L’ aqueduc Romain alimentant Nîmes Remoulins – Pont du Gard.
Cette partie de l’aqueduc est plus difficile à appréhender que celle qui s’étend le long des arches de
Ici la nature a imposé sa loi avec la présence de onze vallons et par conséquence la présence de méandres
Ainsi ici l’aqueduc serpente au gré des méandres . mais il faut savoir que les Romains sont des personnes qui veulent imposer leur loi à la nature et ainsi parfois le canal ne suit pas la courbe de niveau jusqu’au fond du vallon. Car les architectes romaines après une étude,approfondie ont décidé de couper au plus court en construisant un pont aqueduc Ici la zone autour de Remoulins était assez difficile car l’implantation d’un aqueduc allait posait des problèmes au librator en effet il fallait serpenter de courbe en courbe de niveau . Si cela fait l’économie d’ ouvrages d’’art en en diminue l’importance, cela rajoute de la longueur et tend à réduire une pente déjà très faible. Nous allons suivre cet cheminement en partant du mont du Gard et en se dirigeant vers Nemausus Le Pont de la Combe Valmale C’est le premier de la série à partir du pont du Gard nous pouvons couper court en empruntant le tunnel du Pouzin. Nous découvrons le premier vallon des bois de Remoulins, ce vallon de Valmale qui limite les communes de Vers-Pont-du-Gard et de Remoulins. Au bout de quelques dizaines de mètres, sur la droite, accrochés à la colline, des vestiges de l’aqueduc retiennent l’attention du visiteur, tant le virage amorcé est osé et la finesse de la construction remarquable. Les concrétions occupent en volume une partie importante du canal. La partie libre est de l’ordre de 30 centimètres. Le chemin s’engage droit dans une tranchée, que prolonge un second tunnel du plan Bravay, interrompu par l’abandon du projet. Sur le sentier on trouve la culée d’un pont romain qui supportait l’aqueduc sur la gauche du sentier qui amorce la tranchée. Ces vestiges constituent la partie amont du pont de Valmale, restauré en 1998. Il comportait une seule arche de dix pieds romains d’ouverture (2,96 m), dont la partie supérieure a disparu. A partir du pont de Valmale, on peut rejoindre les abords fréquentés du pont du Gard en redescendant le chemin au bas du vallon. Pour continuer à suivre l’aqueduc en longeant ses vestiges, dégradés Ici on peut apprécier la réflexion du librator (le géomètre romain) qui a choisi l’intermédiaire optimal entre un très grand pont au bas du vallon et un canal épousant toute la courbe de niveau, au risque de barrer le passage aux voyageurs, aux troupeaux, et à l’écoulement des gros orages. Dès le départ de l’aqueduc, en aval du pont de Valmale, le canal tourne à angle droit vers la gauche. A la hauteur du coude, les concrétions sont très épaisses. Elles occupent les quatre cinquièmes du canal et ne laissaient à l’eau que 27 cm d’espace libre. C’est, à notre connaissance, un des points les plus obstrués de l’aqueduc. Arrivé au point le plus haut, le sentier tourne à droite et laisse apparaître l’aqueduc coudé qui se faufile vers l’est. Deux points de vue dominants sur le pont du Gard : – De ce point panoramique la colline à gauche le cache en partie. – Un second point de vue, plus surprenant encore, se situe à une centaine de mètres. Pour y parvenir, nous poursuivons le sentier vers l’aval (Remoulins) que nous abandonnons 10 mètres plus loin, pour emprunter une travée, à gauche, qui aboutit à ce point d’observation. Revenus sur le sentier qui longe l’aqueduc, nous nous dirigeons vers la combe Roussière. Nous longeons, sur la droite de nombreux vestiges en partie enterrés. Le pont de la combe Roussière
Le pont, trop proche de la route, a disparu, lui aussi transformé en carrière. Il ne reste du monument que les culées amont et aval construites en petit appareil de moellons taillés dans la molasse.Ce pont devait atteindre 25 mètres de hauteur, environ ; il était plus haut que les arènes de Nîmes et s’étendait sur une centaine de mètres. Pour passer d’une culée à l’autre, emprunter le sentier en pente douce, 10 mètres avant la culée amont sur la gauche. Ensuite nous non dirigeons de la Combe Roussière à la Sartanette C’est par un virage à angle droit sur la gauche, que l’aqueduc poursuit son parcours, en partie enterré dans la garrigue.Les concrétions détachées des parois gisent sur le fond du canal qu’elles obturent en partie. Cent mètres, après un détour sur la droite, on découvre un sondage réalisé par Dhombre qui, en 1844, avait exploré quelques tronçons de l’aqueduc entre Nîmes et le pont du Gard dans le but d’en réutiliser une partie pour capter l’eau du Gardon et la conduire jusqu’à Nîmes.Le pont de la Sartanette apparaît au fond du vallon, à 300 ou 400 mètres de nous. Les pierres prélevées ont laissé leurs empreintes sur les concrétions. Le sentier, parallèle à l’aqueduc, se situe sur la courbe de niveau des 64 – 65 mètres. Il suit le versant un peu raide mais ne présente pas de danger. Plus haut, à droite, se