint en vert La trappe de sortie est ouverte. La boîte verte contient tout le mécanisme de mise à feu, les soupapes pour l'essence et le napalm et les bobines haute tension pour le système d'allumage L’épiscope de l'opérateur est également visible dans le toit et vous pouvez également voir la porte ronde d’évacuation coté gauche à côté de son siège. La version Crocodile du Mk.VII Churchill était un char lance-flammes utilisant de l'essence en gelée (napalm) qui était éjecté dans un flux du projecteur de flamme par de l'azote sous pression. Le carburant et le gaz sous pression étaient stockés dans des réservoirs qui étaient transportés dans une remorque blindée spéciale tractée derrière le char Le carburant s'écoule à travers un seul tuyau via un raccord articulé à l'arrière du char Le tuyau passe ensuite en avant, sous le char, protégé par un blindage Il pénètre dans le char vers l avant via une trappe pratiquée dans le plancher Le tuyau se divise en deux qui se fixent ensuite au boîtier de commande vert sur le projecteur de flamme à l'avant. Une petite quantité d'essence est utilisée, pour enflammée via une étincelle le napalm lorsqu'il s'écoule du pistolet. Cette autre photographie fait un gros plan du poste du conducteur assis sur son siège bas. Les deux épiscopes Mk.4 sont biens visibles en haut de l'image, un de chaque côté de la trappe de vision ronde
La poignée visible sous la trappe est le levier de verrouillage du volet de la trappe qui maintient le port ouvert, et à l'extrême droite, vous pouvez voir la poignée de commande du starter du moteur, utilisée lors du démarrage du moteur à froid La Bête à cornes qui fait office de direction est clairement visible juste en dessous du levier de blocage du volet On dessous on voit les pédales d'embrayage, de frein et d'accélérateur (de gauche à droite) et le levier de vitesses en bas à droite. La longue tige qui se trouve à droite est le frein à main, utilisé lors du stationnement du char Derrière le compartiment de combat, se trouve le compartiment moteur contenant le moteur 12 cylindres Vauxhall Bedford Twin-Six de 350 ch,
sur cette photographie il est complet avec des radiateurs latéraux et des réservoirs d'essence. Et derrière le compartiment moteur se trouvait enfin le dernier compartiment, qui contenait la boîte de vitesses, les freins, le compresseur d'air et les générateurs auxiliaires et électriques. La vitesse de pointe pour le Mk.VII Churchill était d'environ 20 kms/h su route et 13 km/h en tout terrain Cette photo extraite du manuel d'utilisation montre le côté gauche du moteur Fondamentalement, le moteur a été conçu être utilisé dans un endroit confiné Il est composé de deux blocs-cylindres, boulonnés ensemble le long de la ligne médiane. L'arrangement des cylindres était horizontal ou opposé, les pistons entraînant un vilebrequin commun, de sorte que la hauteur globale de l'unité de puissance a été réduite par rapport à un agencement V-12 typique. Ici on peut les tuyaux noirs du collecteur d'admission (qui se connectent aux filtres à air à l'intérieur du compartiment de combat traversant le dessus du moteur pour se terminer à chaque carburateur Il y a un carburateur sur chaque moitié du moteur Les collecteurs d'échappement en fonte, qui sont de couleur aluminium , mènent sur ce cliché vers un collecteur pour trois cylindres. Sous le collecteur d'échappement se trouve le faisceau de câblage avec deux bougies d'allumage par cylindre visibles ici L'arrière du moteur est à notre droite et le volant/moteur se fixe à travesr une cloison, à la boîte de vitesses et aux freins de direction à l'arrière du blindé Le bloc moteur était peint en noir brillant à cette époque. Voici la vue du moteur vue de haut L'arrière du véhicule est situe en bas
