Ces croix montées sur des colonnes étaient placées dans des endroits bien connus de la ville pour signaler des espaces sacrés tels que des églises et des cimetières, ou particulièrement des espaces de congrégation
ix trouvée à Santa Maria Maggiore est d'un intérêt considérable à la fois parce qu'elle est l'un des nombreux exemplaires disparus et parce qu'il est possible de la dater grâce à l'inscription 1143, présente sur le bras droit. L'œuvre se place ainsi parmi les modèles les plus anciens qui nous soient parvenus, comme celui des Apôtres et Évangélistes d'un peu plus tard, également appelé Piazza di Porta Ravegnana, qui date de 1159. Sculptée des deux côtés, la croix retrouvée au recto il présente la figure du Christ avec un modelé très contenu, caractérisé par un graphisme incisif qui révèle les physionomies du visage et le jeu des plis de la draperie. Au revers, cependant, la sculpture est ornée de branches d'acanthe sinueuses et élégantes, entrecoupées de fleurs et d'éléments de vigne placés comme un cadre de la main bénissante de Dieu, désormais illisible. |
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