situe la grotte préhistorique de la Sartanette ; en contrebas, sur la gauche, le vallon dans lequel nous allons descendre. L’accès est facile et nous évite de marcher sur le pont romain de la Sartanette qui n’est pas un viaduc. Le Pont de la Sartanette – A partir de la D 981, que l’on quitte à la hauteur du panneau d’entrée “ Remoulins ” (ce panneau est placé à un bon kilomètre du bourg), soit 500 m de marche facile pour atteindre le pont. Le pont de la Sartanette, a été restauré en 1998, est formé d’une seule arche de 4 m d’ouverture. Le monument laisse voir la diversité de sa structure : tout venant à l’intérieur, moellons de molasse bien taillés en parement. Le pont de 32 m se comporte comme un verrou dans la partie médiane du vallon. L’aqueduc poursuit son chemin en aval dans la direction du nord-ouest vers le ponceau. C’est un itinéraire à éviter, car périlleux pour le visiteur et pour l’ouvrage qu’il faudrait escalader. On doit redescendre vers la route et s’engager dans la vallée suivante pour atteindre ce monument compact, d’aspect inattendu. Ensuite nous allons au ponceau On se trouve alors dans le sixième vallon, celui du Ponceau. Il suffit de suivre le sentier ascendant. Un “raidillon” de moins de cent mètres et nous voyons sur le sol deux traces parallèles bien caractéristiques, ce sont les parois de l’aqueduc. Le ponceau se découvre à quelques mètres sur la droite. Le ponceau Découvert en 1987 par les archéologues du CNRS, il se comportait eu simple mur de soutènement.C ‘est un monument de dimensions réduites, mais nécessaire pour pour le passage aux eaux de ruissellement. Ses dimensions sont les suivant 2,5 mètres de haut en son milieu, 25 mètres de long, il s’appuie sur le fond du vallon. Ses trois arches de petites dimensions, limitées par des piédroits rigides surmontés de grandes dalles. Ensuite nous avons le Pont de la combe Joseph
Ce pont ne comporte qu’une arche de 4,1 m d’ouverture. A observer le doublage en moellons taillés dans la molasse, affecté par l’épierrement des récupérateurs, la couche de mortier de tuileau répartie en deux phases qui témoignent les travaux de restauration appliqués à l’aqueduc dès le début de son fonctionnement. Nous nous dirigeons vars le pont de la Combe Pradier Ce pont met possède trois arches superposées : l’arche primitive doublée par une arche de dimensions moindres, laquelle à son tour encadre une toute petite arche à barbacane. Quelques voiles de concrétions tapissent les façades. C’est un vieux pont abandonné, le canal est démoli, les pierres ont disparu, le chemin traverse l’ouvrage L’ouvrage de la combe n°9 La visite de cet ouvrage intéresse ceux qui veulent tout connaître.
Il ne s’agit pas d’un pont mais d’un arc maçonné qui s’appuie sur le versant de la colline. Cet ouvrage délaissé est oublié derrière une végétation qui l’envahit. Le pont de la Combe de Gilles C’est un pont de faible hauteur, qu’on ne voit de nulle part et auquel aucun sentier ne mène. Il se trouve au milieu d’une végétation presque impénétrable isolé dans une nature peu fréquentée. Il enjambe le vallon par une arche voûtée de petites dimensions, pochée par quelques concrétions dans sa concavité. Le doublage de la paroi gauche est bien visible vers les extrémités.C’est le dernier ouvrage des bois de Remoulins présentant un doublage apparent. L’ouvrage du vallon n° 11 Il possède un arc largement ouvert, la paroi droite subsiste, engagée dans le versant de la colline. La paroi gauche a disparu. Les piédroits ont été démontés, les concrétions récupérées, il ne subsiste que des lambeaux de mortier de tuileau fragiles et friables, dont plusieurs jonchent le sol. Le moindre coup suffirait à les détruire. L’ouvrage est en péril.De puissants contreforts bâtis en petit appareil le renforçaient dans sa concavité. La construction est intéressante. Sa finesse, son dessin, l’environnement lui confèrent une beauté attachante. Ensuite on peut voir des vestiges qui ne présentent d’intérêt que pour ceux qui souhaitent acquérir une connaissance complète de l’aqueduc. Une plaque de mortier de tuileau au ras du chemin et, deux mètres plus loin, un parement de toutes petites dimensions révèlent l’existence du tracé de l’aqueduc. Historique Voir ICI
History Click HERE
C 'est un vestige de l aqueduc qui alimentait Nemausus C 'est un pont à une arche circulaire entièrement construit en petit appareil Tout commeun autre pont le pont de la Sartanette, les murs ont été doublés d'une autre épaisseur de moellons des deux côtés et l'arche les reliant a completement disparue. La canalisation a davantage souffert ; une bonne partie des pieds-droits a disparu et elle est comblée de terre. Comme pour tous les ponts depuis le pont du Gard, la canalisation a été surrélevée.La construction en petit appareil est doublée d'une épaisseur en moellons3. Le pont dispose d'une arche unique, d'un peu plus de 4 mètres d'ouverture, à sa bas
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