Borsippa située à une vingtaine de kilomètres de Babylone, abritait le temple principal de Nabu en Babylonie . A cote de ce sanctuaire était associée une ziggourat, la seule dédiée à cette divinité connue à ce jour. La ziggurat, appelée é.ur.emin.an.ki, mal conservée, atteint encore 47 m de haut et elle fut assimiliée à la tour de babel vu sa taille .Les premiers voyageurs ont d'ailleurs confondu cette cite avec Babylone. Elle ne fut identifiée par Rawlinson qu' au milieu du siècle dernier.
Le temple lui-même était très vaste, il couvrait plus de 1 hectare. Il est essentiellement connu dans son état néo babylonioen (règne de Nabuchodonosor II, 604-562 av. J.-C.). Le bâtiment était organisé autour de trois cours (A, B et C) dont la plus grande (A) donnait accès à la cella de Nabu, qui était précédée de deux ante-cellae. On ne sait pas en revanche où se trouvait la chapelle dédiée à Tahsmetu la parèdre de Nabu.Ce seuil se trouvait placé sur la derniere volée de marches dans le temple du dieu Nabu à Borsippa. Cette inscription a été découverte en 1883 -C. au temple d'Ezida à Borsippa, en Irak
Cet objet est une protection et une décoration en bronze des marches inférieures menant au temple d'Ezida. Il comporte un évidement pour accueillir un montant de porte et le motif en ferronnerie ressemble à un tapis persan avec un motif de rosace. Des preuves de réemploi sont signalées puisque la dalle de la porte est coupée en deux. Si tel est le cas, cela s'est probablement produit en 268 avant JC par l'empereur séleucide Antiochus Ier qui a reconstruit le temple d'Ezida.L'Ezida est le nom du temple du dieu Nabu dieu de l'écriture, des scribes et de la sagesse Le génie protecteur du dieu Nabû est un animal fantastique recouvert d'écailles et portant fièrement une paire de cornes. Sa queue est un serpent, ses pattes-avant sont celles d'un félin et ses pattes-arrière, celles d'un oiseau de proie.alors que Un calame et une tablette d'argile, les outils des scribes, étaient les symboles du dieu Nabû.
Une inscription: peut être traduite ainsi
"Nebucadnetsar, roi de Babylone, patron d'Esagila et d'Ezida, fils aîné de Nabopolassar, roi de Babylone Pour Nabu, le seigneur exalté qui avait rallongé les jours de ma vie Ezida, son temple à Borsippa j'ai construit de nouveau. Des inscriptions similaires sont également rerouvées estampées sur les briques utilisées dans les autres bâtiments restaurés par le roi. Les pelerins ont franchi ce seuil pendant au moins 300 ans, car le temple est connu pour avoir été encore réparé en 268 Av JV .
On connait très bien son histoire car de nombreses tablettes de Borsippa se sont rerouvées sur le marché des antiquités entre 1894 et 1900. Ces tablettes en general des textes adaministratifs datent en majorité de la période néo-babylonienne et Achémenides et permettent de comprendre le fonctionnement du temple du VIIe s. à la fin du IVe s. av. J.-C. Ces documents, etaient des archives des différentes familles de travailleurs du temple. Ce que l'on sait ce que suite à une révolte contre le pouvoir perse, les archives s’arrêtèrent brusquement pendant la deuxième année du règne de Xerxès en 484 av. J.-C. Ensuite nous avons encore des textes en cunéiforme jusqu’à l’époque Séleucide(IVe - IIe siècles av. J.-C.). Ces textes, montrent les conséquences des affrontements des guerres qui ont suivient la mort d'Alexandre (diadoques ) sur la vie économique du temple de 311 à 309 av. J.-C. |
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