Les 4 tuyaux d'admission d'air noirs mènent des filtres à air dans le compartiment de combat Les carburateurs jumelés sont situés sur le dessus du moteur devant le ventilateur Sirocco et les deux collecteurs d'échappement les plus en arrière. Les deux objets ronds au milieu sont les distributeurs séparés. L'un servait l'ensemble supérieur de chaque cylindre et l'autre servait l'inférieur. Sur le dessus de chacun, on peut voir un bouton qui a permis à chaque distributeur d'être coupé pour détecter tout problème allumage avec les bougie.s Le générateur principal du moteur est situé au centre à l'avant, sur le dessus du moteur (haut , et quatre collecteurs d'échappement sont à chaque coin sur la photo, les tuyaux d'échappement menant de chaque côté . Le remplissage d'huile est le cylindre noir dans le coin inférieur droit à côté de l'embrayage et un ventilateur de refroidissement est dans le carénage métallique tout en bas de l'illustration. L'eau de refroidissement circule via deux pompes et le moteur est monté sur trois supports en fonte situés pour un à l'avant et deux à l'arrière. Les radiateurs à eau et à huile, ainsi que les réservoirs de carburant, ne sont pas visibles sur cette image car ils sont de part et d'autre du dessin. es radiateurs d'huile sont juste à côté du moteur avec les réservoirs de carburant à l'extérieur de ceux-ci et les entrées d'air à l'extérieur. Le rapport poids / puissance du Churchill était d'environ 8,8 ch / tonne, ce qui était assez puissant pour faire monter le char sur une pente très raide, mais très lentement. Comme vous pouvez le voir, les principaux composants du compartiment moteur sont assez accessibles .
Nous avon du vue de l arriere du moteur de la boite de vitesse
l'entraînement qe faut au travers d’une cloison jusqu'à la boîte de vitesses qui est située l'arrière du char On voit le ventilateur Sirocco fixé juste derrière le moteur, et dans l'ouverture de la cloison . Le différentiel a un boîtier divisé en deux parties, le haut se déverrouillant pour se soulever afin d'exposer l'arbre et les différents engrenages à l'intérieur. Les freins de direction sont boulonnés directement aux extrémités de la boîte de vitesses, les arbres de sortie se fixent à côté des freins principaux à chaque extrémité L'utilisation d'engrenages épicycloïdaux permet un différentiel contrôlé, c'est-à-dire que lorsque l'un des freins de direction joue la vitesse de cette bande diminue tandis que la vitesse de l'autre augmente, permettant un virage en douceur sans réduction de la vitesse totale du véhicule. Le rapport entre les vitesses des deux voies en direction est déterminé par le rapport engagé par le conducteur. La plupart des composants principaux sont identifiés dans cette image du manuel Le compresseur d'air Clayton Dewandre est à gauche et il est utilisé pour activer la puissance de l'embrayage principal et de la direction épicycloïdale. Lorsque la pédale d'embrayage était enfoncée, elle ouvrait une conduite d'air qui activait un servocommande au niveau de l'embrayage. La boîte de vitesses Merrit-Brown à cinq vitesses avaient leur compresseur placé dans le coin du compartiment.Ici ce dernier modèle de Churchill avec boîte de vitesses H4 à quatre vitesses avait son compresseur monté directement sur le carter de boîte de vitesses, La courroie d'entraînement du générateur de tourelle est également visible ici, le générateur lui-même caché sous le compresseur d'air. Le générateur de tourelle est nécessaire pour produire la puissance requise pour faire tourner la tourelle Les deux objets ronds avec des sangles sur le dessus juste au-dessus des tambours de frein de direction sont les trappes de remplissage de carburant. Ils sont nécessairement grands afin de remplir les réservoirs d'une capacité de 160 gallons ou 760 litres dans un délai raisonnable.
