Le site de Tell el ‘Oueili, découvert en 1967 par André Parrot et Robert McC. Adams a permis de connaître la fin de la Préhistoire en Mésopotamie du Sud. Le Néolithique Le Néolithique dans cette région n’est pas connu. L’apport sédimentaire des deux fleuves recouvre les sites archéologiques de cette période, mais la plaine alluviale semble bien avoir été en marge des foyers de néolithisation. Au milieu du VIIe millénaire avant J.-C., la région voit probablement naître les premiers villages de communautés agricoles issues du « croissant fertile ». ‘Oueili a fourni les niveaux archéologiques les plus anciens connus à ce jour en Basse-Mésopotamie, vers 6200 av. J.-C (datation radiocarbone). La période d’Obeid Les sociétés villageoises habitant ‘Oueili, pleinement néolithisées, vont développer un art, une architecture et une production artisanale caractéristiques de la culture d’Obeid. Elles maîtrisent l’irrigation et cultivent des céréales qu’elles stockent dans de vastes greniers communautaires. Elles récoltent dans les marais les roseaux, utilisés dans l'architecture. Les habitants de ‘Oueili pratiquent l’élevage et pêchent abondamment. Ils connaissent la technique de la brique moulée qui leur permet de construire de grandes maisons. Au cours de la période, qui dure plus de deux millénaires, jusque vers 4000 av. J.-C., une classe dominante émerge progressivement. La hiérarchisation de la société est illustrée par l’apparition d’une architecture monumentale. La période d’Uruk² ‘Oueili est occupé jusqu’à la fin de l’époque d’Uruk, période de l’urbanisation de la région. Une aire artisanale de production de poterie Uruk a été identifiée sur sa butte orientale. Cependant, vers 3200 av. J.-C., le site est finalement abandonné au profit de Larsa, occupé lui aussi depuis le VIIe millénaire av. J.-C.
La recherche archéologique
Le site de Tell es Senkereh est couvert d’innombrables bâtiments. Les deux premières campagnes ont permis de dégager le palais amorrite du roi Nûr-Adad. Par la suite, de 1970 à 1985, les travaux se sont concentrés sur l’E.babbar (« temple brillant »), le célèbre temple de Šamaš, révélant sur près de 300 m les vestiges du centre cultuel de la ville, comprenant une ziggurat. À partir de 1985, la découverte de photos aériennes a permis de mener un programme sur l’urbanisme pour mieux comprendre l’organisation de l’ancienne capitale. De nouvelles opérations ont également été menées sur l’habitat, notamment sur de grandes maisons paléo-babyloniennes du XVIIIe siècle av. J.-C. et sur un petit palais du IIIe millénaire, le bâtiment « B33 ».
Support de coupe décoré d'un groupe de trois chèvres sauvages dressées sur un socle décoré de deux divinités tenant une petite vasque destinée à recevoir de menues offrandes Ce support est en bronze avec des ajouts d' argent, or . Il a été fondu et a recu anesuite des incrustations dans la1e moitié du IIe mill av. J.-C (-2000 - -1800) Voir Aussi See Also |
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