Historique Voir ICI Le stadion était la plus prestigieuse épreuve des Jeux panhelléniques. De 776 à 724 av. J.-C., c'était même l'unique épreuve aux Jeux olympiques. Le nom de son vainqueur fut rapidement utilisé pour désigner l'olympiade — la période de quatre ans entre deux jeux olympiques — et fut un des éléments constitutifs du calendrier grec. Aux Jeux panathénaïques à Athènes, le stadion était l'épreuve la mieux récompensée avec cent amphores d'huile d'olive.
Un coureur de stadion était idéalement grand et mince, avec un buste court, pas trop musclé pour ne pas être ralenti par son poids mais avec de grands bras. Au départ, les concurrents s'alignaient sur une bande de pierre, la balbis, où des « couloirs » (entre sept et vingt-deux en fonction de la taille du stade) étaient matérialisés, par des lettres à l'origine puis de plus en plus, à partir du VIe siècle av. J.-C., par l’hýsplex, un dispositif de départ fait de cordes tendues relâchées par un juge-arbitre, dispositif conçu pour éviter tout départ prématuré. La position de départ réglementaire semble avoir été debout, les bras vers l'avant, le pied gauche un peu avancé et les orteils accrochés dans des rainures creusées dans la balbis. L'arrivée du sprint, six cents pieds plus loin, était elle aussi matérialisée par une balbis. Voir ICI Il y avait diverses épreuves On voit encore, sur le stade d'Olympie, l'endroit d'où partaient les coureurs : des seuils de pierre permettaient de prendre un départ sûr.
La course du stade Course à pied sur les 192,27 mètres du stade. Les coureurs sont entièrement nus. Double stade (diaulos) Les coureurs devaient tourner en bout de stade autour de piquets distants de 1,25 m (distance entre les coureurs lors des épreuves). La course de fond (dolichos) : D’abord de huit, puis de dix, de douze et de vingt-quatre stades (24 x 192,27m = 4614,48 m). La course en armes Elle fut introduite en 520 av. J.-C. (65ème olympiade). Il fallait parcourir deux fois la longueur du stade avec un équipement complet : casque, jambières et bouclier. Plus tard, on dispensa les coureurs des jambières. Les courses de jeunes filles D'après Pausanias, il existait également une course réservée aux jeunes filles. Elle couraient vêtues d'une courte tunique qui laissait libre le sein droit. Quelques témoignages archéologiques (statuettes de bronze et peintures de vases) attestent également de cette course.La course était de 1/6ème plus courte que celle des garçons ; celle qui l'emportait gagnait une couronne d'olivier et pouvait consacrer un ex-voto dans le temple d'Héra.
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