Cette photos montre la plage arrière du Churchill Mark.VII,
La photo que les entrées d'air du compartiment moteur étaient situées sur les côtés du réservoir. Ceux-ci ont causé beaucoup de problèmes au début, notamment des problèmes posés au conducteur qui a du mal jauger les obstacles et peut les endommager en heurtant les arbres, les bâtiments, Ce problème venait de la conception initiale qui par ces chenilles enveloppantes avait un gros problème d’ingestion de boue et de saleté projetées sur les chenilles vers les prises d'air, Bien que les prises d'eau aient été repensées plusieurs fois pour réduire ce problème notamment lorsque la piste du train de roulement a été recouverte les deux prises latérales ont été supprimées et repositionnées au dessus Mais ce problème sera toujours une des tares du char, Les tuyaux d'échappement se trouvent également sur le dessus du glacis arrière avec le tuyau d'échappement du moteur qui traverse le blindage Il est partiellement protégé par un tuyau blindé Les deux tuyaux se connectent ensemble au dessus de la transmission dans un silencieux commun La boîte blindée à l’arrière gauche contenant un téléphone d'infanterie et une trousse de premiers soins
Nous avons ici le détail de l'intérieur de la tourelle du Churchill Mk.VII,montrant les emplacements des divers composants internes.
Initialement, le Churchill était armé comme arme principale en tourelle d’ un canon 2pdr mais sur le Mk.III il est equipé d’un 6pdr plus puissant, monté dans une nouvelle tourelle. Par la suite pour identifier les munitions US de 75 mm utilisées sur le 6pdr révisé il sera désigné comme 75 mm Gun Mark V ou VA, en fonction du nombre de filetages à l'extrémité du canon pour la fixation du frein de bouche bouche.
L'utilisation du canon de 75 mm a finalement fourni à ce char de bonnes capacités AP et HE. Une autre version de Churchill était équipé d ‘un obusier de 95 mm Selon les séries les tourelles étaient légèrement différentes. Ici nous avons un canon de 75 mm avec son sac de collecte des douilles en toile accroché en dessous et atteignant le sol. Le tireur était assis à gauche du canon sur le siège avec un support incliné, le commandant était immédiatement derrière lui sur un siège relié à l'anneau de la tourelle et le chargeur occupait la zone située à droite du canon. A l’arrière de la tourelle arrière, on aperçoit la radio, WS 19 sur les derniers modèle souvent accompagné d'une radio WS 38 afin de communiquer avec l’infanterie La tourelle mue électriquement pouvait aussi être mue manuellement par une manivelle mécanique de secours, mais le canon de 75 mm lui n avait qu’un système d’élévation en site manuel. On actionnait le tir du canon principal et la Besa coaxiale via une pédale située sous le siège du tireur, Il y avait un levier de sélection d’arme Nous avons un gros plan d'une tourelle de Mk.VII montrant certains détails de la tourelle.
Elle possède deux trappes une avec un tourelleau pour le commandant et un type rectangulaire de double porte pour le chargeur. L'avant de la coupole possède un viseur à ailettes de tir rapide permettant au commandant d’orienter rapidement la tourelle désignant ainsi la cible au tireur Le tourelleau du commandant avait un épiscope a l'avant La plupart des Churchill Mk.VII avaient un nouveau tourelleau comprenant un certain nombre d’épiscopes pour une vision du champ de bataille amélioré, mais ici nous n’avons qu’un seul épiscope Juste en avant et à gauche du viseur se trouve l’épiscope du tireur; celui n’est pas une lunette de tir seulement un épiscope Mk.IV à usage général qui est similaire à celui du chargeur Entre les deux périscopes se trouve le couvercle de ventilateur blindé, et à côté de l’episcope du chargeur se trouve le couvercle du lance-bombes de 2 pouces monté dans le toit. Notez que ce véhicule possède les deux antennes typiques pour le poste radio n ° 19, mais aussi une antenne fouet pour le poste n ° 38 Cette photographie illustrer bien la forme de la tourelle en fonte pour les flancs et les deux plaques plates qui ont été soudées ensemble pour former le toit. Cette conception de tourelle mixte avec flancs en fonte et toit en plaque sera utilisée dans nombre de futures tourelles fabriquées par les Britanniques, y compris les chars Centurion et Chieftain.
Nous avons ici un dessin de la partie avant d e la tourelle du Churchill Mk.VII.
