Un premier témoignage de l'amphithéâtre romain de l'ancienne Allifae - l'actuelle ville d'Alife, dans la province de Caserta - remonte à 1500 dans les traductions de certaines épigraphes, aujourd'hui perdues, par l'évêque d'origine espagnole Antonio Augustín Alife est Cette petite ville de la vallée de Volturno fut créée au Ve siècle av. J.-C. par les Osques avant de tomber entre les mains des Romains. Au XIIe siècle, la ville est dirigée par le comte Rainulph III, qui s'enfuit plus tard en désaccord avec son beau-frère, qui ordonne de brûler la ville
. Depuis lors, Alife perd de l'importance et se convertit en fief, dirigé par divers seigneurs Après l'unification de l'Italie, fait partie de la province de Caserte mais, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut bombardée par les Américains, qui ont détruit le centre historique. Après la guerre, les citoyens qui s'étaient perchés sur les montagnes voisines, l'ont reconstruite.. On y racontait qu'un certain Lucius Fabius Piro avait organisé des jeux avec trente couples de gladiateurs et de bêtes sauvages africaines. Lucius Fabius Piro qui n'était pas noble, mais issu d'une famille aisée, ayant connu une ascension politique rapide d'abord comme décurion, ce qui lui permit d'entrer au conseil, puis comme duomvir, A ce poste il se devait offrir des spectacles au public, c'est pourquoi il organisa deux jeux de gladiateurs et une représentation théâtrale pour démontrer sa richesse et sa puissance. D'autres ecrits datant de 1700, nottament les « Dissertations historiques sur les antiquités alfane » de Gian Francesco Trutta, prêtre cultivé de Piedimonte, on trouve un paragraphe qui dit : « ce n'est qu'en conjecturant qu'on peut dit que tant celui-ci (l'amphithéâtre) que le cirque (l'autre bâtiment) se trouvaient en dehors de l'enceinte actuelle des murs d'Aliphane. C'est-à-dire que l'un se trouve à côté de l' église en ruine de Santi Sette Fratelli , où de nombreuses pierres carrées ont été trouvées, et l'autre à côté de l' église de San Giovanni Girosolamitano , où l'on peut voir un terrain semé d'une prodigieuse quantité de briques brisées. De ce grand amphithéâtre, seule la partie rénovée est aujourd'hui visible , grâce aux fonds 2007 du Programme opérationnel régional qui ont préservé la maçonnerie sous-jacente de l'effondrement. L'autre moitié de l'amphithéâtre fut « sacrifiée » au XVIIIe siècle pour construire une route. Grâce à la découverte d'un "strigile", un outil métallique (qui pouvait cependant aussi être en bois ou en os) utilisé par les athlètes pour évacuer la sueur, on a émis l'hypothèse que la structure se trouvait sur un lieu sacré déjà préparé pour les jeux. Haut d'une vingtaine de mètres, imposant, orné de marbres, stucs et peintures, l'amphithéâtre pouvait accueillir environ quinze mille spectateurs et il est construit en dehors de la cite
Voir Article les Amphithéatres Romains et les Gladiateurs
. À l'époque, la population Allifae comptait entre six mille et sept mille habitants, c'est pourquoi le reste du public provenait des petites agglomérations agricoles de la zone. Ainsi, bien que provincial, l'amphithéâtre jouissait d'une popularité égale à celle de Capoue ou de Teano.Le centre était constitué d'un espace plat de forme ovale, recouvert de sable : l'arène. On y accédait par deux portes principales, situées aux extrémités de l'axe principal. L'une était la porta libitinensis , qui tirait son nom de Vénus Libitina, la déesse des funérailles et d'où sortaient les gladiateurs tombés dans l'arène ou les mourants qui recevaient ici le « coup de grâce » de personnages armés de marteaux et habillés comme Charon.
L'autre ouverture était, au contraire, la porta triunfalis d'où commençaient les spectacles avec l'entrée sur scène du cortège de gladiateurs qui pouvait être conduit par un magistrat suivi des conducteurs des faisceaux, si l'État l'ordonnait, si au contraire elle a été organisée par un particulier, une sortie a ensuite été aménagée pour les préposés tenant les palmes. Le monument a ensuite été progressivement démantelé pour la réutilisation des matériaux de construction en pierre dans la construction de la ville voisine Ces pierre furent dissoutes dans un four à chaux et il devin un carrière pour la production de chaux
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