A partir de 1929, Michelin développe le pneurail, un pneumatique permettant le roulement sur un rail, tandis qu'un boudin métallique solidaire de la jante maintient les roues sur la voie ferrée. Il équipe des autorails légers, appelés Micheline, dans le but d'optimiser le confort de roulement pour les voyageurs, la vitesse et l'adhérence sur le rail, en permettant de meilleures performances d'accélération et de freinage. A partir de 193222, la sous-traitance de plusieurs dizaines d’exemplaires de Micheline est confiée à Carel Fouché & Cie. Il s’agit de la fabrication des caisses en alliage d'aluminium et de l’assemblage, Michelin se réservant la fourniture des roues et des pneurails.
Commandée par d'anciens réseaux avant 1938, mais n'ayant pu être terminée par Michelin en raison de la Seconde Guerre mondiale, la dernière Micheline destinée à la SNCF, de type 22, sort des ateliers d'Aubevoye en 194924. La SNCF qui succède en 1938 au réseau de l'État et aux différentes compagnies exploite des Micheline jusqu'en 195224.
D'autre part, Carel Fouché & Cie associe le pneurail et l'inox en livrant à la SNCF en 1948 une rame sur pneus composée de 6 voitures dont l'ossature est en acier inoxydable26. Cette rame expérimentale est exploitée en service commercial jusqu'en juin 1956. |
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