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C 'est une construction hors normes un défi à la nature un fort le plus haut d’Europe C 'est un cuirassé dans les nuages, une sentinelle géante au sommet d'une montagne,
Ce fort le plus haut d''Europe était un maillon dans le système de fortifications (comparable à la ligne Maginot) qui était né déjà à la fin du XIXe siècle Il faut vous imaginer, dans la haute vallée de Suse, au somment d’une montagne haute de 3130 mètres, une plate-forme, qui soutient un fort avec huit tours en pierre dominées par des tourelles en acier de type naval, entièrement armée d'un canon de 149/35 mm. Il faut savoir traduire cette serie de chiffre chiffres qui signifient qu’un tel canon peut envoyer des obus de 149 mm de diamètre et que son élévation (= inclinaison du tube par rapport à l’horizontale) peut aller jusqu’à 35°. Petit détail historique : en fait, ces canons avaient une élévation de 36°, ce qui permettait d’allonger le tir, mais on a continué à les appeler 149/35 afin de préserver le secret militaire. Il fallait sept soldats pour le service de chaque canon. Vous avez devant vous le mont Chaberton, un défi fou à la nature et à la France voisine - qui, pour sa construction, a coûté d'énormes efforts aux militaires et aux civils. Historique Avec la signature de la Triple Alliance (1882) le royaume d’Italie se renge aux côtés des empires centraux Austro-hongrois et germanique, ; Aussi le tout jeune royaume d'Italie doit fortifier sa frontière occidentale pour se défendre de l'ennemi le plus proche, la France.
Au col de Montgenèvre, les fortifications italiennes étaient beaucoup plus faibles, en nombre et en puissance de feu, que celles de la France La place fortifiée de Briançon était constituée d'une imposante ligne de forteresses et de batteries, capable de protéger efficacement la frontière Avec la présence de casernes, d ‘une gare capable de transporter rapidement des troupes et des canons, . Le Colle del Monginevro est une voie d'invasion importante et redoutée des Français comme des Italiens À la fin du XIXe siècle, les Français avaient construit une batterie permanente sur le mont Janus, rendant les deux batteries du Petit Vallon du XIXe siècle: "Alta et Bassa sur les pentes sud du Chaberton, obsolètes car elles peuvent être battues par le haut. L'état-major italien a décidé de remédier à cette situation , La décisione a donc été prise de construire une batterie permanente au sommet du mont Chaberton à 3130 m. En hauteur. En raison de son altitude, cette batterie aurait dominé tous les forts français d'en haut, rendant la situation de la Place forte de Briançon vulnérable. Le défi de la construction pour l'époque était titanesque et terrifiants à surmonter. Le chef de la section détachée du génie de Cesana Torinese, le capitaine Luigi Pollari Maglietta,fut chargé de la conception et de la construction, et il en a suivi les travaux en continu de 1888 à 1908, l'année de son transfert en Vénétie.
Sur le versant italien à Cesana Torinese, de grandes casernes ont été construites pour abriter la grande garnison militaire. Pour accéder au sommet et au chantier, une piste militaire un peu plus large qu’une piste muletière de 13 km (Fenils-Chaberton) a été construite, et elle fut doublée par la construction d’un téléphérique
Ce téléphérique était à l'époque innovant et unique;il avait un dénivelé moyen de 53,6 % passant de de1785 m. à 3783 m.,il était long de 3 kms et passait parfois à plus de 100 m de hauteur Le projet de batterie comprenait l'aplatissement du sommet qui fut abaissée de trois mètres Il avait une forme de parallélépipède en béton surmonté de huit tours armées de canons 149/35. Pour l'époque, la solution était innovante, la paroi rocheuse à l'avant protégeait complètement la batterie des tirs directs ,Les tours faisaient 12 m de haut afin de ne pas être bloquées par la neige en hiver en plus de sa batterie, construite sous la forme d'un parallélépipède, se trouvait dessous deux couloirs: celui de l'ouest abritait les entrepôts, l'infirmerie, le commandement, les cuisines; celui de l'est comprenait les sept dortoirs destinés à abriter les 320 hommes de la garnison et les cages d'escalier qui permettaient d'accéder aux tours.
Il continue de témoigner par sa présence
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