Le 1er régiment de grenadiers est créé en 1854. Composé de trois bataillons (portés à 4 en janvier 1855), il est progressivement mis sur pied entre juillet 1854 et mars 1855. Il reçoit ses aigles le 2/1/1855 des mains du souverain.
Alors qu'il n'est pas complètement formé, il embarque trois bataillons de guerre pour la Crimée qu'il atteint le 2/2/1855. Il figure glorieusement aux journées des 7 et 18 juin 1855 et sur la Tchenaïa. Lors de l'assaut du 8/9/1855 sur Sébastopol, " la garde Impériale digne émule de son ainée, se couvre de gloire et fait l'admiration des différentes armée " (historique du régiment). Le régiment rembarque pour la France le 7/11/1855 et s'installe à Courbevoie.. En 1859, le régiment rejoint l'Italie et débarque à Gênes. Une faible fraction du corps participe à la bataille de Magenta, puis à Solférino. Il rentre en France le 30/7/1859.
En 1870, le régiment envoie trois bataillons à Metz le 27/7/1870. Il est engagé le 16/8 à Rezonville dont il occupe le village. Il tient l'ennemi à distance malgré un bombardement intense, et des grenadiers du 1er bataillon sauvent deux mitrailleuses démontées des mains de l'ennemi. Au soir de la bataille le regiment a 2 officiers tués, 12 blessés et 203 hommes tués ou blessés.
Le 18 aout à Saint Privat, la garde n'est pas engagée et le régiment ne déplore que 4 blessés. Durant le siège de Metz, le régiment participe aux engagements de Servigny et de Ladonchamps, sans autres pertes. La veille de la capitulation de Metz, le colonel ordonne la destruction du drapeau. Lors du départ en captivité " La séparation des officiers et de la troupe est digne et touchante et bien certainement les Prussiens qui en ont été les spectateurs ont du comprendre la valeur d'un régiment où officiers et soldats se témoignaient réciproquement une estime basée sur les qualités militaires que le régiment possédait au plus haut degré " (historique du régiment). Restés à Paris, la 7e compagnie et le dépôt contribuent à former le 28e régiment de marche le 11/9/1870 et participent au siège de Paris (bataille du Bourget). La Garde est licenciée le 1/11/1870 .
Ces restes d' aigle et de drapeau qui sont conservés à Paris ont pas vu les combats de 1870 durant laquelle la garde Impériale se trouve enfermée dans Metz où se rend le 28 octobre 1870. D'après un article de l'acte de capitulation tous les drapeaux devaient être livrés à l'ennemi. Mais cet ordre a été ignoré et comme pour la plupart de régiments les drapeaux des Régiments furent détruits. En général l' aigle est brisé et le drapeau decoupé et partagé entre les officiers, les sous-officiers et soldats. parfois On réussi à le sauver entierement Mais plus d’une cinquantaine de drapeaux furent remis aux Prussiens.
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