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Les villes, on le sait, cachent une "autre" âme qui va au-delà des architectures connues et célèbres, qui se cache entre des immeubles et des places suburbaines.
A Rimini il existe un lieu quelque peu oubliér mais qui n'a rien à envier – pour la beauté et l'histoire – aux monuments qui dominent les places principales de Rimini. Ce monument est la Pieve di San Lorenzo in Monte, un bâtiment qui, dans son état actuel - selon les archéologues - ne représente qu'une partie d'une église du début du Moyen Âge qui était parmi les plus grandes de notre région. Ce batiment se trouve dans les collines de Covignano,« mais qui 'est réduite à une simple église de campagne avec un presbytère annexe. On y a trouvé des grands tambours à colonnes cannelées de l'époque romaine et les pierres, toujours de la même époque, remployées dans la façade et dans d'autres parties de l'ensemble. sans oublier les grands chapiteaux italo-corinthiens de l'époque de Silla (IIe-Ier siècle av. J.-C.) Dans les alentours dans les champs lors des labours on y trouve r de nombreux fragments de poterie non décorée Le batiment actuel est mentionné comme église paroissiale pour la première fois en 976 ; jusqu'au XIIIe siècle, elle était considérée comme l'une des églises les plus importantes de la région, dont dépendent également d'autres chapelles; En 1397, l'église a changé de mains à la demande du pape Boniface IX qui la cède aux frères de San Paolo de Hongrie; en 1420 ces frères quittèrent le pays et le complexe fut concédé aux olivétains avec le complexe de Santa Maria Annunziata Nuova di Scolca ; les Olivétains y demeurent jusqu'en 1797, puis la suppression napoléonienne arrive et l'église devient une paroisse. Au niveau archéologique, le site a livré une grande quantité de matériaux romains présents ce qui semble accréditer la thèse de la présence en ce lieu d'un temple romain » . iI faut savoir que certains documents médiévaux, mentionne le lieu comme fundum Baleni ce qui oriente certains chercheurs sur la pist d'un lieu où se trouvait un temple dédié à Baleno, Apollon, Baleno puis Jupiter Baleno On parle; aussi en 1059 d'un fonds Minervia,
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