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HISTORIQUE :
Le 31 décembre 1851, le président Louis-Napoléon ordonne le rétablissement de l'aigle française sur les drapeaux de l'armée. Le 4 mars 1852, la direction de l'artillerie adresse au ministre de la guerre, pour approbation, un type d'aigle exécutée et proposée par Auguste Barre, sculpteur. Le premier marché prévoit des aigles grand modèle pour drapeau et petit modèle pour étendards. Finalement, seul le grand modèle est retenu. En juillet 1852, Marion exécute un premier modèle pour les 109 aigles devant surmonter drapeaux et étendards des bataillons et escadrons de la garde nationale. Ces aigles d'un dessin très différent de celui des aigles de l'armée ont la tête tournée vers la droite et sont argentées. Sur le caisson, à l'avers, les lettres « L N » et au revers le nom du département avec, dessous, le numéro du bataillon ou escadron. Le Musée de l'Armée conserve le modèle type en plâtre et l'aigle du 24è bataillon de la Seine qui porte sur le caisson : « LN/SEINE/24 ». Contrairement au règlement, cette aigle est dorée. Ces aigles sont remises le 15 août 1852. Destinée essentiellement au maintien de l'ordre, la garde nationale est composée presque uniquement d'infanterie. Chaque bataillon comporte un sous-lieutenant porte-drapeau. En juillet 1852, on commande à Marion les drapeaux de la garde nationale, soit : 52 drapeaux pour les bataillons de la Seine et 2 étendards (légion de cavalerie de Paris et escadron de la banlieue), 54 drapeaux et un étendard pour les bataillons de province, chiffre augmenté par la suite. Pour la garde nationale le drapeau est celui du modèle de la ligne 1852, avec dans chaque angle et sur les deux faces une couronne de laurier dorée entourant les lettres « L N ». Frange argent mi-fin. Pour la confection de ces drapeaux, le ministre adresse à Marion 250 drapeaux neufs datant de 1848 ayant un côté vierge utilisable, l'autre côté portant RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ. Marion utilise aussi les hampes et les franges qu'il a dû argenter car elles étaient dorées. Les inscriptions sur ces drapeaux suivent les prescriptions suivantes : a) Villes dans lesquelles il n'est organisé qu'un seul bataillon. Avers : GARDE NATIONALE DE (nom de la ville). Revers : DÉPARTEMENT DE a) Villes dans lesquelles il n'est organisé qu'un seul bataillon. Avers : GARDE NATIONALE DE (nom de la ville). Revers : DÉPARTEMENT DE b) Villes dans lesquelles il est organisé plus d'un bataillon. Avers : VILLE DE BATAILLON N°. Revers : GARDE NATIONALE DE (nom du département) c) Armes spéciales. Avers : VILLE DE BATAILLON DE SAPEURS POMPIERS ou CANONNIERS. Revers : GARDE NATIONALE DE (nom du département) d) Le règlement ci-dessus n'est pas suivi pour le département de la Seine. Les emblèmes sont remis le 15 août 1852. Description
DRAPEAU DU 14e BATAILLON DE LA GARDE NATIONALE DE LA SEINE, modèle 1852, Présidence de Louis Napoléon.
En soie H 87 cm, L 89,5 cm sans la housse de la hampe, avec 94,5 cm (sans frange), divisé en trois bandes de largeur égales de 29,5 cm, bleue à droite, blanc et écarlate à gauche. La partie bleue est augmentée d'un fourreau de même couleur pour le passage de la hampe (L 5 cm). Dans chaque angle et sur les deux faces est peinte, une couronne de laurier dorée entourant les lettres « L N » (en haut de la partie bleue et en bas de la partie écarlate), et le n° « 14 » (en bas de la partie bleue et en haut de la partie écarlate). Frange argent mi-fin, L 5 cm, elles sont souples du modèle dit "corde à puits". L'avers est peint or : « LOUIS-NAPOLÉON/AU 14ème/BATAILLON », et au revers : « R.F./ GARDES NATIONALES/DE LA/SEINE ».
Cravate en soie, elle aussi composée de trois bandes aux trois couleurs, l 20,5 cm, L totale 91 cm (sans les franges). Franges argent mi-fin dit modèle dit "corde à puits" mélangée avec des franges à gros bouillon dit "graine d'épinard", L 8,5 cm. Elle est peinte à chaque extrémité, sur l'avers seulement, d'une couronne de laurier dorée, entourant les lettres « L N », et du n° « 14 » EXEMPLAIRES CONNUS : Nous avons répertorié à ce jour 10 exemplaires modèle 1852 pour les gardes nationales de province (Evreux, Dreux, 1er bataillon de la ville d'Orléans, Reims, Rouen, Vitry-le-François, Boulogne, Saint-Germain-en-Laye, des canonniers de Lille), et un seul pour la Seine, celui du 14ème bataillon. Le modèle 1854 de la garde nationale de Saint-Denis et de Blois, et 9 exemplaires pour la Seine (17ème Btaillon, 29ème, 37ème, 40ème, 43ème, 44ème, 45ème, 48ème et celui de la cavalerie de Paris). |
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