En commençant par le haut de l'illustration, on voit les épiscopes de toit aux deux coins de la tourelle avant, le ventilateur d'extraction situé au centre et un "lance-bombes" de 2 pouces à droite. Le cylindre contenant le système de recul oléopneumatique du canon de 75 mm surmonte le canon principal tandis que la MG Besa coaxiale est directement à gauche. Ce canon de 75 mm a été remplacé par le 6pdr après un certain nombre de RETEX d'unités selon lesquelles le 6 pdr avait une meilleure efficacité avec des obus HE . Aussi après tests il s'est avéré qu’après modification du 6pdr, celui ci pouvait alors utiliser des munitions américaines de 75 mm en usage à ce moment-là comme celle du M4 Sherman, et cela résoudrait les problèmes de munitions HE. Les modifications seront apportées au fur et à mesure que de nouveaux canons étaient fabriquée, ainsi que lors des remise à niveau lors des reparations sur les chars de l’ancienne génération Il est souvent difficile d'identifier le type d’arme car le canon et la monture sont très similaires, seuls diffère le bloc de culasse coulissant plus quelques d'autres différences mineures. Juste à gauche de la MG coaxiale e trouve le viseur ainsi que le coussin frontal de protection pour le tireur, tandis que plus à gauche, le moteur électrique de la tourelle est clairement visible Au bas de l'illustration sur ce côté gauche se trouve le siège du tireur qui est soutenu sur un support incliné à partir du sol de la tourelle. Sur le côté droit du canon de 75 mm, à l'avant de la tourelle, se trouve une boîte de rangement avec des bombes fumigènes du lance patates de 2 pouces et d'autres fournitures. Les munitions pour la Besa se trouvent dans une boîte de munitions située sous la boîte de stockage des bombes fumigènes, Les bandes passent sous le support du canon, pour finalement arriver au MG. Sur l'anneau de la tourelle à l'extrême droite sur cette photo se trouve une boîte de rangement pour 3 grenades à main. Ici nous avons une vue vers l'arrière de la tourelle d'un Mk.VII comprend la radio, qui est couverte dans ce dessin
À gauche, une boîte de rangement oblique pour deux prismes de secours une boîte de connexion d'interphone et deux sacoches pour stocker l'équipement de signalisation Le sac à l'avant de la gourde est un sac à dos et sous le côté gauche de la radio se trouve un bac de rangement pour les munitions Besa et d'autres équipements. Directement sous la radio WS 19 se trouve un poste de radio WS 38 avec ses piles et à droite se trouvent deux tambours de 100 cartouches de munitions Bren. Dans le coin supérieur droit se trouve la coupole du commandant avec son épiscopes et ses poignées pour manipuler une MG antiaérienne montée à l'extérieur. Les deux petits bacs sur la partie arrière gauche de la tourelle contiennent en plus des grenades à main On trouve aussi un pistolet signalisateur dans son étui et aussi un étui à jumelles. Sous le siège du commandant se trouve l'un des deux filtres à air du moteur, et les deux cylindres sont des extincteur à CO2 fixes peints en rouges pour le compartiment moteur Ils sont fixés sur la cloison qui sépare le compartiment de combat du compartiment moteur La barre verticale à gauche est un télémètre. Quatorze obus américaines de 75 mm sont stockées dans le bac en bas à gauche. La boîte au centre sert à ranger les boîtes de rations, et le PM Bren est stocké avec plus de tambours de munitions à droite, à côté du siège du tireur. Nous avons ici le câblage électrique de la tourelle
L'électricité pour la tourelle arrive via un connecteur à bague collectrice au centre du plancher du panier tourelle d’où il éclate vers les différents composants de la tourelle. Le conduit qui passe sous le siège du tireur et sur l'un des étages du panier supporte les branchements pour alimenter en électricité le boîtier d'interrupteur de spot sur le mur ainsi que les trois dômes lumineux du plafond. D'autres fils partent de ce conduit pour alimenter l'équipement radio via des boîtiers de commande et des boîtes de jonction Un deuxième conduit traverse le sol à l'avant du panier et s'élève pour alimenter de nombreux dispositifs de commande du canon ainsi que le ventilateur au plafond au-dessus du canon Remarquez que le dessin montre non seulement le boîtier du contrôleur de rotation de la tourelle avec la poignée attachée à l'avant, mais aussi le moteur de translation électrique et l'engrenage sur l'anneau de la tourelle que nous avons vu plus tôt à gauche et en avant du tireur. D'autres détails montrent la plate-forme surélevée du commandant derrière le tireur, les protections des épiscopes sur le toit et le couvercle du lance-bombes de 2 pouces sur le côté du chargeur du plafond. Ici nous avons un dessin du canon de 6pdr / 75mm utilisée sur le char Churchill Mk.VII.
