Ce type de moteur fut le plus utilisé sur les avions de la Première Guerre mondiale, comme par exemple sur le Caudron G.3 ou l'Avro 504 K.
Louis Verdet, ingénieur des Arts et Métiers d'Aix en Provence diplômé en 1888, travaille chez Rossel-Peugeot et a l'ambition de développer un moteur rotatif en étoile dès le début de 1909. Le moteur Rossel-Peugeot, est ainsi présenté au 3e Salon de la navigation aérienne au Grand Palais à Paris fin 1910. Cette même année, il crée la Société des moteurs d'aviation Verdet et nomme son moteur « Le Rhône » en référence à ses origines et produit « Le Rhône 7A » de 50 ch dès 1910, puis « Le Rhône 7B ».Il crée la Société des moteurs Le Rhône le 6 septembre 1912 à Montreuil en association avec Édouard Martin et fiabilise de façon déterminante son clone de l'Omega 7 de Gnome : deux soupapes commandées par cylindre et des pipes d'admission rotatives.Le Rhone 9C de 80 ch et 10,89 L bat le record d'altitude à 6 150 m le 27 décembre 1913 et permet à Roland Garros de traverser la Méditerranée la même année. La société s'installe au no 68 du boulevard Kellermann à Paris.Malgré les victoires, la capacité industrielle devient insuffisante et pousse Louis Verdet à se rapprocher de Gnome dont les bureaux d'étude fusionnent le 17 juin 1914. Le Rhône 9C était un moteur rotatif à 9 cylindres produit en France par la Société des Moteurs Le Rhône en 1916. Le «Le Rhône 9C» était un développement du «Le Rhône 7», un moteur à sept cylindres, lui même extrapolé du moteur Gnome «Oméga».D’une puissance de 80ch à 1200tr/mn, aux qualités de robustesse et de fiabilité légendaires, il fut produit à plus de 10.000 exemplaires.Il fut largement utilisé sur les avions français de la première guerre mondiale : Caudron GIII et GIV, Farman HF20, Morane Saulnier type H,L, N, etP, Nieuport 10 et 21, Pionnier M1, ainsi que sur des avions anglais comme les Sopwith Camel, Pup ou S.E.4..
Bref descriptif Dans un moteur rotatif, le vilebrequin est fixe et le carter et les cylindres tournent autour. Les pistons transmettent leur mouvement alternatif par des bielles toutes reliées au pied de l’une d’entre elles appelée bielle maîtresse. L’hélice est solidaire du carter et tourne avec ce dernier.Une illustration animée vous est proposée sur le site http://www.animatedengines.com/gnome.htmlPar rapport aux moteur Gnôme, les différences les plus marquantes sont deux soupapes en tête de cylindres (admission et echappement) au lieu d’une seule (échappement), l’admission se faisant par des tubulures parralleles aux cylindres et non par l’intermediaire du vilebrequin creux et du Le moteur fonctionne avec un mélange essence/huile de ricin, et l’échappement étant «libre», les capotages servent plus à canaliser vers le dessous du fuselage l’huile rejetée que pour de quelconques considérations aérodynamique
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