La mitrailleuse Vickers était la version anglaise de la Maxim qui a étée modifiée de façon à la rendre plus légère.Les améliorations vont porter sur la profondeur de la boîte de culasse plus réduite, le manchon réfrigérant doté de cannelures pour en augmenter la surface de refroidissement, le système de détente modifié, le mouvement du levier d'armement inversé, le ressort récupérateur différent. Elle fut construite en plusieurs versions MG d'infanterie, anglaise en calibre 737 et 11 mm ou française qui avait la particularité detre alimentés par une bande de 250 cartouches spécifique à la balle D et portant des renforts spéciaux en toile, le bloc d'alimentation particulier pour la cartouche D de 8 mm portant des guides spéciaux et deux cliquets supérieurs séparés au lieu d'être réunis. La hausse était graduée bien sur en mètres pour le tir de la balle D et l'affût était spécifique, type affût-trépied Vickers type J. Son matériel de transport était également particulier. En plus de la version terrestre il existai différents types utilisées dans l'aviation : le type Tir à terre, le type Avion type anglais et Avion type français. En 1913, une mitrailleuse Vickers fut montée sur le biplan expérimental Vickers EFB1 , qui fut probablement le premier avion de combat au monde spécialement conçu. Cependant, au moment où la version de production, le Vickers FB5 , entra en service l'année suivante, l'armement avait été remplacé par une mitrailleuse Lewis. Pendant la Première Guerre mondiale, la mitrailleuse Vickers devint une arme standard sur les avions militaires britanniques et français , surtout après 1916, d'abord en configuration mono armement sur les Nieuport 17 , SPAD VII , Sopwith Triplane , puis en configuration mixte sur les chasseurs ultérieurs Nieuport 28 , SPAD XIII , Sopwith Camel , avec des exceptions comme le SE5 , qui avait un seul canon Vickers synchronisé et un canon Lewis montés au-dessus de l'aile supérieure. Bien que plus lourd que la Lewis, son cycle de tir à culasse fermée facilitait beaucoup la synchronisation pour lui permettre de tirer à travers de l' hélice L'alimentation par courroie était fermée jusqu'au passage d'alimentation du canon pour inhiber l'effet du vent. Les maillons en acier qui se desintégraient furent perfectionnées au Royaume-Uni par William de Courcy Prideaux au milieu de la guerre et devinrent la norme pour les canons d'avion par la suite. De 1917 à 1919, la Manufacture d'armes française de Châtellerault produisit sous licence des mitrailleuses Vickers de calibre .303 dont 240 furent livrées avant l'Armistice . Mais la plupart des mitrailleuses Vickers d'avion françaises étaient de fabrication britannique. En 1917, il avait été déterminé que les cartouches de calibre standard étaient moins satisfaisantes pour abattre les ballons d'observation que les calibres plus gros transportant des balles incendiaires ou traçantes ; la mitrailleuse Vickers était chambrée dans la cartouche Vickers de 11 mm , connue sous le nom de mitrailleuse d'avion Vickers et parfois de « Balloon Buster », et fut adoptée par les Alliés comme armement anti-ballons standard, utilisé par les Britanniques et les Français dans ce rôle jusqu'à la fin de la guerre. En résumé Deux calibres étaient utilisés : 7,7 mm (.303 pouce) et 11 mm surtout dans version Balloon Buster . Il existait deux sens d'alimentation, bloc à droite et bloc à gauche (seulement en 7,7) et deux modèles de levier d'armement (droite et gauche) : Vickers Avion type anglais :Mitrailleuse destinée à l'armement de capot des avions. Tir synchronisé, commandé par le moteur qui actionnait la gâchette aux instants voulus. Refroidissement du canon obtenu par le courant d'air du vol qui traversait le manchon ajouré. Existaient en deux calibres, 7,7 mm et 11 mm. La mitrailleuse Vickers d'avion type anglais étaient une modification de la mitrailleuse de tir à terre dont le manchon avait été ajouré et les organes de détente supprimés Vickers Avion type français Comportait un manchon de diamètre réduit et avait été construite directement pour l'emploi sur avion. Elle était parfois désignée sous l'appellation M.A.C. (Manufacture d'armes de Châtellerault).
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