Statuaire Rome Niobide Ferrita Rome Palazzo Massimo
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Statuaire Rome Niobide Ferrita Rome Palazzo Massimo
Statuaire Rome Niobide Salle des Niobides Florence Uffizzi
cette sculpture grecque en marbre de Niobide, trouvée à Rome Piazza Sallustio en 1906, dans la zone des anciens jardins de Sallustiani, cachée à l'intérieur des niches souterraines. L'œuvre est datée de 440-430 avant JC, maintenant partie de la collection du musée national romain au Palazzo Massimo.
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Au Ie Siècle avant J.-C. Rome domine la Méditerranée : la conquête de la Grèce et de l'Est, précédée de l'occupation du sud de l'Italie et de la Sicile, marque un tournant décisif dans le processus d'assimilation de la culture grecque par les Romains surtout après les victoires sur Philippe V de Macédoine à Cynocéphales (197 avant JC) et sur son fils Persée à Pidna (168 avant JC),
Un énorme flux d'œuvres d'art arrive à Rome Ce phénomène d'expropriation, suivi ensuite par des importations et des copies d'originaux grecs, sont bien documenté dans r d'anciennes sources littéraires; et aussi par un nombre constant de découvertes archéologiques à Rome.
L'intérêt croissant pour l'acquisition d'œuvres vient de la Grèce, remontant en grande partie à l'archaïsme tardif et au classicisme mature (VI-V sec b.c.), détermine le développement rapide d'un véritable marché de l'art, extrêmement dynamique entre la fin de l'âge républicain et le premier âge impérial.
Ces importations ont été effectuées pour répondre aux desir des classes supérieures de Rome, d' embellir leurs intérieurs . la machine d'etat va aussi à travers cette réutilisation des statues et des décorations sculpturales orner les bâtiments publics et sacrés
Ici cette statue montre une jeune fille tombant sur un sol rocheux en arquant le dos dans une tentative de retirer la flèche qui lui a percé les épaules.
On reconnaît une Niobide toute de suite apres avoir été blessée dans l'épisode légendaire du massacre des Niobides
Fille de Tantale et donc petite fille de Zeus et orgueilleuse comme son père Niobé, reine de Thebes par son époux Amphion, se vanta devant qui voulait l’entendre de sa fécondité et de la beauté de ses enfants. Aveuglée par la fierté, elle se moqua ouvertement de Léto, qui n’avait donné le jour qu’à Artémis et Apollon. C’était là s’attaquer aux dieux, et la malheureuse Niobé l’apprit à ses dépens. Indignés d’une telle présomption, les deux enfants de Léto tuèrent ceux de Niobé à coups de flèches ; seuls une fille et un garçon échappèrent au massacre mais sa frayeur fut telle qu’elle conserva toute sa vie un teint d’une pâleur mortelle. Selon Homère toujours, elle revint dans son pays, où les dieux la métamorphosèrent en pierre.Zeus la changea en rocher et la plaça sur le mont Sipyle, d’où coulèrent ses larmes sous la forme d’une source. Pendant neuf jours, les corps restèrent sans sépulture. Au dixième jour selon l’Iliade, les dieux s’apaisèrent et enterrèrent eux-mêmes les enfants de Niobé. Selon d'autres versions, Niobé réussit à protéger la dernière de ses filles, Chloris
Cette Niobide blessée faisait partie d'un groupe avec les deux enfants garcon et fille conservé au Carlsberg Glyototek à Copenhague
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Les trois sculptures décoraient la façade d'un temple grec qui était très probablement le temple d'Apollon Daphnephore en Éretrie Une partie de la décoration sculpturale du temple,fut transportée à Rome pour être réutilisée dans les Jardins Sallustiens pour décorer un bâtiment ou pour être incluse dans le décor naturel des jardins.