L'artillerie de l'Union a été la première à employer le Canon Napoléon de 12 livres, mais les Confédérés ont rapidement reproduit son design polyvalent pour leur propre usage.
En 1853, la France révolutionna l'artillerie avec l'introduction du Canon obusier de 12cm, modèle 1853 - un canon à canon lisse en bronze moulé pouvant faire office d'obusier, assez léger pour être tiré rapidement par une équipe de chevaux, mais assez lourd pour détruire des fortifications à un 1km de distance. Sûr, fiable et précis, il était également très polyvalent: obus, cartouche et obus fragmentation, ce dernier très meurtrier pour l’infanterie Entré en service sous l'empereur Napoléon III, la conom recu comme nom de baptème Napoléon. En 1857, l'armée américaine adapte ce canon pour arrover au modèle léger M1857 de 12 livres. Lorsque la guerre civile a éclaté, la simplicité de cette arme a permis aux Confédérés de le reproduire, faisant du Napoléon une pièce d’artillerie universelle, avec des canons capturés pouvant être facilement mis en service de part et d’autre. Les fonderies produisirent environ 1 100 Napoléons pour l Union et 600 pour la Confédération L’efficacité de l’arme était telle qu’en 1863, le général Robert E. Lee avait envoyé tous les six livres de l’armée de la Virginie du Nord à la Tredegar Iron Works de Richmond, en Virginie, pour les faire fondre et les refondre en tant que 12 livres. En novembre 1863, la saisie par l’Union des mines de cuivre de Ducktown, près de Chattanooga, dans le Tennessee, coupa la production de bronze confédérée La firme Tredegar ensuite mis au point des modèles plus récents du Napoléon en fer. |
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