Le régiment des dragons de la Garde est créé le 1/7/1856 et est renommé régiment des dragons de l'Impératrice en 1857. Il recrute principalement ses cavaliers parmi les hommes des 6e et 7e dragons ayant fait campagne en Crimée. Son aigle lui est remis par l'Empereur le 6/5/1857 lors d'une revue passée au champ de Mars.
Il est engagé durant la campagne d'Italie (avec 4 escadrons) à la bataille de Solférino, mais n'y subit pas de pertes.
En 1870, le régiment est embrigadé avec les Lanciers de la Garde, sous le commandement du général de France. Le 16 aout, les dragons qui avaient escorté le souverain jusqu'à son départ pour Verdun, rejoignent la division de cavalerie du général Legrand pour couvrir la droite de l'armée. Au moment de la grande charge de cavalerie sur le plateau d'Yron, l'héroïque colonel Sautereau-Dupart se retourne vers son régiment et commande d'une voix calme dont aucune émotion ne trahit la clarté, comme sur le champs de manoeuvre "Escadrons, à gauche, au galop. Garde à vous pour charger ! Sabre mains!". A peine le régiment est il ébranlé que le cri "Chargez !" sort des poitrines de tous les officiers. Le colonel brandit alors son sabre et enfoncant ses éperons dans les flancs de son cheval, il s'élance seul en avant de la ligne des officiers. "Allons mes dragons, allons, il y en aura un pour chacun de nous et vive l'Empereur !"
Le choc est si terrible que les uhlans d'abord attaqués ouvrent leurs rangs pour laisser passer les dragons qu'ils cherchent peu à toucher. Mais ceux ci ont à peine réparé leur ligne endommagée, qu'ils ont devant eux une division toute entière formée depuis longtemps et qui s'avance au galop. C'est en vain qu'en abordant les dragons de l'Impératrice aux cris répétés de "dragoners garde !" la ligne entière de nombreux officiers des quatre régiments prussiens décharge sur eux, presque à bout portant, les six coups de ses revolvers : bien que l'héroïque colonel Dupart tombe blessé de deux coups de lance victime de son courage, que le Lieutenant Colonel Boby de la Chapelle soit tué à ses côtés, rien n'ébranle les dragons ; leur bravoure ne connaît point de limite ; qu'importe qu'ils soient à un contre quatre, ils frappent des coups effroyables, portant la mort et la terreur au milieu de l'ennemi épouvanté. C'est une lutte à corps à corps, la mélée est terrible, impitoyable. L'aile gauche de la cavalerie prussienne qui a évité le choc, se jette dans les bois voisins et tente un mouvement tournant pour envelopper le brave régiment ; devant lui, comme sur son flanc, il oppose une résistance héroïque. Le colonel Dupart est tombé l'un des premiers, frappé de deux coups de lance qui ne l'ont atteint que faiblement. Une mélée s'engage alors autour de cette glorieuse victime que les insignes de son grade désignent à la fureur de l'ennemi. Le capitaine adjudant major Gauthier, bien que démonté et blessé, court au secours de son chef et, soutenu par plusieurs sous officiers, parvient à mettre les Uhlans en fuite. En quelques minutes de lutte, le régiment a perdu 3 officiers tués (lieutenant colonel Boby de la Chapelle, le lieutenant Gosset et le sous lieutenant Bontemps), 2 officiers mortellement atteints (le lieutenant Antonin et le sous lieutenant Bouteille); outre le colonel Sautereau-Dupart, 4 officiers ont été blessés : les capitaines Gauthier et Lyet, le Lieutenant d'Angelo et le sous lieutenant Kalt. 28 dragons ont été tués et 33 autres blessés. Licencié avec le reste de la Garde, ses cavaliers sont versés au 13e régiment de dragons le 4/2/1871.
Uniforme
Le casque est en cuivre, avec houpette et crinière en crin noir et plumet rouge. par contre pour les trompette la criniere est écarlate
Comme d'habitude dans l armée française les musiciens portent un uniforme aux couleurs inversées par rapport aux hommes du régiment
Tenue des officiers :
la qualité des habits est supérieure . Ceux ci possède pluesieurs tenues La grande tenue : c'est un Habit vert en drap fin, pantalon garance avec bandes d'or, plastron blanc. La tenue de jour ordinaire, frac et un chapeau. La petite tenue, le plastron blanc est remplacé par un plastron vert. Le tenue du matin associe le bonnet de police et la capote. |
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