Les textes antiques de Vitruve et Pline l’Ancien ont permis de comprendre les fondements de cette technique, mais pour comprendre en détail la technique de la fresque ou peinture a fresco, les enduits peints ont nécessité de nombreuses analyses et recherches de la part des archéologues-chercheurs.
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un maître d’oeuvre : il supervise le chantier et contrôle la réalisation du décor peint.
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un manoeuvre : il mélange le la chaux éteinte, le sable et l’eau pour consituer le mortier.
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un compagnon : installé sur l’échaffaudage, il étale à l’aide d’une taloche le mortier sur le mur brut.
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un peintre : à l’aide d’une palette, il trace au pinceau le dessin sur le mortier encore frais.
successives :
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b. la couche de préparation
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c. la couche de transition
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d. la couche de finition avec une esquisse du décor.
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e. la peinture achevée. Pour les tableaux centraux des peintures murales, une autre couche de mortier spécialement appliquée pour les réaliser.
Grâce à la chaux contenu dans le mortier, le séchage va permettre la fixation des couleurs.
Parfois de la tuile en poudre est aussi utilisée pour aider à baisser le taux d’humidité du mur. Pour alléger le mortier, on intègre de la pouzzolane et la poudre de marbre sert, quant à elle, à polir la surface pour un enduit plus fin en surface.
Grâce à l’étude du mortier, les chercheurs ont pu mettre en évidence la constitution des murs de support. Ceux-ci ayant gardé l’empreinte du mur en négatif sur leurs versos.
Selon les cas, le peintre utilise un mortier encore souple et marque les les lignes à la ficelle, les tracés géométriques à la pointe et au compas,ou réalise une véritable esquisse à l’ocre (sinopia). Ce premier dessin sera alors caché par le dernier enduit qui supportera la peinture murale.
Les artisans utilisent plusieurs instruments comme une équerre à niveau, un fil à plomb, une fausse équerre articulée, une équerre à épaulement ou encore une règle graduée.
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les cannelures des colonnes.
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les caissons des plafonds ou des voûtes.
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les peintures murales