Secteur Fortifié de Thionville (SFT )
Le Secteur Fortifié de Thionville ( SFT) fait partie de la ligne dite Maginot qui fut ainsi appelé en hommage à André Maginot Ministre de la Guerre (et ancien combattant ) entre le 3/11/1929 et le 17/02/1930
le réseau de Barbelés est large de 12,5 mètres, soit six rangs de piquets en forme de queues de cochon d'un mètre de haut qui soutiennent les fils en formant des vagues, avec des ardillons plantés dans le sol et dépassant de 20 cm. Son rôle : freiner l'infanterie assaillante pour que les mitrailleuses puissent la faucher.
Contrairement aux ouvrages, les casemates ne sont pas reliées entre elles par galerie, et ne sont armées d'aucune tourelle. Leur équipement, bien que restreint, est à peu près le même que les ouvrages (petite usine, petite salle des filtres, etc.).Il s'agit en fait de casernes souterraines équipées uniquement pour le combat rapproché.
Le secteur Fortifié de Thionville ( Tiré de ce site) Cette zone n a pas d'insigne d'unité connue aussi j ai mis en avant les Armes de la ville de Thionville Le secteur fortifié de Thionville est une partie de la ligne Maginot, situé entre le secteur défensif des Ardennes à l'ouest et le secteur fortifié de la Crusnes à l'est
Dépendant de la Région fortifiée de Metz, le Secteur fortifié de Thionville est le plus puissant de la frontière du Nord-Est : il constitue l’ossature du barrage de la vallée de la Moselle. La RF de Metz couvre des objectifs essentiels : voies ferrées qui aboutissent en Lorraine (concentration des troupes), dépôts de toutes natures de la place de Metz, bassin sidérurgique de Thionville-Briey - le bassin houiller de Forbach et les installations de Longwy trop près de la frontière sont laissés avant la fortification. Partant de Faulquement, le tracé de la Région Fortifiée borde la côte qui domine Saint-Avold, suit les hauteurs de la Nied, passe au point culminant du Hackenberg (ouvrage puissant), traverse la Moselle (dangereuse voie d’invasion) au nord de Thionville, englobe la forêt de Cattenom (malgré l’avis défavorable du Maréchal Pétain), prend pied sur le plateau de Rochonvillers et d’Aumetz pour se terminer à Longuyon (ouvrage de Fermont) par un flanc Ouest protégeant Briey. Le volume des constructions réalisées est très important. Les sites s’étendent sur un front d’une quinzaine de kilomètres, de Rochonvillers à Billig. Ce front associe des ouvrages d’artillerie (Molvange, Soetrich), des petits ouvrages (P.O. de l’Immerhof), des abris d’intervalle (Zeiterholz à Entrange), des casernements militaires, des observatoires et des blockhaus (Sentzich). En tout, 41 éléments ou unités. Les Gros Ouvrages (G.O.). Nous comptons sept gros ouvrages pour Thionville, soit la moitié de la Région Fortifiée de Metz. Nous trouvons : Rochonvillers, Molvange, Soetrich, Kokenbusch, Galgenberg, Metrich et Billig.
Des trois ouvrages ex-allemands, deux sont employés pour la Ligne Maginot : Illange et Koenigsmacker. Ces camps avancés sont occupés en 1932 mais ne donnent pas entière satisfaction. La décision est pris e après l’alerte de 1936 de construire le camp avancé de Hettange-Grande pour épauler celui de Cattenom.
Les Gros Ouvrages du Secteur Fortifié La terminologie officielle classe les ouvrages de la Ligne Maginot en cinq catégories, principalement les Petits Ouvrages concernant plus particulièrement les ouvrages d’infanterie tandis que les Gros Ouvrages relèvent de l’artillerie. Ces derniers sont placés de telle façon que leurs tirs respectifs puissent se couvrir mutuellement : aucun terrain n’est laissé hors de portée de tir. Rochonvillers Nous retrouvons l’organisation décrite quelques pages précédemment, à savoir : à l’arrière les entrées au nombre de deux, l’entrée Hommes et l’entrée Munitions, à l’avant nous relevons les blocs de combat, au nombre de 9. L’ouvrage de Rochonvillers a été mis en chantier parmi les premiers : sa mise en oeuvre date de 1925. Il possède toute la profusion en pièces d’artillerie caractéristique des premières années de la CORF : l’armement est distribué entre quatorze cloches et sept tourelles, dont deux de 75 mm et deux de 135, une casemate de quatre créneaux et un ensemble mixte. Le bloc 5 possède un armement qui le classe comme le plus gros bloc d’artillerie du Nord-Est : 3 tubes de 75 et un tube de 135. L’effectif théorique attribué est de 800 personnes environ : 26 officiers et 756 hommes. Molvange Nous relevons 10 blocs de combat : six tourelles (trois de 75, une de 135, une de 81 - obus - et une mitrailleuse). Son armement est entièrement sous cloches ou sous tourelles : aucun créneau contrairement à Rochonvillers. Son effectif théorique s’approche des 750 personnes : 24 officiers et 711 hommes. Durant l’Occupation, il fit l’objet de transformations : les garages A et B, l’atelier des locotracteurs, le M1, le M2 des blocs 8 et 10 furent transformés en petites chambres et en bureaux. L’ouvrage de Soetrich se compose de 6 blocs de combat où se répartissent 10 cloches et 5 tourelles, le bloc 3 regroupe des créneaux (2 de 81 et 2 de mitrailleuses jumelées). Les entrées se font toutes par un puits alors qu’à Rochonvillers ou à Molvange, l’entrée des Munitions suit un plan incliné. Cependant comme à Molvange, il subit des transformations durant l’Occupation : au début de 1944 fut entrepris la transformation du casernement en locaux d’Etat-Major. La Libération intervint après les démolitions mais avant les aménagements. Kokenbusch L’ouvrage construit en pleine forêt possède 7 blocs de combat constitués avant tout de tourelles (le bloc 2 se compose de créneaux). A nouveau, l’armement ne comprend au niveau des canons que du 75, sinon nous y relevons un obusier de 81 et des mitrailleuses jumelées. Particularités : son entrée Munitions diffère de celles habituelles et il ne dispose pas de magasin M1. Galgenberg Cet ouvrage se compose de 6 blocs de combat. Cependant, un seul, le bloc 6, possède une tourelle de 135; nous relevons bien deux autres tourelles mais elles contiennent, soit une mitrailleuse (bloc 3), soit un obusier de 81 (bloc 4) : les deux premiers blocs contiennent des créneaux pour des mitrailleuses jumelées ou pour des tubes anti-chars. Situé au plus près de la Moselle (dernier ouvrage de la rive gauche avant le franchissement), il a son pendant sur la rive droite avec Metrich. Son effectif théorique n’atteint pas 500 personnes : 15 officiers, 430 hommes. Metrich L’ouvrage se compose de 15 blocs de combat où se répartissent entre des créneaux (au nombre de neuf), des tourelles (six) et des cloches (seize). Les entrées Munitions et Hommes se font de plain-pied. Billig Sept blocs de combat, là aussi composés de tourelles, de créneaux et de cloches : aucun canon de 135. L’effectif théorique tourne autour de 550 personnes : 16 officiers, 531 hommes. |
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