En bas se trouve la pédale de pied qui était normalement utilisée pour tirer mécaniquement avec le canon et la MG coaxiale et au-dessus, c'est le système d’élévation manuel et les divers équipement utilisé sur la plupart des supports de canon de 75 mm. Le viseur du télescope et la MG Besa ont été retirés et seuls leurs supports sont identifiés. Le cylindre du système de recul à est situé sur le canon et nous voyons la chaise de route situé sur le toit de la tourelle utiliser pour bloquer le tube pendant les transports
Notez que le masque de tourelle ou mantelet interne pour le Churchill et son épaisseur. Pendant un certain temps y a eu une certaine confusion à savoir si les canons de 6 pdr et 75 mm du Churchill étaient manipulés en site via un arceau mise en œuvre par une attelle d'épaule comme nous le trouvons dans d'autres chars, ou par une manivelle Apparemment, il y avait des versions des deux types d'élévation utilisées sur le 6pdr et il est possible que certains chars avaient le type d’élévation via une attelle et d'autres avec des volants d'élévation De manière générale, le type de visée avec attelle lors des tirs en mouvement, était préféré. Mais comme le Churchill se déplaçait si lentement et était généralement utilisé pour le soutien de l'infanterie, un mécanisme d'élévation avec manivelle à main était probablement tout aussi utile au tireur dans la plupart des situations. Le 2inch lance-bombes fumigène était présent dans la plupart des chars de combat britanniques de la Seconde Guerre mondiale, car il fournissait des écrans de fumée pour les retraites et permettait d’aveugler l'ennemi si nécessaire.
Le tube de cette arme était un petit mortier qui s'ouvrait au niveau d'une charnière près de la poignée à mi-hauteur du tube pour le chargement. La portée des bombes dépendait d'un réglage de soupape qui était situé dans le trou que vous voyez dans le canon, situé près du mécanisme de déclenchement.
Le tube était en acier et le mécanisme de tir était du type à percussion actionné par une gâchette. Les projectiles étaient soit du type fumigène 2 pouces soit du type à "éclatement" (phosphore blanc), toutes deux utilisant une cartouche de propulseur qui était insérée dans la queue des bombes Les boîtes de rangement pour les projectiles de 2 pouces situées dans la tourelle contenaient chacune 18 paquets de six et les boîtes sont peintes en vert pour indiquer les obus fumigènes. Les ogives étaient également peintes en vert avec soit une bande rouge pour les fumigènes soit une bande blanche si elles étaient en phosphore. Le lance-bombes était peint en noir. Ici nous avons le schéma électrique de tourelle utilisé par le tireur du Mk.VII,
Il se présente ainsi En dessous du plancher du panier de tourelle se trouve des fils conducteurs des batteries et du générateur monté sur le moteur.
