Créés dans les années 1480 par l’archiduc Maximilien d’Autriche, les lansquenets (de l’allemand Landsknecht, serviteur du pays) sont des corps d’infanterie mercenaire germaniques qui ont adopté les méthodes de combat popularisées par les confédérés suisses au milieu du XVe siècle
. Ces derniers, qui ne possédaient pas de cavalerie, avaient équipé leurs fantassins de longues piques de plus de cinq mètres de long et de hallebardes : ces armes rustiques, utilisées au sein d’épais bataillons de piétons rangés en carrés et serrés au coude à coude, ont montré une redoutable efficacité lors des conflits entre les cantons suisses et l’Empire, la Bourgogne ou la France.
L’essentiel de l’effectif se partage entre piquiers et hallebardiers, (les seconds attaquant les cavaliers freinés dans leur élan par les longues piques des premiers), complétés par des petits groupes d’arbalétriers puis d’arquebusiers.
Peu nombreux au sein de ces unités d’infanterie, les « joueurs d’épée » sont chargés de faire des brèches parmi les piquiers ennemis en écartant ou en coupant les hastes de l’adversaire avec de grandes épées maniées à deux mains (inv. J 11 318).
Les piétons des premiers rangs portent une demi-armure libérant les bras et les chevilles. À partir des années 1540, les ateliers de Nuremberg produisent en masse ces harnois spécialement conçus pour l’infanterie. Les plus soignés d’entre eux sont polis, mais ce fastidieux fourbissage destiné à masquer les traces des marteaux de la forge est souvent remplacé par une peinture noirâtre sur laquelle se détachent quelques bandes de métal décapées « à blanc ».
Leurs armures de piètre qualité pour la plupart étaient noircies de peinture pour économiser le polissage au vif et en simplifier l'entretien. Celles qui étaient de qualité supérieure étaient noircies à chaud Parfois Appelés diables noirs, ar le vernis déteignait parfois sur le visage et les mains du soldat Ils barbouillaient aussi de noirs les harnais Ces équipements « de munition », peu coûteux et de piètre qualité, seront utilisés jusqu’au début du XVIIe siècle. Voir Article sur les Reitres |
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