1970 Genie E.I.P.5 -Equipement Intégré de Plongée N°5 Menton
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La société Spirotechnique a mis à du Génie le scaphandre EIP5 (Equipement Intégré de Plongée N°5) qui est un scaphandre très particulier mais difficile à maîtriser. C 'sst une version moderne du scaphandre "pieds lourds", destinée aux travaux sous-marin et n'offrant aucun intérêt au plan militaire.
Ce scaphandre est resté à l'état de prototype (2 ou 3 exemplaires).
Ce scapahndre est d'une pièce en toile caoutchoutée lourde. Autour du cou et au niveau de la poitrine on trouve un ensemble de plus de 10kg nommé le plastron détendeur, avec une série de manettes qui permettait de faire fonctionner l'ensemble.
Sur ce plastron arrive un ombilical à 4 tuyaux pour l'alimentation et le retour du mélange respiratoire, le cordon radio et une alimentation électrique pour l'utilisation d'un vêtement chauffant à grande profondeur.
Une ceinture de plomb à plus de 10kg et on les voit le long de la jambe, droite des plombs de lestage 1.5kg, 3 par jambe. poids moyen du lest global 30kg.
Un équipement de tête qui se compose d'un casque souple qui reçoit les écouteurs, et d'un inhalateur sur lequel on distingue le tuyau annelé de l'arrivée du mélange respiratoire, à l'opposé la soupape d'évacuation en partie centrale basse le microphone et en partie centrale haute un dispositif pince nez ou écrase nez qui était sensé aider le plongeur à décompresser!!.
Dernière opération on clampe le casque (lourd) sur le plastron détendeur. A partir de là, le scaphandrier est coupé du monde extérieur, seule liaison la radio et dés que l'on est immergé, on ne peut compter que sur soi.
Sur le casque une petite lucarne pour avoir un semblant de vision verticale et un gros bouton moleté qui permettait en le fermant manuellement d'emprisonner un volume de gaz dans l'habit et d'aider à la remonté, soit de palier à une infiltration d'eau en créant une surpression (disposition que j'ai eu à utiliser). Inversement, à l'autre extrémité à l'intérieur du casque il y avait un gros poussoir métallique avec lequel nous agissions d'une poussée latérale de la tête pour évacuer le gaz en cas de surpression, pour contrôler la vitesse de remonté.
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