Renault NC 27 Arsenalen Suède
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Merci à Vincent pour les profils Ian Tong pour les photographies
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Dès 1918 déjà, Renault recherchait à améliorer son le FT. dont près de 12 000 exemplaires produits. Ces plans ne se sont jamais réalisés et en 1922, les coupes budgétaires mettaient un point final à tout projet de développement ultérieur d'une conception améliorée
La france avait 2800 chars en parc dont 1260 machines étaient des FT.
À ce moment-là, la France possédait la plus grande force blindée du monde. On s'inquiétait cependant du manque de polyvalence de ces chars en temps de paix, notamment pour le service colonial. Le principal défaut de la conception de Renault était la très faible vitesse de pointe qui roulait en se calquant sur le rythme moyen de l'infanterie. Le moteur et la suspension ont dû être redessinés ou améliorés pour résoudre ces problèmes.
La première étape de Renault fut de convertir environ 42 véhicules, en 1925, avec une nouvelle suspension Kegresse et des chenilles renforcées en caoutchouc-acier. Ce "FT Kegresse" montra une meilleure vitesse de pointe à17 km/h, et il fut envoyé en Algérie et au Maroc en 1926 combattre pendant la "guerre du Rif". Des problèmes sur le train de roulement sont rapidement apparus, notamment des claquements à grande vitesse. Neuf ont été vendus plus tard au royaume yougoslave et cinq à l'État polonais.
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Conception du CN
Le besoin d'un charr rapide nécessitait d'autres solutions. Cela est apparu clairement à l'équipe d'ingénieurs de Renault, qui a déjà obtenu une commande pour un engin similaire en 1923. Ils ont donc construit deux prototypes, nommés NC1 et NC2 en 1925. Le NC2 était essentiellement un Kegresse FT équipé de chenilles en caoutchouc modifiées et renforcées et de suspensions à ressort à lames. et un moteur de 62 ch, puis 75 ch.
Le NC1 lui avait un tout nouveau système de suspension, comprenant douze roues et trois grands ressorts à volute verticale, montés sur le chassis rallongé d'un FT. Les premiers résultats sont encourageants. Les deux prototypes affichaient une vitesse de 17-18,5 km/h ce qui en faisait les chars français les plus rapides de l'époque, adaptés au service de cavalerie.
La première proposition de Renault était de convertir la grande flotte existante de FT vieillissants à la norme NC1. en effet le plan de 1926 prenait deja en compte les études sur le futur char lourd Char B1, qui serait coûteux pour être produit en grand nombre. Il y avait des propositions pour un tout nouveau modèle plus léger, le "Char léger d'accompagnement d'infanterie" ou char de soutien d'infanterie légère. Renault propose aussitôt à la commission la rebaptisée NC1, ou "Renault Modèle 26/27".
Le NC27 s'appelait en fait "NC1" à cette époque, bien qu'il y ait une certaine confusion car le NC2 était construit à côté.
Le NC27 était une désignation d'exportation donnée après la 2e guerre,
Elle semble apparemment englober à la fois NC1 et NC2, bien que le NC2 soit également appelé modèle Renault M26/27 dans la nomenclature française. Le NC1 a d'abord été choisi par l'armée, mais avec de nombreuses modifications, qui conduiront finalement au NC28 et plus tard à la désignation militaire "Char D".
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Le NC1 d'origine n'a jamais été commandé pour sur l'armée frnaçaise, mais a été exportée, vendue dans des pays qui avaient déjà en service de nombreux Renault FT, comme le Japon, la Yougoslavie et la Pologne.
En 1928, un seul fut vendu à la Suède pour évaluation, sous le nom de Stridsvagn fm/28. L'année suivante, 10 ont été vendus au Japon, acceptés en service sous le nom d'Otsu-Gata Sensha (Type B). Ils ont également été fortement modifiés par les Japonais.
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En 1929-30, la Pologne reçut 5 NC1 et 1 NC2. Certaines sources mentionnent 24,chars mais sont apparemment faux. Ce dernier a été réblindé avec un blindage de 25 mm , ce qui a porté le poids total à 9,5 tonnes. Plus tard, les Pays-Bas et la Grèce en ont acheté un chacun, pour évaluation. Tous ces modèles d'exportation étaient armés du canon Puteaux de 37 mm
La suspension Renault NC était relativement complexe, coûteuse à construire et difficile à entretenir. La combinaison d'une suspension à colonne à triple ressort hélicoïdal, de six amortisseurs hydropneumatiques verticaux desservant trois bogies à quatre galets était en effet compliquée. Il était couplé à un système différentiel contrôlé Cleveland moderne mais fragile.
L'embrayage et la boîte de vitesses étaient en proie à des problèmes mécaniques. Le moteur Renault 4 cylindres en ligne à essence de 60 ch refroidi par eau était capable de donner à la NC une vitesse maximale sur route de 20 km/h ce qui était à son tour le meilleur avantage de la NC.
L'armement principal était soit le canon Puteaux de 37 mm à faible vitesse, soit la mitrailleuse Hotchkiss de 7,5 mm La tourelle de forme ronde, type Berliet et de nombreuses pièces ont été empruntées au Renault FT.
Les Renault NC28 et NC31
Le modèle NC28 est dérivé du prototype NC2 sur lequel a été montéla une chenille caoutchouc Kegresse modifiée et un nouveau système de suspension.Deux prototypes ont été construits dont un équipé de la tourelle prototype SRA Char de Bataille . Il comportait également un système de suspension modifié et un ensemble de nouvelles chenilles légères ("Chenilles légères") développées par le colonel Balland pour des vitesses plus élevées.
La coque a été agrandie pour accueillir la nouvelle tourelle moulée et il y a également eu des modifications mineures.
Le premier prototype NC28 etait encore relativement proche en apparence de la série obsolète NC1. Le deuxième prototype (NC3 en désignation Renault), construit en 1929, change radicalement sur tous les aspects.
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Il comportait la grande tourelle moulée Schneider ST1 avec un nouveau canon de 37 mm et une mitrailleuse Reibel coaxiale, avait une coque plus large, de nouvelles chenilles, un blindage latéral nouveau et un nouveau avant qui ne ressemblait en rien au fameux nez effilé des chars de la famille Renault.
L'armée a choisi de commander dix véhicules de pré-série, que Renault a appelés NC31 après l'année de livraison prévue. Ces véhicules aboutiront finalement au Char D1 définitif. La désignation de l'armée pour tous ces modèles était "Char D".