Créé à Vannes en 1873, le 35e régiment d’artillerie est commandé par le colonel Ferdinand Foch de 1903 à 1905.
Riche de 150 ans d’histoire, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) est de tous les combats durant la campagne de Tunisie dès 1881. Au cours de la première guerre mondiale, il est cité 11 fois, ce qui lui vaut cinq inscriptions sur l’Etendard : « Saint-Gond 1914, Champagne 1915, la Malmaison 1917, Noyon 1918, Somme-Py 1918 » et le droit au port, dès 1919, de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Lors de la seconde guerre mondiale, il se distingue également à Dunkerque où il protège le réembarquement des troupes en mai et juin 1940. Opération héroique durant laquelle il est détruit à 75%. Après la guerre, il est décoré de la médaille de la ville de Dunkerque pour ce comportement exemplaire.
Par la suite, il est reconstitué en 1946 à Waldsee en Allemagne et est désigné pour rejoindre Tarbes et la division parachutiste. En 1947, le lieutenant-colonel Mengus réussit avec succès la transformation du 35e RA en unité parachutiste qui devient le 35e RALP (35e régiment d’artillerie légère parachutiste).
Le 35e RALP participe aux conflits de décolonisation, en Indochine où il se distingue tout particulièrement le 20 novembre 1953 en sautant sur Dien Bien Phu avec un état-major et deux batteries pour la prise de la cuvette.Son engagement en Afrique du Nord entre 1952 et 1962 lui vaut une 6ème inscription dans les plis de l’Etendard : « AFN ».
En 1961, le 35e RALP devient 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP). Depuis 1962, le « 35 » participe aux interventions de la France sur le territoire national et à l’étranger. Dans ce cadre, le régiment sera cité en Afghanistan (citation à l’ordre de l’armée), en République Centrafricaine (citation à l’ordre du régiment), au Mali (citation à l’ordre de la 11e BP) et en Irak (citation à l’ordre de la Division)
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