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tiré de ce site
Le site fut d’une importance capitale pour les Allemands et notamment pour les sous-marins de l’amiral Dönitz. Donc avant de continuer à notre époque on replonge dans les années 40 : Le site du Bego compte près de 180 ouvrages bétonnés disséminés dans la dune de Plouharnel. Cette ligne défensive côtière remplie une double mission pendant la seconde guerre mondiale :
Premièrement, protéger la rade de Lorient et les U-Boat de l’amiral Dönitz et en deuxième prévenir un éventuel débarquement des troupes alliées sur la façade atlantique.
Retenue dès 1940 pour accueillir cet important dispositif de défense, Plouharnel dispose de 1 400 hectares de dunes. Au printemps 1941, la construction du point d’appui démarre. On fait appel à la main-d’œuvre locale mais aussi étrangère, ouvriers volontaires, prisonniers de guerre, déportés… Deux années et 2000 personnes sont nécessaires à la réalisation de cette batterie considérée comme la plus importante et la plus puissante du Mur de l’atlantique. Un modèle de l’ingénierie militaire allemande! Imaginez une armée de travailleurs qui se met à l’ouvrage. Une ferme installée sur la dune produit sur place la nourriture nécessaire, animaux et légumes. Ce site etait le casernement du Marine-Artillerie-Abteilung 264 qui avait été formé en juin 40 à Lorient avec 3 companies. En1941 il avait 4 companies et 5 en 1944 Cette unité était sous les ordres du Marine-Artillerie-Regiment 26, formé en juillet 40 à Seekdt. Bretagne et en Aout 44 il dependra du Festung Lorient Les dunes aménagées abritent 3 canons Schneider, modèle 1912 de 340 mm, (la longueur de chaque canon mesurait 16,15 mètres), pouvant tirer des obus de 427 kg à peès 40 mètres. Ces grosses bêtes furent acheminées par voies ferrée et installées dans d’énormes logements de béton, visibles encore de nos jours.
Mais à la différence des autres batteries, ce canons n'étaient pas protégés par des casemates, mais se trouvaient étaient dans des encuvements en béton de 36 mètres de diamètre avec soutes à munitions attenantes. ( 4 encuvements avaient été construits ).Les locaux techniques, abris à personnel étaient à proximité. Ces canons sur rail datant de la première guerre mondiale. furent débarrassés de leurs trains de roulement et installés dans leurs encuvellements Ils étaient guidés par un poste de direction de tir qui est une tour de 14m de haut et un imposant télémètre de marine La détection maritime était assistée par un radar Würzburg SEERIESE placé à proximité du poste de direction de tir.
MARINE-ARTILLERIE-ABTEILUNG 264 FESTUNG LORIENT Les batteries Côtières allemandes de Lorient Du 7 août 1944 au 10 mai 1945, la forteresse allemande de Lorient était assiégée par les troupes américaines et françaises, ce fut » la poche de Lorient « . Ce qui empêcha la libération de ce port fut la concentration exceptionnelle des moyens de défenses du Mur de l’Atlantique, notamment l’artillerie lourde côtière. Le 21 juin 1940, l’armée allemande rentrait dans Lorient, la Kriegsmarine s’y installait rapidement pour transformer ce port en base de ravitaillement pour sous-marins, dès le 7 juillet, un submersible venait faire escale. Le 16 octobre, l’amiral Karl Dönitz, patron des U-Boote établissait son Q.G. à Kernével. En 1941, les premiers abris à l’épreuve des bombardements étaient édifiés. La construction de la base des sous- marins proprement dite allait être entreprise en même temps que celle de la base aérienne de Lann-Bihoué. Des mesures de protection contre les avions furent prises par le déploiement de près de 30 batteries de D.C.A. lourdes. La possibilité d’un débarquement fut écartée par la fortification systématique de chaque port et chaque plage autour de Lorient. Une 2è ligne de casemates pour l’artillerie de campagne fut également installée et 36 000 mines furent posées.La protection contre une éventuelle attaque de navires alliés reposait essentiellement sur la mise en place de batteries de côtes dotées d’artillerie lourde et protégées sous un épais cuirassement.D’après des documents d’archives, on peut estimer qu’il existait en juillet 1944, au moins 550 ouvrages pour assurer la défense de la Festung Lorient.
Toutes sortes d’armes étaient disposées pour garnir ces blockhaus, artillerie de marine, pièces de campagne, canons antichar, armes automatiques sous coupoles blindées, mitrailleuses, mortiers et lance-flammes.Dans Lorient des bunkers sont édifiés sous la pression des bombardements alliés. Une succession de points fortifiés ( Widerstansnest et Stützpunkt ) formaient une ligne de feux ininterrompue du Pouldu à Carnac. Mais la défense était principalement orientée vers la mer, et à l’été 1944 le commandement allemand[1], s’inquiéta de la faiblesse, relative de sa défense terrestre.Ces fortifications étaient également destinées à regrouper les troupes anti-débarquement, et devaient stocker armes, vivres et munitions pour permettre de résister 12000 hommes à 2 mois de siège. En fait la base de Lorient, et ses 25 000 hommes de troupe, fut encerclée pendant 9 mois, du 7 août 1944 au 10 mai 1945. Pendant la première guerre mondiale l’armée allemande aligna des batteries côtières pour éloigner la flotte ennemie et empêcher un débarquement, ce système fut utilisé avec succès pour défendre les Dardanelles.Pendant la deuxième guerre mondiale, elle appliqua à nouveau ce système à toute la côte Européenne. Les canons nécessaires à la défense des côtes furent prélevés dans les stocks d’armement des pays conquis. MARINE-ARTILLERIE-ABTEILUNG 264A Lorient la protection de la Base des sous-marins était assurée dans un premier temps pas des batteries d’artillerie de campagne de la Heer. Puis fin 1940 la Kriegsmarine déploya sa propre artillerie de protection portuaire. L’unité d’artillerie côtière qui vint assurer la défense de Lorient fut le MAA 264 ( 264è groupe d’artillerie de marine ).
Le MAA 264 fut formé en Frise Orientale au mois de juin 1940, et envoyé à Lorient à l’automne de cette année là. Le commandant de cette unité était le capitaine de corvette Slickers, il fut remplacé en juillet 1942 par le capitaine de frégate Heinrich Bertram. En août 1943, le capitaine de corvette Wilms lui succéda, jusqu’à la formation de « Poche de Lorient ». Le poste de commandement du MAA 264 se tenait près de Lomener.Dans un premier temps ce détachement disposait de 3 batteries réparties de la pointe du Talut à Gâvres, les canons était postés dans les forts français de Lorient En 1941, la Kriegsmarine aménagea des emplacements de campagne pour mettre les canons en batteries à l’air libre, puis en conformité avec les directives du Mur de l’Atlantique, et pour se préserver des bombardements mit progressivement son artillerie sous casemates Le commandement de la batterie était assuré en 1945 par le lieutenant de vaisseau Suling, l’effectif de la garnison était de 310 hommes. 340mm Md 12 6x20mm
Le 16/02/1945, les allemands purent après avoir résolu beaucoup de difficultés techniques retourner leurs canons vers la front terrestre et opérer quelques tirs d’intimidation, notamment en direction de Vannes, ce qui causa une certaine panique, puis la batterie tira vers un P.C. français à 25 km de distance.
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