Ces fils se fixent au bas de la bague collectrice au centre du plancher Via un pivotement mécanique, l'énergie est transférée à un conduit principal au-dessus du sol dans une boîte de jonction . De la boîte de jonction, l'alimentation est acheminée vers l'unité de commande avec sa poignée ainsi qu'à une deuxième boîte de jonction De cette boîte, l'électricité mène à un interrupteur de déclenchement (sous tension), à un contrôleur de vitesse car la plupart des tourelles avaient deux vitesses de rotation La manivelle mécanique de déplacement manuel est également dessinée dans le croquis, Rappelons que la puissance de rotation de la tourelle était produite par un générateur spécial monté dans le compartiment moteur, et pour pouvoir la mouvoir le moteur devait tourner, à moins qu'un générateur de puissance auxiliaire ne puisse être utilisé. Un tel générateur portable était normalement transporté dans le Mk.VII, stocké derrière le siège du mitrailleur de coque, et il pouvait être utilisé dans cette position avec le tuyau d'échappement flexible placé à travers la trappe latérale. Ce générateur était également utilisé pour charger les batteries à bord et l'éclairage intérieur lorsque le char était à l'arrêt. Dans de nombreuses tourelles Churchill ultérieures, la vitesse de déplacement électrique de la tourelle était variable via la rotation appliquée à la poignée
Plus elle était tournée, plus la tourelle tournait vite La poignée de commande a également un levier de déclenchement, qui a été enfoncé lorsque la poignée a été saisie pour mettre le moteur d'entraînement sous tension. La poignée de commande de puissance est montée très bas dans le panier devant le tireur, Nous sommes à l'intérieur d Churchill Crocodile Mk.VII
Ici nous sommes à la place du du tireur et le canon de 75 mm est à notre droite, avec le système de recul évident au-dessus et la MG Besa MG monté à sa gauche. Directement en face de nous se trouve le viseur télescopique du tireur, qui ne possède pas ici son coussinet frontal, tandis qu'en haut à gauche se trouve le mécanisme de visé en site À l'extrême gauche se trouve la boîte de vitesses transversale avec la manivelle manuelle suspendue en bas à droite Alors que son moteur électrique est caché par le mécanisme. En bas à droite, vous pouvez voir le volant manuel d'élévation. La poignée pour la traversée motorisée est montée si bas qu'elle n’est pas visible sur cette photo. Ce crocodile Mk.VII ne possède pas de pédale de tir car le canon doit posséder un système de mise à feu électrique via la gâchette. Il y a des informations qui indiquent que les chars Churchill Mk.VII plus tard avaient un système de mise à feu électrique et il y a eu suppression de la pédale. La tourelle est orientée vers la droite, et vers le bas nous pouvons voir le grand bac à douilles ensuite nous avons le râtelier pour environ 35 obus stockés horizontalement dans des racks, Voici le ratelier situé sur le côté droit avec le siège du conducteur visible juste en avant. Il y avait normalement des portes en tôle fermant tout
Le MP Thompson est à sa place reglementaire dans son support Normalement, il y avait aussi un FM Bren attaché à côté du Thompson qui était utilisé pour la défense antiaérienne lorsqu'il était monté sur le toit de la tourelle. Les chars Churchill utilisaient souvent l’affut Lakeman pour la MG antiaérienne, mais cet affut n'était pas très apprécié des tankistes Aussi, à sa place, de nombreux chars Churchill avaient une monture MG différente attachée en avant de la coupole du commandant En haut à droite se trouve le mécanisme de déclenchement pour le tir électrique du canon à côté du volant d'élévation.
Voici encore l'intérieur du crocodile Churchill Mk.VII montrant une vue de haut en bas en regardant le fond du panier et l'anneau de la tourelle derrière le canon de 75 mm
Ce panier de tourelle avait 2 tôles de protections afin de protéger les pieds du tireur pendant la rotation,
De l'intérieur on pouvait accéder assez facilement de la tourelle vers la place avant occupée par le conducteur Le chargeur qui trouvait à gauche de la tourelle avait accès à un certain nombre d’obus prêts stockés situés dans un bac de plancher de tourelle que pouvait en contenir 14 obus verticalement Le siège du commandant qui était accroché à l'anneau de la tourelle derrière le siège du mitrailleur est ici absent mais une partie de son dossier est visible sur l'anneau de la tourelle. À l'extrême gauche se trouve le bas des étagères montées sous le rack radio WS 19, cette étagère contenant normalement l'ensemble 38 W / T ainsi que deux magasins de munitions Bren ronds, chacun contenant 100 coups Le support que vous voyez sur l'anneau de la tourelle au bas de la photo pourrait contenir soit un télémètre, soit le Bren stocké verticalement. Comparaisons entre les Modèles
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