Cette voiture présentée au Salon de l’Automobile de Paris de 1921 préfigure la voiture de luxe Bugatti.
C 'est un véhicule laboratoire,et elle est équipée pour la premiere fois d’un 8 cylindres Par la suite des innovations qui sont sur ce modèle seront brevetées et réutilisées par la suite. Ce modèle fut produit de 1921 à 1926, Son moteur d'une cylindrée de 2,9 l et d'une puissance de 90 ch pour huit cylindres lui permettait une vitesse maximale de 130 kilomètres à l'heure. C'est en 1921, au salon de Paris qu'Ettore Bugatti proposait pour la première fois une voiture sans vocation sportive, une voiture de luxe, puissante, silencieuse, souple et confortable. Ce prototype est resté « unique ». Une seule a été fabriquée, et par miracle, elle est l'un des fleurons survivants de cette fabrique d'automobiles mythiques. Elle est l'expression d'une nouvelle ambition pour la marque Bugatti qui en fit la « vitrine technologique » de ses idées et de son savoir-faire. Ce prototype éclaire d'un jour nouveau les années 1920 de cette « fabrique automobiles » aujourd'hui mythique.
Equipée d'un moteur 8 cylindres en ligne, 3L, volant spécial à 2 branches, une boîte-pont à 3 vitesses, avec ses 90 cv à 3400 tour/minutes. La Bugatti 28 atteint les 130km/h et dispose de deux carburateurs. Cette voiture est le fruit de travaux d'améliorations et d'inventions.
Pour les plus férus de mécaniques, sachez que ce prototype affiche de nombreuses inventions brevetées, pour l'essentiel réalisées par la suite. Parmi elles, au premier abord, un volant spécial à deux branches, réglable en hauteur, permet d'accéder aux quatre molettes de réglage du carburateur que l'on retrouve sur la Royale cinq ans plus tard.
Le carter inférieur à deux pentes sans reni?ard et cloisonné est hérité de l'aviation, comme les commandes de soupapes par basculeurs à galets. Ces derniers disparaissent sur la commande de distribution toujours centrale, entre les deux blocs des types 44 et 49. Sur les pignons d'angle qui commandent l'arbre à cames en tête se trouve un taillage différentiel afin d'éviter le bruit.
Le carter supérieur est identique au type 44, tout comme la pompe à huile du moteur avec l'ancien système de graissage, et la pompe à eau. Le double allumage se retrouve sur le T49.
La boîte-pont à trois vitesses, au lieu de deux sur le T28, équipe déjà les T32, puis les T46 & 50. La plupart des modi?cations apportées par la suite visent à simpli?er la fabrication et réduire les coûts de production. Seul l'embrayage très moderne réalisé sur le T28 sera remplacé sur les T44 et T49 par celui du Brescia, moins complexe.
Le freinage hydraulique, prévu sur les quatre roues dans son brevet de 1921, simulé sur les roues avant du T28 et mis en œuvre sur le T30, sera ?nalement abandonné, en partie à cause des limites technologiques.
Ce prototype s'est transformé en une renaissance ou au moins une réhabilitation de ce torpedo qui, longtemps mésestimé, donne aujourd'hui un nouveau sens à une partie de la production ultérieure de Bugatti.
Un peu d'histoire …
Cette superbe automobile a été rachetée par les frères Schlumpf en 1963. Elle était alors habillée d'une robe vert pétard ! Pas du tout d'origine…mais grâce à un film qui avait été tourné dans les années 1922/1923, et grâce à diverses sources, il a été possible de retrouver la teinte d'origine, malgré les diverses étapes de sa vie … gris métal.
|
|
Droit d’auteur La plupart des photographies publiées sur ce site sont la propriété exclusive de © Claude Balmefrezol Elles peuvent être reproduites pour une utilisation personnelle, mais l’autorisation préalable de leur auteur est nécessaire pour être exploitées dans un autre cadre (site web publications etc) Les sources des autres documents et illustrations sont mentionnées quand elles sont connues. Si une de ces pièces est protégée et que sa présence dans ces pages pose problème, elle sera retirée sur simple demande. Principaux Collaborateurs:
Nb
de visiteurs:7470540 Nb
de visiteurs aujourd'hui:1648 Nb
de connectés:183 |