Autocanon Anti aérien 40 mm Morris C9-B Wolwich
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Le developpement de ce canon antiaérien automoteur (SPAAG) a commencé en 1941 sur fond privé par la société Morris-Commercial. Morris était l'un des constructeurs automobiles les plus célèbres de Grande-Bretagne, réputé pour ses voitures. Ils ont également construit un certain nombre de véhicules pour l'armée, tels que la voiture blindée Morris CS9 et la voiture de reconnaissance légère Morris .
L'un de leurs véhicules militaires les plus célèbres était le tracteur d'artillerie de campagne Morris C8 (FAT), également connu sous le nom de « Quad ». Le Morris C9/B est basé sur ce tracteur et était armé du canon antiaérien Bofors de 40 mm.
Le British War Office a apprécié cette combinaison et a passé une commande. Ils furent mis en production à temps pour les opérations du jour J de l'été 1944.
Développement
Une équipe de trois personnes a conçu et développé le C9. Ils ont travaillé sous la direction de M. Percy Rose à l'usine Morris d'Adderley Park à Birmingham. La construction du premier prototype fut achevée à la fin de 1942 et participa ensuite à des essais. Les essais ont été couronnés de succès et le vehicule st entré en production. Au total, 1 680 véhicules ont été construits.
Le C9/B, officiellement désigné « Carrier, 30 cwt, SP, 4×4, 40 mm AA (Bofors) », était destiné à être une plate-forme de canon mobile pour la défense des convois et des colonnes contre les attaques aériennes. Les régiments anti-aériens légers étaient généralement équipés d'une batterie de six canons automoteurs
Le Morris C8 FAT
Le C8 Field Artillery Tractor (FAT), également connu sous le nom de « Quad », était un véhicule utilitaire 4×4 utilisé par les forces britanniques et du Commonwealth pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1939. Il était utilisé pour remorquer des pièces d artillerie telles que le 25 -Obusier de livre et canon antichar de 17 livres.
Un moteur essence Morris EH 4 cylindres de 3,5 litres développant 70 ch propulsait le véhicule à une vitesse de pointe de 50 mph (80 km/h). C'était un véhicule extrêmement fiable, utilisé sur les théâtres d'Europe et du Sud-Est. Au total, environ 10 000 C8 ont été construits
Son châssis est celuji du C8 légèrement allongé pour cette nouvelle variante. Le moteur et les systèmes d'entraînement sont restés les mêmes que ceux du véhicule de base C8, conservant le moteur essence Morris EH de 70 ch, 4 cylindres de 3,5 litres monté à l'avant. Il est également resté un véhicule 4×4.
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Une carrosserie est toute simple depouilléeinstallée sur le châssis, comprenant une zone de cabine à l'avant ouverte aux éléments, dépourvue de portes, avec des sièges pour quatre personnes. Deux sièges étaient placés à droite (un pour le conducteur) et deux à gauche. Une housse en toile pourrait être placée sur la cabine pour offrir une certaine protection contre les éléments. Seuls les tout premiers véhicules étaient équipés d'un pare-brise.
Une cabine entièrement fermée a été écartée car son ajout aurait empêché le canon d'avoir un arc de rotation de 360 ????degrés. Même le volant était articulé afin de pouvoir être replié pour ne pas gêner la rotation du canon.
Le canon de 40 mm, doté d'un bouclier, était monté au centre du châssis. Une plate-forme plate a été construite derrière le canon, avec un rangement pour des caisses de munitions de 40 mm sur chacune des roues arrière. Les outils pionniers et les rangements de l'équipage étaient situés sous cette plate-forme plate. Hormis le bouclier du canon, le véhicule n’est pas blindé.
Pour fournir une plate-forme de tir stable, quatre vérins ont été ajoutés au châssis. L'un était à l'avant sous le pare-chocs, un à l'arrière et un à gauche et à droite sur des bras dépliables. Quatre « chaussures » coniques ont également été utilisées sous les crics pour répartir le poids du véhicule sur une zone plus large, la combinaison des deux soulevant le C9 de ses roues. Seul le compartiment moteur à l'avant du véhicule présentait une quelconque ressemblance avec le véhicule de base C8, mais même celui-ci était déformé grâce au rangement des « chaussures » coniques empilées par paires sur les ailes au-dessus des roues avant.
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Le véhicule tractait parfois une petite remorque à deux roues en bois recouverte de toile. Cela servait probablement à remorquer des fournitures supplémentaires pour le véhicule, telles que des munitions et éventuellement du carburant.
Vie Opérationelle
Malgré une production totale relativement faible on ne sait pas gfrand chose sur son utilisation opérationnelle
Le plus grand utilisateur du C9/B était le Manx Regiment de l'île de Mann. Le régiment fut équipé du Morris au début de 1944, en vue des opérations en Europe. Nous savons que ce SPAAG a servi sur deux théâtres d'opérations ETO et PTO pour combattre les Allemands en Europe et les Japonais dans le Pacifique Mais sur le theatre ETO leur utilisation comme véhicules anti-aériens ne sera pas très utile car la Luftwaffe manquait progressivement d'avions.
Mais ces véhicules trouvèrent cependant d'autres utilisations, comme véhicules de soutien à l'infanterie. car le Bofors de 40 mm est une arme extrêmement meurtrière contre l'infanterie ennemie ou les véhicules légers.
Sur le PTO cela aurait certainement été une arme dévastatrice contre les Blindés japonais à faible blindage
. En l'utilisant pour engager des cibles terrestres et aériennes, le Manx Regiment est devenu l'une des unités anti-aériennes les plus performantes de la Seconde Guerre mondiale.
Au moins un des véhicules a été envoyé en Australie. Il a participé à des tests comparatifs aux côtés du SPAAG automoteur de 40 mm produit localement, basé sur le châssis Ford CMP.