Star de la première moitié des années 1970, la Peugeot 304 Cabriolet fête ses 50 ans. Retour sur le cabriolet « intermédiaire » de la gamme Peugeot qui tenait une place centrale entre les 204 et 504 découvranles.
Publié le 24/08/2020 - 14:05
La Peugeot 304 Cabriolet fut commercialisée d'avril 1970 à juillet 1975 à 18 647 unités.
En mars 1970, au salon de Genève, Peugeot dévoilait les versions coupé et cabriolet de la 304. Deux élégantes carrosseries qui furent proposées au catalogue dès le mois d’avril 1970. Un timing parfait pour le premier été de la décennie. Retour sur de fringantes quinquagénaires.
A mi-chemin entre 204 et 504
En 1969, Peugeot complète sa gamme par la berline « intermédiaire » 304. Elle reprend la base technique de la « petite » 204, lancée en 1965 et qui étrenna le moteur en position transversale assorti d’une architecture traction. Ce fut une véritable révolution à l’époque pour la marque au Lion. Si la Peugeot 304 récupère la cellule centrale de la 204, en revanche, elle augmente ses porte-à-faux avant et arrière pour offrir un format plus imposant. Étirée d’une quinzaine de centimètres (soit une longueur totale de 4,14 m), la 304 se positionne entre la 204 (3,99 m) et la familiale Peugeot 504 (4,49 m).
Et pour se donner des airs « supérieurs » à ceux de la rondouillarde 204, la 304 adopte des lignes plus affûtées et surtout fait un clin d’œil appuyé à sa grande sœur. Par ses optiques avant aux sourcils biseautés, la 304 reprend le fameux regard de l’actrice italienne Sophia Loren. A VOIR. Diaporama. Les cabriolets français : une espèce aujourd’hui disparue ! S comme sport !
Outre son museau très inspiré, la Peugeot 304 doit aussi se distinguer par sa mécanique affûtée. C’est pourquoi, elle délaisse le « petit » 1 130 cm3 de 60 ch de la 204 au profit d’un bloc cubant 1 288 cm3 fort de 65 ch et capable de l’amener à 150 km/h. Et pour asseoir son image « sportive », à mi-carrière, en 1972, le moteur reçoit le renfort d’un carburateur à double corps qui porte la puissance à 75 ch et la vitesse de pointe à 160 km/h, sur cette version dénommée S. Cela parait peu aujourd’hui, mais au début des années 1970, cela signifiait beaucoup.
Peugeot 304 S Coupé (1975) Cette version "sport" est reconnaissable à sa calandre noire et ses jantes à "20 trous" et bien sûr à son moteur délivrant 75 ch.
On ne parlait pas de restylage en ce temps-là, pourtant la 304 Cabriolet en profita pour accueillir un compte tour sur sa planche de bord, accessoire indispensable pour dompter la mécanique et de grands appuie-têtes, autant pour le confort que pour la sécurité des passagers. Sur le plan cosmétique, la Peugeot 304 S Cabriolet se distinguait par sa calandre noire mettant en valeur le lion doré et par ses jantes dites à « 20 trous », identiques à celle de la 504 Cabriolet.
Les Peugeot 304 Cabriolet et Peugeot 304 Coupé occupaient une place centrale dans la gamme du constructeur.
Les Peugeot 304 Coupé et Peugeot 304 Cabriolet achèveront leur carrière en juillet 1975 s’écoulant à respectivement 60 186 et 18 647 unités |
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