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Histoire
Cet engin a été construit en série a partir de 1958 afin d’offrir une cible réaliste aux artilleurs de défense aérienne ainsi qu’aux avions de chasse. Il fut conçu pour remplacer le CT.10 dont les performances étaient assez limitées.et il trouve son origine dans un projet d'Arsenal, où il était alors désigné Ars 5510, projet ensuite repris par la SFECMAS. Nord Aviation le construisit après avoir absorbé la SFECMAS. Il s'agit d'un drone subsonique, capable de voler à 900 km/h, assez proche du Ryan Firebee de première génération.
Pour l’entraînement des artilleurs, le CT.20 remorque une cible a l’extrémité d’un câble de 1200 mètres. Pour l’entraînement des avions de chasse au lancement de missiles, il traîne alors le système EMIR, simulant la signature électromagnétique et infrarouge d’un avion de chasse. Il peut voler entre 30 mètres pour simuler un missile anti-navires et 15 000 mètres pour représenter un bombardier.
Le CT.20 est lance depuis un rail inclinéà 5 degrés grâce a deux accélérateurs a poudre. propulsé par un Turbomeca Marbore II On trouve aussi une autre version propulsé par un Marboré VI qui est légèrement plus puissant.
Il est ensuite radioguidé depuis le sol et se pose grâce a un parachute qui se déplie après l’arrêt du réacteur. Après récupération, il est facilement remis en état.de plus Afin de maintenir le missile à flot en cas d’amerrissage, le fuselage est entièrement étanche et les ailes sont remplies de mousse.
La partie avant contient l'avionique, l'électronique et le parachute. La partie centrale contient carburant et comburant, kérosène compris. La partie arrière contient le réacteur et le parachute de freinage.
Le CT.20 dispose d'ailes en flèche médianes de 30°, avec à leur extrémité des déflecteurs d'ondes radar. Il remorque au moins une cible pour le tir air-air au canon.
1569 engins ont été construits en deux versions qui se différencient par leur longueur et leur autonomie.
Les CT.20 français ont été lancés depuis le centre d’essais des Landes à Biscarosse et depuis l’Île du Levant en Méditerranée. Le CT.20 a été progressivement remplacé par le C.22, développé lui aussi par Aérospatiale, et possédant des caractéristiques voisines.
Une version de reconnaissance R.20 a été développée en 1963 pour l’armée de terre française afin d’équiper les régiments de reconnaissance de corps d’armée. Transportant trois cameras, elle décolle depuis un camion afin de parcourir 160 km a basse altitude, guidée par un calculateur de navigation. La récupération se fait la aussi par parachute. Environ 70 machines ont été construites dans cette version. Elles ont été remplacées par une machine Franco-canadienne dans les années 80.
Le CT.20 a été exporté dans plusieurs pays dont l’Italie et la Suède. En 1967 ce pays a développé une version d’attaque anti-navire pouvant être lancée depuis la cote ou depuis un navire. Le système de décollage est conservé, mais le missile a reçu un système d’autoguidage et une charge militaire spécifique à sa nouvelle mission. Le système de récupération du missile n’est plus nécessaire ici.
Caractéristiques
Envergure
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3,16 m
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Longueur
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5,45 m
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Hauteur
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1,38 m
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Masse a vide
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490 kg
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Masse maxi
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800 kg
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Charge
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120 kg
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Vitesse
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900 km/h
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Autonomie
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500 km
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Motorisation
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1 Turbomeca Marboré II de 400 kg
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