1800 Commerce Enseignes Magasins Paris Carnavalet
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La ferronnerie du bâtiment qui produit des objets et des ornements architecturaux en fer forgé (garde-corps, grilles, rampes, ou objets d'art). La ferronnerie a constitué le prolongement décoratif naturel des bâtiments de toutes les époques.
S’emparer des murs comme supports d’expression date de 40 000 ans environ, lorsque l’homme du Paléolithique commença à orner les parois des grottes. Les civilisations de toutes les époques et à travers le monde utilisent le mur comme un moyen de communication en traçant, peignant, gravant, collant images ou mots à visées artistiques, culturelles, religieuses, politiques, idéologiques, personnelles, promotionnelles, informatives etc. Parmi ces nombreuses indications murales prennent place les enseignes.
Une histoire de longue date
L’enseigne, dont le but est de renseigner et de rallier grâce à une marque distinctive, tire son nom du latin insignia, signe.
Ses prémices sont des pictogrammes inscrits sur des pierres, des tablettes d’argile ou des morceaux de bois qui auraient été utilisés dans le but d’indiquer l’emplacement des vendeurs dans les marchés de Mésopotamie d’il y a 3000 ans.
Toutefois les plus anciennes enseignes connues en tant que telles se trouvent dans les vestiges de Pompéi. Il s’agit de sculptures murales ou de fresques à la façon de cette poterie signalée sur sa façade grâce à la représentation du potier assis devant son tour en présence de Vulcain le dieu du feu. ?
Donner de la visibilité à son activité professionnelle n’est cependant pas systématique. Il faut attendre le développement commercial et l’expansion des villes européennes à partir du XIe siècle pour que cet usage s’impose. L’enseigne devient le moyen pour se faire connaître. Elle arbore alors un symbole, un emblème sculpté ou peint à même la façade, visible uniquement en passant à proximité. L’utilisation de figures de saintetés place de plus le commerce sous protection religieuse. Au 42 rue Galande à Paris, se trouve encore de nos jours, un bas-relief datant du XIVe siècle, représentant Julien l’Hospitalier, saint patron des voyageurs, qui indiquait à ces derniers une auberge où se reposer. L’enseigne devient aussi un repérage voire une sorte d’adresse dans les rues non encore numérotées. La correspondance de Guy Patin nous apprend qu’en 1653, le fils de Claude Belin se loge « rue de la Harpe chez un chapelier, à la Main?fleurie, à la troisième chambre vis-à-vis de la Gibecière, bien près de l’Arbalète ».
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